[VKook] Rock'n Valentin

Tendre réveil

Coucou mes petites plumes, désolé de l'heure tardive mais j'ai eu un petit contretemps, j'espère que vous ne dormez pas encore.

J'en profite pour vous remercier pour vos vues, likes et commentaires, ici ou sur mes autres ff, ainsi que la bienvenue aux nouveaux arrivants car pour une raison qui m'échappe, vous avez été nombreux à nous rejoindre ces derniers jours, alors merci du fond du cœur.

J'espère que ce chapitre vous plaira, bonne lecture.

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Lentement, je me sentais quitter les bras confortables de Morphée et revenir à moi, alors que mes terminaisons nerveuses s'activaient, signe de mon réveil imminent.

Par habitude, je m'étirais les bras, les jambes, avant d'ouvrir mes pupilles chacune leur tour, laissant apparaître des formes qui se transformèrent en objets et finalement en un corps étendu à ma gauche.

Instinctivement, mes orbes s'écarquillèrent, avant de saisir que ce corps était celui de mon beau Valentin, conduisant grâce à sa présente à la plus merveilleuse des surprises.

La veille, redoutant ce moment matinal fatidique, notamment à cause du spectre de la dernière fois, j'avais tenté de rester le plus longtemps possible éveillé. Cependant, mes paupières peu coopératives avaient eu raison de moi.

Au fond, je crois bien que ce que je craignais le plus au monde était qu'il ait changé d'avis pendant son sommeil et que je me retrouve de nouveau seul au monde, sans lui à mes côtés.

Fort heureusement pour moi, il était finalement resté, faisant bondir mon cœur à une vitesse folle dans ma poitrine, tout en tordant mes tripes d'euphorie.

Automatiquement, les images de nos échanges se mirent à jouer dans mon esprit, s'accordant à la perfection avec les ressentis encore bien imprégnés sur et dans mes chairs.

D'ailleurs, mon comportement aguicheur ne m'échappa pas, tranchant avec mon moi habituel, ce qui me provoqua un furieux rougissement aux joues, ainsi qu'un énorme embarras.

Il se pourrait bien qu'après le rapide lavage qui avait suivi notre deuxième jouissance dans la cabine de douche, nous fussions rattrapés de nouveau par ma fougue. De ce fait, je m'étais jeté sur sa bouche, la lui dévorant fiévreusement tel un camé toujours pas rassasié, sans chercher le moins du monde à expliquer mon action.

J'étais tout bonnement incontrôlable. J'avais envie de lui encore et encore, comme un désir insatiable qu'il avait déclenché le soir de notre rencontre, contrastant une fois pour toute avec ma libido passée qui n'avait jamais été très active.

Avec le recul, j'étais conscient que ce n'était pas forcément normal, mais peut-être que c'était le genre de thérapie dont mon âme avait besoin pour guérir. Une ruse afin de me prouver que j'étais plus attirant qu'on ne me l'avait laissé à penser.

Bien entendu, Valentin n'y avait émis aucune protestation et s'y était même donné à cœur joie. Il m'avait pris avec passion sur la paillasse, testant une nouvelle position avec lui, celle de la célèbre levrette qu'affectionnait tant mon ex.

Néanmoins, hormis la similitude de disposition, tout avait été différent, où de toute façon tout était toujours fabuleux, indescriptible, inouï, meilleur, comme à chaque fois avec cet homme.

Je me revoyais encore recevoir ses coups de reins en moi, pleurant d'extase à cause de ma sur-stimulation, avant de croiser mon propre reflet dans le miroir, ne me reconnaissant pas moi-même.

Certes, mon visage était tiré, déformé, mais cette expression n'était aucunement due à une douleur désagréable. Au contraire, celle-ci était le genre de douleur dont j'étais prêt à revivre encore et encore les séquelles physiques, juste pour éprouver de nouveau cette allégresse.