La vida es mejor contigo | Tome II

|Chapitre 26

— Tu crois que ça va, comme ça ? me demande ma copine en se retournant.

Je souris en l'observant. Elle porte une très jolie robe fleurie qui lui va comme un gant.

Ses cheveux sont attachés en une demi-queue et deux mèches bouclées retombent de part et d'autre de son visage.

Quant à son maquillage, il est très léger mais font ressortir ses yeux brillants que j'aime tant.

— Tu es magnifique, mi amor, je lui assure.

Elle me sourit en me remerciant et attrape son sac. Je la regarde enfiler ses chaussures à talons en jouant avec mes clés entre mes doigts.

J'essaye de ne rien laisser paraître mais j'appréhende sérieusement les retrouvailles avec mes parents. Et quelque part, ça me rend triste car ce sont mes parents, ceux qui m'ont élevé et avec qui j'ai vécu durant presque toute mon enfance et mon adolescence, et pourtant, je n'ai pas spécialement hâte de les revoir.

— C'est bon, je suis prête, me prévient Luna, me sortant de ma rêverie.

— Okay, allons-y.

J'ouvre la porte d'entrée et nous sortons de la résidence, sous le regard attentif de Eclipse qui doit sûrement espérer une balade.

— Hey, Matteo, m'interpelle ma petite amie.

Je glisse mon regard sur elle en claquant la porte derrière nous. Je sais qu'elle est en train de lire en moi et cela ne me dérange pas car j'aime le fait qu'elle me connaisse presque mieux que moi-même.

— Tout va bien se passer. Et puis, au pire ce sera bizarre mais ça ne durera pas longtemps. Ce sont tes parents et même s'ils ne le montrent pas forcément bien, ils t'aiment.

Je hoche la tête, essayant de m'en convaincre. J'inspire profondément puis saisis la main de Luna pour me donner de la force.

— Je t'aime tu sais, continue-t-elle.

Mon cœur se gonfle à l'entente de ses mots. Je me tourne vers elle et l'embrasse délicatement, savourant ses délicieuses lèvres.

— Je t'aime encore plus, principessa mia. Je te donnerais ma vie, je lui souffle, nos fronts collés l'un à l'autre.

Et je le pensais sincèrement. Elle était là pour moi, et je ne l'en aime que plus, si cela est encore possible.

* * *

Main dans la main, nous traversons le hall de l'aéroport à la recherche de mes parents.

Je n'ai pas encore reçu de messages de leur part m'indiquant où ils se trouvent exactement donc nous regardons tous les passagers attentivement, ce qui nous vaut quelques regards interrogateurs de certains.

Au bout de dix minutes à marcher à travers tout le hall, nous décidons de nous assoir sur un banc en attendant.

— Tu ne veux pas leur envoyer un message ? Ils doivent sûrement être en train de récupérer leur valise.

Je hoche la tête et saisis mon téléphone.

💬

Papa

Vous êtes où ?

💬

— C'est fait, dis-je en rangeant mon téléphone dans ma poche.

Je passe mon bras autour des épaules de ma copine pour l'attirer contre moi, tout en scrutant l'espace devant nous, y cherchant mes géniteurs.

Les minutes passent et toujours rien.