Je n’ai même pas besoin de chercher une seule seconde que je remarque ma sœur, un homme très pompette à côté d’elle. Elle essaye de le repousser, mais il attrape ses vêtements et essaye de la déshabiller.
Je marche à grande vitesse vers cette scène qui me dégoûte amplement.
C’est ma sœur. Elle a besoin d’aide. Je dois lui sauver la vie. Je vous avoue que depuis que je suis maman, je peux foutre ma santé mental ou ma vie en l’air, je m’en fiche.
-- Eh ! Vieux dégueulasse ! Crié-je au gars.
Il arrête son affaire sur ma sœur, tétanisée. Mon Dieu, heureusement que je suis arrivée à tant, il aurait pu aller beaucoup plus loin que des simples carresses sur ses vêtements.
Je fais signe à ma sœur de partir. Elle court jusqu’à ma voiture où elle s’effondre en larmes. Le vieux, comme’ce à marcher vers ma voiture, voulant à tout prix faire son affaire avec Adri.
-- Oh ! Le vieux ? Pour ton affaire, tu laisses ma sœur tranquille.
Le vieux s’approche donc de moi, et je peux vous avouer, que je suis morte de peur mais je fais comme-ci de rien n’était.
Il m’attrape le poignet, j’essaye de m’enfuir, pour pouvoir retrouver ma sœur dans la voiture et la réconforter. En vain. Il me tient fortement.
Il me traîne dans un coin sans passant, j’essaye de tout mes moyens de m’échappée mais le vieux me donne un gros coup de poing, qui me sonne à moitié.
Ayant compris que je ne pourrais pas bouger, et que j’ai trop mal à la tête pour faire quoi que se soit, je le laisse me déshabiller.
C’est pour Adrianna. C’est pour Adrianna. C’est pour Adrianna.
Une fois que je suis toute nue, il commence par martyriser mes seins avant de rapidement faire son affaire. Prendre son plaisir avec mon corps. Je garde une expression impassible. Regardant dans le vide. Me laissant faire. Comme une poupée. Car c’est comme ça qu’il me prend. Il me prend pour une poupée. Pour son jouet.
Il part, et je me rhabille, comme ci de rien était.
A la voiture, je retrouve Adrianna, qui pleure toujours autant. Putain la pauvre elle est terrorisée.
J’ouvre la portière passager, et prend directement ma sœur dans mes bras.
-- Chut... Adrianna... Ça va aller, il est parti... Calme toi... Je comprend que t’avais peur et qu’il voulait te déshabiller, mais il est parti. C’est du passée. Tu es sécurité maintenant.
-- Merci d’être venue Arianna. Merci de lui avoir dit de me laisser tranquille. Merci d’avoir discuté avec lui.
Je ne crois pas qu’elle se rend compte que je n’ai pas discuté avec lui pour la laisser partir, mais que j’ai donné mon corps à la place du sien. Que je me suis faite violée à sa place. Tout ça par amour.
Je la racompagne chez mes parents, profitant d’être devant mon ancienne maison pour faire un coucou à mes parents. Surtout mon père.
-- Oh, bah alors Adrianna, que t’arrives-t-il ? Demande ma mère à ma sœur, ne faisant pas gaffe à moi.
Je met mon doigt devant ma bouche, puis vais coucher ma sœur dans sa chambre.
Elle s’endort immédiatement.
Quand je redescend là où sont mes parents, ma mère me saute dessus.
-- Elle a quoi ta sœur ? Me demande-t-elle en s’asseyant à côté de mon père sur le canapé.
Je m’assois sur le fauteuil à gauche du canapé avant de lui répondre.
-- Elle m’a appellé, disant qu’il y avait un vieux bourré qui lui faisait peur. Je suis allée la voir. Le vieux voulait lui enlever ses vêtements. J’ai interpellé le vieux. Elle en a profité pour se cacher dans ma voiture et fondre en larmes. Elle a failli se faire violer.
