Chapitre 14

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Je me trouvais désormais depuis plusieurs minutes dans mon motor-home à ses côtés. On avait jamais été proches depuis qu'on se connaissait mais j'avais entendu sa requête et j'avais pris sur moi afin de pouvoir remédier à sa demande.

- Merci d'avoir dit oui Malia ...

- Je pars du principe où tu le connaissais mieux que moi ...

Le jeune homme me regardait du coin de l'œil mais je sentais sa sincérité émanée. J'étais même à deux doigts de me demander si l'émotion qui me parvenait ne venait pas aussi de lui. Je tournais ma tête à nouveau vers lui, lui souriant au passage puis on se remit au travail lui et moi.

L'heure indiquée sur mon téléphone montrait que nous avions travaillé comme des acharnés sur le discours que je devais désormais prononcer demain devant une assemblée de personnes sûrement plus importante que je ne le pensais. Mon retour dans le monde du sport automobile était récent mais le stress que je ressentais au fond de moi ne faisait que grandir au fur et à mesure des jours qui me rapprochait des essais de vendredi, autrement dit demain.

- Tu veux un café maintenant qu'on a fini ?

- Non je te remercie il faut que j'y retourne je dois retrouver Pyril d'ici quelques minutes pour continuer à m'entraîner, finit-il par me dire en commençant à se lever pour rejoindre la porte afin de sortir.

- Pierre

- Malia ?

- Je te remercie sincèrement ... lui dis-je en le regardant droit dans les yeux.

- Avec plaisir ! Carla m'en avait vaguement parlé ce matin quand je l'ai croisé avant le petit-déjeuner et je savais que le sujet te tenait particulièrement à cœur. Je voulais sincèrement t'aider et te dire que tu n'es pas toute seule dans cette galère. Même si je n'ai pas perdu mon frère ce jour-là, le décès d'Anthoine m'a aussi permis de me remettre beaucoup en question sur la vie. C'était mon meilleur ami et son décès m'a autant fait mal que si j'avais perdu un frère de sang.

Son discours me mit les larmes aux yeux et je me permis, suite à ça, d'aller prendre dans les bras le jeune français pas plus âgé que moi lorsqu'il ouvrit la porte afin de partir. Sa surprise se fit ressentir mais il m'accueillait néanmoins dans ses bras puisque je sentis l'étreinte qu'il me rendit.

- Merci Pierre, merci de me faire comprendre que je ne suis pas toute seule dans cette galère.

- T'a pas à me remercier Malia, c'est pas d'aujourd'hui que tu n'es pas seule. Tu le comprends juste que maintenant malheureusement pour certains, me dit le jeune français en me faisant un nouveau un sourire sincère en sortant de mon motor-home.

Au loin, le jeune monégasque qui lui servait de meilleur ami l'attendait. Il nous regardait arquant un sourcil de surprise je pense à la vue de Pierre et moi-même.

- On se voit ce soir pour manger Malia ? Me demanda le monégasque au loin, récupérant Pierre au passage.

Je regardais l'heure sur mon téléphone qui indiquait qu'on allait sûrement bientôt se réunir pour manger tous ensemble avant que le week-end de course ne débute.

- Oui d'ici 1 heure c'est bon pour vous ? Demandais-je aux deux garçons.

- Oui	d'ici 1 heure c'est bon pour vous ? Demandais-je aux deux	garçons

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Vivre et non survivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant