5- Indépendance

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Fitz

Nous venions tout juste de terminer de mangé, qu'on devait déjà repartir.

-Papa. Dis Muse.

-Oui ma chérie ?

-On y va, je suis fatigué, je dois dormir.

-Très bien, fait attention sur la route Fitz et surtout reposer vous bien m. Donne moi des nouvelles de ton père aussi. On se voit vendredi prochain ?

-Oui sans soucis !

-Superbe.

Je ne connais pas son père personnellement mais il prend toujours des nouvelles des autres, il est présent et ma toujours aidé. Quand j'avais plus d'argent il m'en donné. Malgré ma faible paie il me donnait de l'argent à côté que je puisse mangé.

C'est même lui qui paye mon appartement. Je n'ai pas assez entre tous les frais médicaux et moi. Je dois faire un choix et ce choix est pour ma mère. son père est au courant de mon passé en ne me juge pas à ça. On à tous un passé qu'on essaye de caché mais ça finira par éclater. Malgré mon indépendance j'ai besoin de son aide pour mes besoins.

-Bonne nuit, je passerais sûrement lundi j'ai des trucs à récupérer. Dis-je.

-Sans soucis ! Me répondît-il.

-Au revoir.

Sur ses dernières paroles nous nous dirigeons vers la porte et sorti.

Nous étions dans la voiture depuis déjà une heure, nous arrivons bientôt.

-Fitz ?

-Oui ?

-Pourquoi tu travaille pour mon père hormis l'argent ? Demanda t-elle.

-Tu as ta réponse dans la question. Lui répondis-je.

-Tous ça pour l'argent ? Tu risque ta vie pour de l'argent sérieusement ?

Mes mains se crispent sur le volant et elle le remarque. C'est un sujet sensible que je n'arrive jamais à contrôler la fin de la discussion.

-J'aurais choisi je serais pas là en ce moment là, je fais ça pour ma mère je ne sais pas ce que je ferais demain ou dans un an, mais Dieu sais de quoi est fait l'avenir. Lui dis-je.

-Tu fais tout ça pour ta mère ?

-Oui.

-Pourquoi mon père dit que c'est pour ton père ?

-Ça ne te regarde pas.

-Pourquoi?

-Le seul truc que tu dois savoir c'est que mon père est malade. Les autres choses ne te regarde pas.

Elle se tue voyant que je n'en dirais pas plus. J'ai horreur de parlé de moi à qui que ce sois. De me confier ou même parlé tout court est compliqué. Mon père me dit toujours de me la fermer quand je parle.

Quoi que je fasse avec lui je suis critiqué de sa part. Avoir un père alcoolique est plutôt pratique quand tu veux savoir la vérité.. Il dit tout ce que il pense même quand on ne lui demande pas.

Comment avoir une vie normal à partir du moment où y'a vie ressemble à celle d'un enfant non voulu, que tu as eu de l'amour mais peu. A peine à vrai dire. Tout est compliqué la bas.

Une maison d'enfance renferme tout une vie obscure.

J'ai l'impression qu'on ne m'écoute pas.

Des erreurs j'en ferrais sûrement d'autres.

Les yeux rivés sur le vide, l'impression d'être dans un autre monde à celui des autres.

On se retrouvera en plongea dans un trou noir. N'est-ce pas ?

Après tous on se retrouvera bien un jour.

-On est arrivé depuis déjà cinq minutes tu comptes sortir de cette voiture ?

J'étais absorbé par ses pensées que je n'en ai rien vu.

-Oui désolé j'étais dans mes pensées.

-Je vais me coucher. Bonne nuit.

-Bonne nuit.

Je sorti de la voiture en même temps de prononcé ces dernières paroles.

-Tu fais quoi ?

-Je met à charger la voiture.

-Très bien.

-Va te coucher il est tard.

-Tu n'est en aucun cas mon père.

-Très bien princesse. Dis-je sur un ton ironique.

-Bonne nuit.

-Demain sois levé pas tard on part à quatorze heures.

-On ne devais pas partir que dimanche ?

-C'est à quatre heure d'ici.

-Tres bien.

-L'hotel est réservé. Dis-je en refermant la porte du garage, en lui lançant un regard.

-A demain. Me dit-elle avant de monté les marches.

-Bonne nuit.

ADDICTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant