Little Story fall

Tower Bridge

Soudain, je vis Tower Bridge émerger du brouillard, le seul pont de Londres. Il était éclairé de toutes part, quel spectacle magnifique! Cet endroit me faisait réfléchir, car tout était calme. Je venais souvent sur cette petite route pour me détendre, mais cette nuit-là n'était pas la meilleure. il y avait une ambiance inhabituelle qui me fis tressaillir. Il faisait nuit, froid, on avait du mal a distinguer la lune à cause du brouillard. La pluie tombée sur le parapluies qui n'étaient pas nombreux. On pouvait apercevoir dans le brouillard lugubre, les conducteurs de voitures qui roulaient rapidement pour rentrer chez eux... C'est vrai, il se faisait tard mais je ne pouvais pas et ne voulais pas rentrer chez moi. 

Précisément à 23h02, un cri strident d'un homme retentit dans une bonne partie de la ville, il me donna la chair de poule et cela venait du pont. Ce pont majestueux, si magnifique. Comment expliquer ce sentiment étrange qui montait en moi ... C'était un mélange de crainte, d'angoisse, d'anxiété, de frayeur, de panique, de terreur... Tous ces sentiments se réunirent en un seul instant. De la route où je me situait, on pouvait voir la silhouette anormale d'un homme qui continuer a hurler, on aurait dit qu'il souffrait. Une souffrance que l'on arrivait à ressentir grâce au cris qu'il poussait. Malgré la distance je pus le décrire: il avait des cheveux qui descendaient dans le cou, un tee-shirt trempé à cause de la pluie et un pantacourt troué à cause des ronces qui l'entouraient. Il rampait sur le sol, hurlé, la boue salissait ses vêtements. Je ne sais pourquoi, ni comment, mais jambes se mirent à courir dans sa direction! Impossible de les arrêter ! Je ne voulais pas, j'avais peur, ses cris stridents me glaçais le sang, mon cœur accélérait je devenais un cachet d'aspirine, je devais affronter ma peur. Quand j'arrivais à sa hauteur un petit« Bonjour » était sortie de ma gorge nouer et aprés et après réflexion je ne devais pas forcément affronter cette peur ce n'était pas si grave mais mes jambes étaient clouées au sol impossible de bouger et ma voix blanche plus rien, plus un mot. Les mots se cognés aucun ne sortait j'étais muet. L'homme toujours à terre se mis à hurler encore plus fort son torse se bombait, se dégonflait et... je ne sais pour quelle raison mais ... ses habits se déchirés. Il commencé à être dévisagé, je veux dire que son visage changeait. Sa mâchoire grossissait, ses oreilles s'allongeaient, son dos se recouvrait de poils longs qui frisaient, son torse avait de nouveau gonflé. Il respirait fort tellement fort que j'arrivais à confondre ma respiration avec la sienne. Puis dans la minute suivante ses vêtements se déchirèrent et tout s'arrêta. La pluie, les nuages se dissipèrent et là devant une lune aussi ronde qu'une boule de noël, je compris. Toutes ces légendes disaient vrai, le loup-garou qui rodait dans Londres. Les journaux qui parlaient d'une bête sauvage dans Londres... Je pouvais sentir son souffle à côté de moi. Il avait un œil de faucon, ses mains poilues comme un chimpanzé et il avait une gueule de loup. Il s'apprêtait à bondir sur moi le seul homme qui avait eu l'audace de venir à lui. Le plus vite possible je pris mes jambes à mon cou. Il bondit, chacun de ses sauts faisait un mètre et moi chacun de mes pas faisait 50 centimètres. J'avais l'impression que le temps ralentissait ... Chaque instant était précieux, chaque seconde...

Ma vie devait-elle s'arrêtait ainsi ?

Dévorait par un loup-garou ?

Est-ce la mort que j'espérais ?

J'entendis une voix familière, douce, agréable... Une main passa sur mon épaule :

-Dylan, réveille-toi tu vas être en retard.