-- Oh non ! Ma fille ! La pauvre ! Intervient ma mère.
-- Il y a une suite non ? Un violeur ne laisse pas partir les gens comme ça. Demande mon père.
-- Après, il allait vers la voiture. Mais je lui ai dis de laissé ma sœur tranquille. Donc il est venu sur moi. Et... il m’a violé. Dis-je, la voix tremblante. Adrianna n’est pas au courant. Rajouté-je.
-- Mh. Adrianna est au lit ? Ma pauvre petite fille. Se plaint ma mère avant d’aller monter les marches pour sureme’t rejoindre la chambre d’Adrianna.
-- Ma petite chérie. Viens là. Je suis désolé. S’exclame mon père en m’ouvrant ses bras.
Je m’y glisse et laisse coulé plusieurs larmes.
Quand je retourne chez Nolan, j’y trouve sa voiture. Enfin rentré.
Je vais directement à la douche, ayant l’impression d’être sale. Très sale.
Au bout de dix minutes de frottement, j’ai toujours cette impression, donc j’arrête et pars pleurer sous mes couvertures.
À force de pleurer, ça me fait tousser. Ce qui réveille Tyron.
Je me lève, les larmes coulant à flot sur mes joues, pour prendre mon bébé dans mes bras et le cajoler.
Il faudra que j’apprenne à mes fils ce qu’est le consentement. Le viol. Et tout ça. Je ne veux pas qu’ils deviennent comme ce vieux crado.
Tyron ne se calme pas. Je crois qu’il ressent que je suis triste. Je me recouche dans mon lit, avec mon bébé toujours dans les bras, lui pleurant, et moi, pleurant et reniflant.
J’entends une porte s’ouvrir, puis des pas dans le couloir, mais je ne m’en occupe pas. Sûrement Nolan qui a ramené une conquête et elle repart.
Mais, je vois ma porte de chambre s’ouvrir, et Nolan entrer dans ma chambre, et se poser au pied de lit, silencieux, me regardant dans les yeux.
Ses yeux sont inquiet et on voit de l’incompréhension dans son regard.
Il prend Tyron de mes bras pour le calmer, avant de le remettre dans son lit, une fois endormi.
Il vient ensuite me voir, s’assoit sur mon lit, à côté de moi.
-- Qu’est-ce qu’il t’arrives ? Me chuchote-t-il
Je ne répond pas. Le laissant dans l’incompréhension.
Remarquant le manque de réponse, il s’allonge à côté de moi, avant de me prendre dans ses bras. Je me retrouve collée contre son torse nu et chaud.
Je profite de cette affection soudaine pour verser les dernières larmes que j’ai en réserve. Quand cette réserve est vide, je renifle en dessinant le tour des muscles de Nolan du bout du doigt, lui laissant un frisson et la chair de poule.
Alors que cette étreinte était réconfortante, Nolan se met à parler.
-- Je sais que tu dois trouver ça bizarre mon affection soudaine là, mais j’aime pas les filles qui pleurent. J’aime pas voir les filles pleurer. Chuchote-t-il contre mon front avant d’y laisser un bisou chaud.
Il laisse plusieurs minutes de silence, pour laisser le temps de me calmer entièrement.
-- Tu veux me raconter ? Me demande-t-il d’une voix soudainement mignonne.
Je secoue la tête négativement.
-- Ça pourrait te libérer d’un poids tu sais ? Se confier, ça fait du bien parfois. S’explique-t-il en passant sa main dans mes cheveux.
Je prend une grosse respiration pour lancer la première phrase.
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Une passion devenu réalité [ TERMINÉE ]
RomanceTOME 1 D'UNE DUOLOGIE ! TOME 2 : Une revenante entourée Arianna, adolescente de 16 ans, a plusieurs passions ; l'alcool, les soirées, fumer mais surtout une en particulier, qu'elle ne divulge beaucoup moin : les bébés reborn. Étant enfant, vers se...