'Tu montes ?' Lui proposais-je, arrivant au bout du chemin.
Et il hésita fortement avant que je n'insiste.
Paul me suivit donc dans mon appartement. Ensuite, je lui priais de s'asseoir et de se mettre à l'aise pendant que j'allais me laver la peau de cette odeur obscure d'hôpitaux.
En général, je ne faisais jamais cela avec quiconque. Rarement même, j'autorisais à des hommes autres que mes amis d'être dans la maison lorsque je me douchais ou dormais. Mais, avec lui, je me sentais confiante.
Je revins donc, et je tombais sur son sourire. Il me proposa, 'tu voudrais que l'on sorte manger ?'
'Je vais nous préparer quelque chose.'
'Préparer ?' S'étonnait-il.
'J'ai essayé d'apprendre depuis que je vis seule... mais si tu préfères... '
'Oh, non ! Ce serait un plaisir.'
Et, j'allais de ce fait en cuisine. La pièce dans laquelle je concoctais mes délices était ouverte. De là, pendant que je suivais à la lettre une recette sur marmiton, on continuait de converser sur le bon vieux temps.
Ensuite, après avoir mangé, il affirma, 's'était très bon.'
'Merci... '
'Qu'est-ce qui se passe maintenant ?'
'Comment ça ?'
'Je vois dans tes yeux un appel au secours.' Lorsque devant mon silence, il poursuivait, 'Tu sais... après le premier jour de notre rencontre... j'ai commencé à beaucoup plus prier. Tes lèvres ont été comme un rappel de Dieu que je devais garder espoir. Je l'ai fait et ma vie a changé. Peu à peu, un simple jeune homme, négligé et abandonné par ses propres parents, a été nettoyé par Dieu.'
Et une larme coula sur mon visage, 'tu as été abandonné ? Pourrais-tu m'expliquer ?'
'Prunelle... je suis Paul... ce jeune homme que tu as détesté sans raison au lycée, pourtant que tu as aimé lors de notre rencontre à l'orphelinat.'
'Tu es... ?'
'Oui. Au lycée... parce que je n'avais jamais pu oublier le prénom que criaient tes maîtresses jadis, j'ai commencé à chercher qui était cette fille qui se prénommait de la même façon que mon attachement d'enfance. J'ai fait des recherches et en voyant où tu avais fait ton primaire et qui était ta famille, j'ai su que c'était toi. Tu as changé ma vie, Prunelle.'
'Voici donc d'où venait cette impression que je te connaissais depuis bien longtemps. Mais qu'importe, tu as vécu l'opposé de ce que j'ai vécu... '
'Pourquoi dis-tu ça ?'
'Après notre rencontre à l'orphelinat, l'épreuve m'a poussé à abandonner Dieu. Enfin... j'ai cru qu'Il était fatigué de mes prières alors, j'ai cessé de prier. Et... lorsque j'ai cessé de prier, le désespoir m'a très vite rattrapée. Je n'y croyais plus vraiment, j'avais simplement peur de m'avouer cela.'
'Et aujourd'hui ?'
'Je ne sais pas. Lorsque j'étais petite... je le voyais comme un ami, mais en graissant, je me suis rendu compte qu'en fait, qu'est-ce que Dieu ferait de nos histoires à deux balles ?'
'Qu'est-ce que tu racontes, Prunelle ? Ça ne peut pas être toi qui es en face de moi. Pourquoi laisses-tu la mort avoir raison de toi ?'
'Je suis déjà morte depuis bien longtemps !'
'Eh bien, Jésus-Christ ressuscite les morts. Et, tu ne devrais pas penser que Dieu serait fatigué de t'entendre prier autant de fois que tu le veux. Les Saintes Écritures nous recommandent même de prier sans cesse. Tu ne devrais pas non plus dire que Dieu s'en fout de ce que nous vivons, à plusieurs reprises, Il est descendu du ciel afin de marcher devant Ses enfants. Comme lorsqu'Il est descendu d'un arbre pour marcher devant le roi David.' (1 Thessaloniciens 5:17), (2 Samuel 5 :24)
'Vraiment ?' M'étonnais-je, 'est-ce que tout ce que tu dis est vrai ?'
'Ne lis-tu pas la Parole ?'
'Je lis les psaumes de prières... de temps à autre.'
'N'étudies-tu pas La Parole ?'
'Le devons-nous ?'
'Il y a cette histoire d'un homme qui lisait la Parole et ne la comprenait pas. Le Saint-Esprit avait ainsi conduit à lui un disciple du Seigneur dans le but de lui expliquer quel est le message laissé par Le Très Haut.' Expliquait-il. 'Tu sais... le Saint-Esprit est notre enseignant... et s'il y a un enseignant, c'est qu'il doit y avoir un apprenant et des niveaux à franchir. Des examens à passer... puis lorsque nous ne sommes pas éduqués... eh bien, nous devenons rebelles, sauvages... ignorants... Le Seigneur déclare à ce propos que son peuple périt par faute de connaissances.' (Actes 8:30 -39), (Osé 4:6-8)
Et, je ne dis rien, lorsque quelqu'un vint frapper à la porte, m'étonnant grandement, car je n'attendais personne.
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Ma Foi À Rude Épreuve.
SpiritualitéJ'ai grandi dans une famille brisée et j'avais l'impression que mes parents se mettaient un voile sur le visage pour ne pas voir la vérité en face. Plusieurs fois, j'ai cherché Dieu et de nombreuses fois, j'ai abandonné. Et à mon grand étonnement...