Prologue

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Je suis devant mon ordinateur, devant cette page blanche. J'ai un devoir à rendre et je n'ai pas commencé, j'ai beau me torturer l'esprit, aucune phrase censée ne veut se former dans mon esprit afin de répondre à mathématique. Je souffle, ça ne sert à rien, encore une fois, ce n'est aujourd'hui que j'y arriverais.J'entends du bruit sur le perron, je vais voir de quoi il s'agit. Mon père, enfin ce qu'il en reste, est avachi sur un siège, bière à la main et le bruit en question n'est que ma belle-mère qui l'engueule, encore. Exténuer d'entendre ma belle-mère se plaindre, je prends l'initiative de m'absenter longtemps, si longtemps que quand je rentrerais, tout sera calme et paisible, plus personne pour hurler, crier, se plaindre et balancer à tout va toutes sortes d'objets.

Le vent me fit frissonner.J'avais oublié que nous étions en hiver et que les journées seraient de plus en plus courtes dorénavant. Non loin de chez moi,dans un parc où toute végétation n'existe plus et où seul demeure les sans-abri, Mélissa et Leslie m'attendent, ce sont de veilles amies, plus ou moins perdu de vue. Mais quelque chose me dit que nous ne nous quitterons jamais, aller savoir pourquoi j'aimais leur compagnie. Ensemble, nous n' étions pas les commères de notre bahut, ni les filles hautaines que l'on pouvait rencontrer,non nous ce que nous aimions c'était se retrouver dans un parc et discuter du monde, de la technologie, de toutes sortes de sujets.Après une heure de marche, j'arrive à l'entrée du parc et j'aperçois mes amies, Mélissa et Leslie avec qui j'échange une bise, elles sont accompagnées de deux jeunes hommes. Il me semble que je les ai vus au lycée plusieurs fois, ce sont les garçons populaires de notre classe. Mais pourquoi sont-ils ici ? Mon téléphone vibre, je me doute bien de la suite des évènements,j'anticipe alors en faisant un signe de la main et décroche en reprenant le chemin pour la maison.

 Mais pourquoi sont-ils ici ? Mon téléphone vibre, je me doute bien de la suite des évènements,j'anticipe alors en faisant un signe de la main et décroche en reprenant le chemin pour la maison

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*-Allô?

-Jeune fille, rentre immédiatement à la maison!

-Oui j'arrive

-Tu rentres maintenant!

-Oui.. *

C'était mon père alcoolique et insignifiant. La soirée fut houleuse, ma belle-mère n'a pas arrêter de me rappeler que je n'avais pas l'autorisation de partir ainsi, à cause de mon bulletin, de mes notes plus qu'en dessous de la moyenne. J'avais donc quittée la table sans avoir avalée quoi que ce soit.

Et c'est ainsi que c'est achevé ma dernière soirée, elle avait été comme toutes les autres en fait, interdiction de sortir, fugue, retour à la maison parce que quoi qu'il arrive, cette maison reste un petit bout de mon chez moi sur lequel je ne peux pas lutter lorsque je voudrais fuir pour ne jamais revenir. C'était aussi la dernière soirée avant la rentrée.

Entre nous.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant