|Chapitre 27

184 10 2
                                    

— Cette couleur c'est mieux non ? me demande ma petite amie en me désignant un échantillon de peinture.

— Ah oui, j'aime bien.

— Ou elle, propose-t-elle en pointant du doigt un autre échantillon.

— Non, je préfère celle-là.

— Oui tu as raison, dit-elle. On la prend ?

J'acquiesce et prends de pot de peinture de cette couleur pour les déposer dans le cadis.

— Il faut qu'on prenne du blanc, je lui rappelle.

— Ah oui c'est vrai ! s'exclame-t-elle. Un pot ou deux ?

— Deux, on en a besoin pour pas mal de murs.

Elle hoche la tête et les prend.

— Je crois qu'on a tout, dis-je en regardant le cadis rempli de pots de peinture et d'outils pour bricoler.

Nous nous dirigeons donc vers les caisses pour tout payer. Une fois cela fait, nous rangeons tout dans le coffre de la voiture et démarrons en direction de notre maison en plein travaux.

Aujourd'hui, nous avons décidé de nous attaquer à notre future chambre. Nous allons pouvoir la peindre, la décorer et l'agencer comme nous le souhaitons, pour qu'elle nous ressemble vraiment, et j'ai vraiment hâte de commencer.

Il faut d'abord que nous appliquions la couche de peinture blanche pour ensuite rajouter les couleurs. Pour cela, nous nous sommes habillés de nos vêtements de travaux pour ne pas risquer de salir à vie nos habits habituels.

Je regarde Luna appliquer la peinture, très concentrée. Nous sommes dans notre chambre, celle dans laquelle nous passerons nos nuits, dans les bras l'un de l'autre. Je souris à cette pensée.

Alors que je m'apprêtais à tremper mon rouleau dans le bac qui contenait la peinture, je remarque que Luna en a déjà sur le nez et la joue. Je ris, ce qui attire son attention. Elle me regarde en fronçant des sourcils.

— Tu as de la peinture sur le visage, je m'esclaffe de rire. Attends je vais te l'enlever.

Une meilleure idée me vient. Je ris intérieurement en pensant à ma blague. Je passe ma main sur sa joue, mais au lieu de lui retirer les traces de peintures, je lui en fait une autre. Elle s'en rend compte rapidement et me fusille du regard alors que j'éclate de rire, fier de moi.

— Hé ! râle-t-elle. T'es pas gentil ! boude-t-elle.

Elle croise ses bras sur sa poitrine et fait sa petite tête de bébé énervé. Évidemment, je suis faible, alors je succombe.

— Moh... Mon amour... dis-je en m'approchant tout en contenant mon rire.

Elle décroise ses bras et et me fait une trace sur la joue. Elle se tord de rire, fière de sa petite vengeance, tandis que j'hausse les sourcils, faisant mine d'être outré. Je ne perds pas de temps et place des mains sur sa taille pour lui faire des chatouilles. Elle essaye de se débattre tout en riant aux éclats, provoquant mon rire. Je finis par la laisser tranquille et nous retournons à notre peinture.

Soudain, elle me pousse légèrement sur le côté pour m'embêter, alors je fais de même et nous continuons à nous chamailler. C'est plus fort que nous.

* * *

Quelques heures plus tard, nous nous sommes changés, avons retiré toutes les traces de peintures de nos visages, de nos cheveux, de nos bras et de nos mains et nous sommes sur le chemin pour aller au roller.

— Il faudra que je demande à Amanda de nettoyer un peu la chambre de mes parents et de mon grand père et de faire leurs lits... se rappelle ma petite amie.

La vida es mejor contigo | Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant