𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟎𝟐

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II. TOUT POUR S'ÉVADER.

Mikasa s'élança vers le couteau à la plus grande vitesse qu'elle pouvait atteindre, voulant agir plus rapidement qu'on ne puisse comprendre la situation.

Ce plan marcha, puisque le mouvement pris Hanji par surprise, et le temps qu'elle réalise ce qu'il venait de se produire, la noiraude était déjà en train de se diriger vers la porte encore dévérouillée.

L'asiatique bouscula la scientifique et passa le cadre de porte, se retrouvant officiellement en territoire peu connu.

« Quelle direction apporte à l'extérieur, déjà? » N'ayant atteint la sortie qu'une fois, Mikasa devait remettre en ordre ses nombreux souvenirs de s'être échappée.

D'un coup, son visage s'illumina en se relevant précipitamment.

« La gauche, » se dicta-t-elle mentalement tout en y courrant, ne voulant pas perdre plus de temps.

Bien évidemment, la sécurité était déjà informée de sa fuite, et ne tarderait à la trouver. Habituée d'être constamment traquée, les personnes à ses trousses n'étaient qu'un simple compte à rebour qu'elle devait devancer.

Chaque intersection apportait de l'incertitude, chaque pas retentissant entre les murs était source d'anxiété. Elle entendait des voix se rapprocher, parfois s'éloigner, et elle ne savait pas réellement comment s'orienter.

Peur de s'être trompée avec l'une de ses décision, l'Ackerman prenait plus de temps pour se guider.

Enfin, jusqu'à ce que ses poursuivants ne soient trop près, où elle prit l'initiative alternative de se laisser conduire par son instinct.

Au bout d'un certain temps, des gardes coupèrent son chemin, ce qui était le moment que Mikasa attendait.

Il ne lui fallait pas hésiter pour ne pas se retrouver coincée entre les deux groupes que composaient ses ennemis. C'est alors en quête de semer les personnes à ses trousses qu'elle plongea dans la horde de combattants lui faisant face.

Sans grande difficulté, la noiraude se freya un chemin à l'aide de coups de couteau, et son niveau de combat élevé, malgré son manque de pratique.

Cependant, ses muscles étaient bien développés, étant donné que l'exercice physique soit une des seules choses à faire pour se sauver de l'ennui.

Le plus elle s'enfonçait dans l'immeuble, plus cœur de la femme menaçait de sortir de sa cage thoracique. Heureusement pour elle, ses environs commencèrent à lui sembler familiers, nourrissant son espoir de pouvoir s'évader.

Elle rencontra plusieurs obstacles en tant qu'humains, réussissant à chaque fois de s'en éloigner. Pourtant, Mikasa savait que si cela continuait pour trop longtemps, elle serait tôt ou tard, battue et épuisée.

À son bonheur, elle vit une fenêtre, portail à la noirceur que lui réservait l'extérieur, et son organe vital s'embala. Elle avait suivit le bon chemin, elle avait réussit, et plus personne ne pouvait l'intérompre par devant.

Il lui fallait maintenant seulement trouver une façon de passer la pluie corrosive, ce qui était, selon elle, la partie la plus simple.

Puisque le liquide ne semblait qu'affecter les humains, il ne lui fallait que se protéger en portant quelque chose au-dessus d'elle-même, et le tour était joué.

C'est alors avec détermination que la noiraude brisa la vitre en y jetant son corps, sachant qu'il ne prendrait pas grand temps à régénérer. La porte ayant besoin d'être dévérouillée, se blesser était malheureusement l'option la plus rapide.

𝗠𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝘆𝗲𝘂𝘅 𝗴𝗿𝗶𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant