Chapitre 12

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Je m'explose la main sur le mur, cet excès de violence ne me ressemble pas du tout, moi qui refuse de faire mal à une mouche. Je ne me reconnais plus.

L'attente a l'hôpital est interminable mais le côté positif c'est que j'ai fait enragé Sulivan.
J'ai fini par m'endormir de fatigue a force de pleurer. Mais j'ai été réveillé par une douleur lancinante dans la main. Elle était gonflé et bleu. Quelle idée j'ai eu.

Alan ma emmené d'urgence pour des soins, contre l'avis de Sulivan qui se fichait éperdument de ma condition.

La doctoresse est gentille, elle prend le temps de me faire passer des radios et examine ma main sous tous les angles.

_ Ce type du FBI se croit tout permis. Non mais vraiment, empêcher une jeune femme de recevoir des soins.

Elle connaît Sulivan ? Comment ?

_ Excusez moi, les internes sont de vrai pipelette et j'ai déjà eu affaire à lui, un homme détestable.

_ Oui, je suis bien de votre avis.

_ Il m'a demandé où plutôt imposer de me dépêché, autant vous dire que je vais prendre tout mon temps.

Je souris en voyant son air fière et joueur. J'apprécie se qu'elle essaie de faire mais cela ne fait que retarder un énième affrontement avec le FBI.

Une fois ma main couverte de bandage, je suis rapatrié au poste dans la voiture de Alan, accompagnée par Sulivan. L'ambiance est glacial. Je sens bien que Alan est tendu.

_ Je suis désolé.

C'est plus fort que moi, il faut que je m'excuse de mon geste.

_ Je suis désolé de mettre fait mal. Ça ne me ressemble pas d'habitude.

_ Vous n'avez pas à vous excuser. Me dit Alan. Vous êtes mise sous pression et devez gérer les états d'âme de vos amis en plus des votre. Votre situation n'est pas enviable.

Même si il le dit pour moi j'ai l'impression qu'il s'adresse à Sulivan. Il lui jettes de rapide coup d'œil et à bien insisté sur les mot "pression" et "pas enviable"

_ Je ne rentrerai pas dans votre jeu Bloomgate. Elle fait partie d'une affaire d'état. Nous somme libre de faire comme bon nous semble.

Je me retiens vraiment de lui répondre. Je me mord la joue et ne prononce pas un mot.

J'ai passé huit heure de plus en cellule avant se me faire interrogé une énième fois. Mes réponses reste les même, malgré la fatigue, malgré la douleur, malgré la tristesse, malgré la colère.

C'est au bout du rouleau que je finir par m'effondrée en pleure dans les bras de Jessy.

Je n'ai plus envoyé de message à Jake durant les deux mois qui ont suivi. J'ai peur de finir par faire une boulette.

Mais nous voilà fin décembre, Noël approche et, bien que je ne sache pas pourquoi, j'espérais faire Noël avec lui. J'étais bien trop positive sur notre situation. Noël se résumera cette année à manger du saumon fumé devant des films d'animation et des films romantique. Le genre de film qui passe en France sur M6. Un peu nul mais que personne assume de regarder quand même.

J'ai passé Thanksgiving dans la famille de Jessy. C'était adorable de leur part mais j'ai décliné pour Noël. C'est une fête de famille, plus important que Thanksgiving pour moi. J'aimerais le passer avec ma mère mais j'ai interdiction de sortir du territoire. Je suis traité comme une terroriste. J'ai pourtant négocier durant des jours, mais cette année, pour la première fois, je passerais Noël loin de ma maman.

Je te retrouverais toujours.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant