Chapitre 13

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La nuit fut courte mais relativement bonne suite à mon escapade avec Charles. J'avais pu dormir convenablement quelques heures sans pour autant supplier Morphée. Mon réveil se fit à la lueur du jour aux alentours de six heures du matin. Oui, effectivement que je me couche tôt ou pas, je suis toujours aussi matinale. Cela m'avait permis de peaufiner mon discours concernant la course de ce week-end. Je devais rendre un brouillon à la maman d'Anthoine qui devait nous rejoindre dans la journée afin de voir avec moi ce qu'il en était. J'appréhendais à vrai dire. Cela faisait un certain temps que je ne l'avais pas vu. A vrai dire plus de sept ans. J'avais appris le décès d'Anthoine par le biais des médias. Ce jour-là, cela m'avait replongé parmi l'histoire de mon frère et j'avais été particulièrement affectée. J'avais fait livré des fleurs  par respect premièrement pour Anthoine mais aussi pour sa famille. Ils avaient été présent pour moi lors du décès de mon frère et je me devais de leur rendre la pareille.

Je sortis de mon motor-home aux alentours de 8 heures afin de me rendre au réfectoire rejoindre Carla pour prendre un petit déjeuner avant les réunions du matin. Je m'étais habillée relativement léger car les températures annoncées étaient relativement hautes pour la journée et je ne voulais pas crever de chaud dans les bureaux de la FIA pour les prochaines heures.

 Je m'étais habillée relativement léger car les températures annoncées étaient relativement hautes pour la journée et je ne voulais pas crever de chaud dans les bureaux de la FIA pour les prochaines heures

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Quand je me rendis enfin à l'intérieur de la salle pour manger, je vis Carla au loin déjà assise au téléphone. Son petit-déjeuner était déjà servie devant elle, j'allais donc chercher le mien afin d'ensuite la rejoindre. Je fis simple, prenant quelques fruits, un jus d'orange pressé et un café noir sans sucre. J'étais habituée à boire mon jus d'orange à moi mais celui qui se trouvait ici n'était définitivement pas pareil. Je rejoignis Carla à table au moment où cette dernière raccrocha :

- Hello mademoiselle, que me vaut ce sourire de bon matin ?

- Bonjour à toi aussi Carla Ferragni, tu préfères peut-être que je te tire la gueule ?

- Je te reconnais mieux comme ça, me fit-elle en rigolant. Oui j'ai mauvais caractère et j'aime bien répondre du tact au tact.

- Enfin toutes les deux ! J'ai l'impression que ca fait une éternité qu'on n'a pas pu se parler uniquement toi et moi.

- Exagères pas, faut dire à Estéban de te lâcher aussi lui dis-je lui envoyant un petit pique au passage. Il faut dire que le jeune homme ne l'avait pas lâcher depuis notre arrivée et je rigolais dès que je les voyais parler ensemble. Je soupçonnais de la part du français de la drague dans l'air.

- Mais n'importe quoi, on est amis ! Qu'est-ce que tu me racontes Malia ?!

- Oui à d'autres, lui fis-je remarquer en lui faisant comprendre que j'y croyais pas un mot. J'avalais un bout de fraise lorsque la porte du réfectoire s'ouvrit. Il devait à peine être 8 heures 30 du matin, on savait pertinemment que la totalité des pilotes étaient en réunion vu qu'on entamait les essais demain et que toutes les équipes se préparaient. 

Vivre et non survivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant