Chapitre 1

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Quel agréable forêt... qui pourrait penser qu'un tel endroit puisse être rempli de malfaiteurs la nuit tombée...

Je regardais, quand à moi, le ciel azur qui s'étendait à perte de vue, ainsi que les nuages qui le traversait sans souci. C'était apaisant.. Mais malgré tout, mes yeux ne reflétaient que le fin fond de mon âme, creuser de vide, sans émotion.

Je n'espérais rien, non, bien au contraire, je savais que mon cas était perdu, et que rien ne pouvait changer cela. En voyant ma grand-mère essayer de me faire sourire, bien plus qu'une vingtaine de fois, je pensais pour ne pas désespérer ou déprimer qu'un jour son travail acharné porterait ses fruits.

Je ne doutais pas d'elle, étant la seule personne de la famille qu'il me restait. 

Le ciel commençait a prendre une teinte orangeâtre, je décida de rentrer ne voulant guerre me faire attaquer par des bêtes sauvages, ou bien même les démons don me parlait grand-mère.

Enchanté, je me nommait t/p, comme vous vous doutiez j'avais 10 ans, j'habitais avec ma grand-mère à plus de 20 km de la ville de Tokyo, dans un village tranquille encerclé de forêt. Peu était ceux qui connaissaient cet endroit, nous vivions d'agriculture vivrière et d'élevage n'acceptant aucune exportation extérieure.

Rare étaient les enfants de mon âge qui vivait dans ce village isolé du reste du monde, tous dépasser les 16 ou 18 ans et partait aussitôt découvrir de nouveaux horizons. Tous, absolument tous... Excepté un jeune couple.

Ces gens étaient vraiment adorables avec tout le monde, ils avaient une fille, Aïko.

Elle et moi nous entendions à merveille, je me souvenais qu'à l'époque je m'amusais à lui faire des tresses dans les cheveux qui d'ailleurs étaient très long. Je sentais qu'Aïko pouvait me rendre le sourire malgré la différence d'un an qui nous séparait. Elle était aussi douce qu'une fleur, son sourire était aussi apaisant qu'un ciel dégagé.

Tout se passait normalement.. jusqu'au jour où elle appris qu'elle avait une maladie pulmonaire. 

Cette maladie n'était pas contagieuse, mais malgré la douleur, pour ne pas m'inquiéter elle garda à le silence souffrant seule. Ses efforts avaient payer puisque son état commençait à se stabiliser, mais les dieux n'étaient pas de notre côté et décidèrent autrement.

Son état qui en désirait toujours plus et le froid de l'hiver qui était arrivé à grand pas, lui fit attraper trop rapidement, une grippe abrégea ses souffrances la semaine suivante, succombant au froid glacial.

Le lendemain de sa mort, je fus mise au courant de tous ces problèmes et m'en voulais terriblement car je n'avais rien pu faire. J'étais impuissante et faible de ne pas l'avoir sauvé, le jour de ses funérailles, je ne montrais aucun signe de tristesse, je ne voulais pas pleurer, je ni arrivait tous simplement pas. Je priais intérieurement pour qu'elle me pardonne de là où elle était.

4 mois c'étaient écoulés, pendant lesquels j'avais prix l'habitude de sortir en forêt la journée, et le soir, de regarder les étoiles depuis ma chambre. Cela me faisait penser à Aïko et son sourire, en les regardant, j'avais l'impression qu'elle veillait sur moi et qu'elle était toujours là, au près de moi.

Même si cette sensation était très rassurante je restais à nouveau seule et avais perdu une amie.

Les mois continuèrent de défiler, puis vint mon anniversaire, celui de mes 11 ans. 

Love Is The True Feeling [Muichiro Tokito x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant