Chapitre 3. La maîtresse et son patron.

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Une semaine plus tard

Chloé se presse de boutonner sa chemise puis, elle enfile sa jupe taille crayon.
La jeune femme attacha ses cheveux d'une queue de cheval tout en remettant en place sa chemise.

- Pourquoi tu es si pressée ? On a tout le temps tu sais ! Lui lança Mathis tout en remontant le col de sa chemise.

- Je sais. Répondit la jeune femme en enfilant ses escarpins noirs vernis.

Une fois ses chaussures enfilées, elle se redresse et remit ses vêtements en place une dernière fois. Chloé s'apprêtait à sortir mais, se retourne vivement lorsque la main de son patron lui saisit le poignet.

- C'était super ! Sursurra-t-il au creux de son oreille.

- Mat... on ne peut plus continuer comm...

- Non Chloé. Lui interrompt-il l'empêchant ainsi de continuer.

Il lui attrape ses lèvres l'entraînant dans un baiser fougueux. La jeune femme essaya de se défaire de son emprise, sans succès. Au contraire, il la resserra contre lui renforçant ainsi leur baiser.

Ce contact est vite interrompu lorsque quelqu'un frappa à la porte.

- Mon chéri tu es là ? Je peux entrer ?

La voix de son épouse s'éleva à travers l'épaisseur de la porte. Sans même attendre une réponse les deux amants se séparent brusquement en sentant la porte s'ouvrir.

Emma la femme de Mathis apparaît dans l'embrasure de la porte, la maîtresse essuya ses lèvres dans une tentative désespérée de cacher son malaise. La femme s'avance vers son mari et attrape ses lèvres.

- Bonjour Chloé. Lance-t-elle quelques secondes après avoir embrasser son mari dans un long baiser.

- Bonjour madame Fost.

- Qu'est....qu'est-ce que tu fais là ma puce ?

- Tu peux demander à ton assistante de nous laisser s'il te plaît mon cœur ?

Elle observa Chloé de la tête aux pieds avec méfiance.

- Ce n'est pas la peine, je vais y aller de moi-même.

La brune attrapa la pochette posée sur le bureau de Mathis puis elle quitte la pièce.

Elle s'asseya sur son bureau, derrière son écran, répondait aux mails de monsieur Fost et confirmait ses rendez-vous cependant, les pensées lui remplirent la tête, Chloé ne pouvait s'empêcher de se remémorer ce baiser. Elle se sentait impuissante, toutes les fois qu'elle se décidait de mettre fin à cette relation, Mathis trouvait toujours un moyen pour l'en empêcher.

Elle trouvait cette relation intense, passionnelle et surtout dangereuse, par le fait que son patron ait une vie bien rangée, elle ne voulait surtout pas briser cela. La jeune femme devrait absolument trouver un moyen d'y mettre fin avant que ça ne dégénère.

- Bonjour mademoiselle Perret !

- Bonjour monsieur Roger, vous êtes là pour monsieur Fost ?

- En effet, nous avons un rendez-vous , j'espère qu'il n'a pas oublié.

- Non, je ne pense pas, mais je vais quand même le prévenir de votre présence.

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