JOSEPH QUINN - LITTLE SPOON

Chapitre 1

FLORIDE / 9H00

Un brin de soleil vint me chatouiller le bout du nez. J'ouvres péniblement les yeux, éblouis, je me cachas sous la couverture. Les oiseaux chantent et les enfants jouent déjà dans la banlieue chic de coconut grove. Je prend mon téléphone posé sur la table de chevet, pas de nouveaux message. Dans un grognement je m'étires et envoies valser la couverture. je me lève enfile un T-shirt et un jogging avant d'ouvrir mes volets. J'ai fait l'erreur une fois de ne pas m'habiller pour le faire et dans ma rue cela avait fait du bruit. Vive la banlieue chic. Mon voisin le plus proche me fit un signe de la main, je lui répondit avec un sourire tout en me frottant les yeux. Il me fallait un café, la matinée était déjà bien entamer et je n'aimais pas ça.

Ton café coulé et le journal du matin ramassé je partit m'installer sur ma terrasse pour profiter du soleil et de la fraîcheur du matin.

Une vague de chaleur était annoncé pour cette semaine du début du mois de Juillet et l'air devenait vite irrespirable. Les nouvelles du journal me donnèrent envie de retourner me coucher "Nouvelle fussiade dans le nord du pays: 2 morts et 1 blessé", "Inflation des prix!" Voilà les deux gros titres de ce dimanche 3 Juillet.

Prise dans ma lecture je n'entendis pas que quelqu'un arrivait dans ma direction.

? : Alors petite marmotte c'est à cette heure là qu'on se lève, dit une voie enjoué au creux de mon oreille.

Je sursauta et renversa ce qui me restai de café sur mon journal et mon jogging.

Eva: MER...credi criais-je, Maya tu ab...

Avant que j'ai eu le temps de finir ma phrase elle me tendit un des gobelets en carton qu'elle tenait, un journal et un torchon qui était posé sur une des chaises.

Maya: Heureusement que je te connais, flipette que tu es. dit elle d'un air moqueur.

Eva: Ah-ah-ah dis-je d'un ton sarcastique en essayant d'éponger le café sur mon jogging et mon journal.

Maya: Rhooo ca va, tu vas pas faire la tête! Je t'ai rapporté un café comme tu l'aimes. dit-elle en me faisant les yeux doux.

En la regardant du coin de l'œil je prit une gorgée de café. Je lui en proposai un mais elle me fit signe en portant son gobelet à la bouche que c'était bon.

Maya prit une chaise et s'assit en face de moi, nous profitions des doux rayons du soleil et de la fraicheur encore un peu présente.

La matinée était déjà bien entamé quand nous quittons la terrasse, le soleil était bien haut dans le ciel et la chaleur commençait a se faire ressentir. Dans le quartier, les voisins était dans leur piscine, les éclats de rire des enfants et des parents raisonnait dans tout le quartier. Je monta à l'étage pour aller faire ma toilette, Maya me suivait comme mon ombre. Elle se posa sur mon lit, ma valise était posé dans un coin de ma chambre, vide.

Maya: tu as pas commencé ta valise?

Eva: non, je passai la tête par la porte de la salle de bain, va peut être falloir que je commence a m'activer! La tienne est faites?

Maya: Bouclée depuis qu'on a reçu le mail avec la date du départ! dit-elle avec un air triomphant.

Je leva les yeux aux ciel et retourna a ma toilette.

Eva: d'aweurs dis-je en me brossant les dents, il est quewe heure?

Maya: Tes parents t'ont jamais dit que parler la bouche pleine était mal poli?

Je fit mine de cracher de lui cracher dessus, c'était sans compter sur ma maladresse et je me bava dessus. Je manqua de m'étouffer et partit cracher ce qui me resta dans la bouche. Ce qui nous fit beaucoup rire.