Lorsque j'étais à l'école, le lendemain, ma sœur m'envoya un message. 'J'arrive te prendre en taxi.' Et, mon cœur battait, car je savais que quelque chose clochait.
J'étais donc immédiatement montée dans le véhicule à son arrivée, séchant le reste des cours de la journée et la suivant vers un hôpital.
Dès que l'on descendait, je lui demandais, 'ça va ? Pourquoi sommes-nous ici ?'
'Je veux avorter.' Dit-elle, 'mon copain... enfin... je ne pense pas que ce soit le bon... '
'Tu n'as pas peur ?'
'T'inquiètes !' Me Répondit-elle, 'je suis déjà passée par là.' Ainsi, je m'étonnais de découvrir un côté de ma sœur que jamais encore, je n'avais connu.
Devrait-on même parler de l'avortement ? Pendant mon parcours scolaire, j'en ai eu des amies qui ont en fait.
Et, je ne me permettrais pas de le juger, car, je n'avais point pu me retrouver dans une situation qui aurait permis que je sois enceinte pour savoir ce que cela fait à un si jeune âge.
Mais, je réalise une chose, c'est un pêcher qui a emmené à ce chemin-là à certains moments. Oui, à certains moments, parce que, n'oublions pas qu'il y a des personnes dont les grossesses sont si médicalement compliquées qu'on leur demande de choisir entre elles et leurs bébés.
J'entends beaucoup les gens dire, personne n'est parfait. Cependant, vous rendez-vous seulement compte qu'au lieu de reconnaître nos erreurs, on prend pour excuse le fait que l'homme n'est pas parfait ?
Vous souvenez vous que le roi David avait assassiné un homme dont il avait pris la femme ? Qu'avait-il fait lorsque Dieu envoya vers lui un prophète pour le réprimander ? Il avoua sa faute et se repentait. (2 Samuel 11:1-11, 14-17, 26-27)
Dans cette génération, on manque grandement de repentance. Ainsi, cela nous coûtera malheureusement beaucoup. On compare nos pêchers à ceux des autres, nous disons que de toute façon, ils font pires que nous. Mais, où est l'amour de Dieu dans tout cela ?
Au lieu de pêcher inconsciemment, on pêche parce que l'on ressent la paresse de fuir devant la tentation ou de résister.
Finalement, on ressent plus d'amour envers des hommes qui nous mène à pêcher qu'envers Dieu.
On sait rester fidèle envers nos conjoints, mais pas envers Dieu. On court après l'amour des hommes, mais pas après le chemin du Seigneur.
On entretient nos partenaires, mais pas notre relation avec le Seigneur.
On se fait beau, belle, pour nos rendez-vous avec nos partenaires, mais on n'entretient pas notre temple spirituellement afin que l'esprit vienne y siéger. Comme Il le désire tant.
Oh si seulement vous saviez comme Dieu vous aime. En réalité, moi-même, j'ai du mal à m'en rendre compte tellement, cela est surnaturel.
Mais, sachez juste que l'argent, le sexe, et toutes ces choses, Il les a faites et permise pour nous. Seulement, en y mettant des règles. Pourquoi ? Pour que justement tout ce qui se passe aujourd'hui ne se passe pas.
Hélas, notre faim et notre égoïsme peuvent vraiment devenir nos maîtres à certains moments.
J'avais donc patienté avec elle, pendant qu'elle me racontait les tracas de sa vie amoureuse. Ensuite, elle me demanda, 'et toi ? Y'a-t-il quelqu'un dans ta vie ?'
'Franchement... vos histoires... et surtout celle des parents ne me donnent aucunement l'envie de rencontrer des gens.' Lui fis-je savoir.
'Ça va... ' roula-t-elle les yeux, 'papa aime maman... et il nous l'a prouvé.'
Et, je haussais les sourcils, 'comment ? En la trompant avec des filles de ton âge ?'
'Ça... c'est pour ça que tu n'as personne dans ta vie !' Affirma-t-elle, 'on appelle ça des erreurs. Tout le monde en fait.'
'Es-tu sûre que si maman trompe papa, les choses seraient pareilles ?'
'Ma chérie... ' riait-elle, 'dans quel monde vis-tu ? Nous sommes des femmes ! C'est à nous de nous battre pour garder nos hommes.'
'Si seulement on pouvait avoir la même motivation pour Dieu. Dans la Bible, il est écrit que nous sommes l'épouse, alors... au lieu que ce soit l'homme ici qui fasse comme bon lui semble, c'est nous qui attristons l'Esprit Saint... '
'Parce que tu l'as cette motivation ?'
'Non... je n'ai plus la motivation pour quoi que ce soit. Je ne vois pas de but à ma vie. Je ne sais même pas ce que je veux devenir.'
'Parce que tu n'as personne dans ta vie !'
'Arrête de tout ramener aux hommes, je t'en prie.'
'Prunelle, il... '
'Mademoiselle... ' vint nous interrompre une voix. 'Vous pouvez venir.' Dit l'assistante du docteur.
On entrait donc dans le bureau et à l'intérieur, ma sœur s'exprima la première, 'bonjour... ma mère vous a ordonné ce qu'il fallait faire, n'est-ce pas ?' Et, je la regardais, surprise que maman ait sa main dans tout cela.
Mais, je restais silencieuse, observant ma sœur être le propre maître de sa vie. Moi, je rêvais de quelque chose d'autre. D'une vie différente. Je savais que nous pouvions mieux offrir à la vie que ça.
Néanmoins, quoi ?
Où était donc cette sensibilité que je recherchais ?
Quelque temps après, ce jeune au lycée a eu son bac et est partie loin.
J'étais en colère. Ainsi, à ce moment, j'ai commencé à sortir pour boire et à me droguer encore plus. Il me manquait. Aussi, je regrettais d'avoir été une femme autant blessée.
Jusqu'à ce jour où la peine était si grande que j'allais trouver ma mère dans la cuisine, 'maman ?'
'Ma prune ?'
'Te souviens-tu de... cet homme où nous étions partis nous faire initier ?'
'Oui ?'
'J'ai... enfin... j'ai l'impression que rien ne va dans ma vie. Est-ce que l'on pourrait y retourner.'
'Hum... ' Jubilait-elle, 'j'ai rencontré quelqu'un d'autre. On ira chez elle. C'est une femme. Elle a fait un travail tellement bon que ton père traîne de moins en moins avec les jeunes filles qu'il rencontre dehors.' Commenta-t-elle.
Ainsi, nous les humains, nous voyons bien que notre soif ne s'estompe jamais par ces choses.
Ma mère et moi avions vagué d'endroits à endroits, car jamais, on était satisfaite.
Jésus avait dit à cette femme qu'Il rencontra près d'un puit qu'Il a de cette eau qui fait en sorte que l'on ait plus soif. (Jean 4:3-42)
De ce fait, nous, au lieu d'aller à cette source, on faisait les paresseuses et l'on s'arrêtait à des ruisseaux d'eau sales pour y boire. Nous causant parfois d'être malades.
J'avais tout fait à cet âge. Lavage de corps, marche dans la forêt, lavage de sexe, bain de vapeur aux feuilles, même un enterrement. Ensuite, savez-vous ce que cela m'avait apporté ? Rien.
Oh non, ne soyons point hypocrites, cela m'avait apporté des rêves érotiques constants, de la dépression, une soif et dépendance intensive de ces choses-là. Une faiblesse spirituelle.
En effet, je me réveillais des matins avec des blessures sur le corps, preuves de batailles nocturnes dont je ne me souvenais même pas.
Mais, ça, ça ne nous faisait qu'encore plus retourner là-bas. Car, on ne voulait pas ouvrir les yeux et accepter que ce que nous faisions était mal.
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Ma Foi À Rude Épreuve.
EspiritualJ'ai grandi dans une famille brisée et j'avais l'impression que mes parents se mettaient un voile sur le visage pour ne pas voir la vérité en face. Plusieurs fois, j'ai cherché Dieu et de nombreuses fois, j'ai abandonné. Et à mon grand étonnement...