Pour Y-A-O-I-S-T-E
Merci d'avoir commandé !
Bonne lecture !
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Ta rencontre avec Zhongli fut...comment dire...
...insolite.
Oui.
Insolite est le bon mot.
À la base, tu n'étais qu'un pauvre garçon qui avait trop travaillé sans manger, alors évidemment, tu t'es écroulé dans une rue, perdant conscience par la même occasion.
La directrice du funérarium Wangsheng qui passait par là (comme par hasard), fut ravie de voir un cadavre dans la rue, et l'avait donc ramené au funérarium.
Alors que Zhongli te jugeais, enfin, ton supposé "cadavre", tu ouvris les yeux.
Tu te redressas sur la table en métal sur laquelle tu étais allongé, et tu partis comme si de rien n'était.
De son côté, l'ancien Archon n'avait pas vraiment compris ce qu'il s'était passé. Depuis quand les morts revenaient à la vie, était la question qu'il se posait actuellement.
Hu Tao, elle, t'avais vu, tranquillement en train de te diriger vers la sortie comme si de rien n'était. La jeune directrice ne comprit rien, mais te barras le passage entre toi et la porte.Toi : Je peux savoir ce que vous faites ?
Hu Tao : Tu es mort ?
Tu réfléchis.
Toi : Non désolé je ne crois pas.
Hu Tao : Pourtant quand je t'ais ramené ici tu ne respirais pas !
Toi : Ah d'accord je vois...je suis désolé pour toi mais je ne suis pas mort, et puis de toute façon je n'ai pas assez d'argent pour me payer un enterrement. La raison pour laquelle tu crois que je ne respirais pas quand tu m'as amené ici est la suivante : je souffre tout simplement d'une maladie qui m'empêche de respirer correctement et qui ralentit les battements de mon coeur. Donc effectivement, quand je m'évanouis, on croit souvent que je suis mort.
Hu Tao te regarda en lâchant un "oooooh..." comprenant ce que tu venais de dire.
Mais elle ne s'écarta pas du chemin.Hu Tao : D'accord...alors dans ce cas, jusqu'à ce que tu ais les moyens de t'offrir un enterrement digne de ce nom, tu vas venir ici pour manger, et je veux te voir ici à 20 heures tous les soirs ! Tu as intérêt à rester en vie !
Tu reculas d'un pas. Mais avant que tu ne puisses dire quoi que ce soit, Hu Tao se mit à crier.
Hu Tao : ZHONGLI ! ZHONGLI ! TU VIENS ??!
C'est alors que homme que tu avais vu un peu plus tôt arriva, dans ses pensées.
Hu Tao : Zhongli ! Je te présente...euh...
Toi : T/p. Je m'appelle T/p T/n.
Zhongli : Oh ! Enchanté. Mais tu es...
Toi : Ah oui ! Désolé si je vous ai fait peur.
Zhongli : Ce n'est rien.
Hu Tao : À partir de maintenant, T/p va venir manger avec nous tous les soirs et ce, jusqu'à ce qu'il meurt !
T/p : Ah...oui.
Zhongli hocha la tête. C'est ainsi que débuta une longue série de repas, tous aussi animés les uns que les autres. Entre les cris de Hu Tao, qui parlait souvent de cadavres, et toi qui enchérissais, Zhongli n'était jamais au calme.
Tous les soirs, il se postait devant le funérarium pour t'attendre.
Tu venais toujours avec une dizaine de minutes de retard, t'excusant en disant que tu étais surchargé de travail et que ton patron ne faisait que t'en rajouter.
La vérité était un peu plus sombre que ça.
Ton patron n'avait littéralement aucune pitié, que ce soit pour toi ou pour les autres employés. Tu étais payé une misère pour remplir de la paperasse à longueur de journée et effectuer des tâches peu plaisantes, comme débarasser des cartons pleins à craquer des placards, dont le contenu se déversait souvent sur toi. Ton patron t'engueulais alors comme pas possible et te rabaissais.
À longueur de journée, tu sentais le regard sale de ton patron sur ta personne. Tu frissonnais de dégoût à chaque fois qu'il te regardais.
Tu étais le seul employé qu'il regardait de cette façon, et aussi le seul qu'il gardait parfois aussi tard le soir.
Parfois, il venait te voir en s'asseyant sur ton bureau, te regardais avec plein d'envie dans les yeux en se léchant les lèvres et te faisait des avances plus qu'intrusives. Il se collait à toi, te touchais parfois les fesses ou les cuisses. Ça te dégoûtait à un point, mais très haut.
Une fois, alors que vous étiez seul, toi en train de travailler, dt lui en train de fumer en te regardant, il s'était levé et t'avais prit par les poignets, les levants au dessus de ta tête et les serrant avec force et t'embrassa sans retenue, mettant sa langue dans ta bouche. Tu étais au bord des larmes et gigotais dans tous les sens. Finalement, il te lâchas et tu tombas par terre à genoux en te frottant les poignets, qui étaient devenus bleus. Tu le regardas avec un regard noir, ce qui ne lui plu pas apparemment. Il te colla une gifle et doubla ton travail. Il partit sans dire un mot. Tu avais ensuite enroulé tes poignets dans des bandages et collé des glaçons à ta joue, qui était rouge et qui penchait sur le bleu. Tu fis de ton mieux pour cacher tes blessures devant Zhongli ce soir-là, mais ce dernier n'était pas dupe.
Alors, il décidait de te suivre discrètement parfois dans la journée. Il te voyais au travail, comment tu vivais au quotidien, ce que tu subissais à longueur de journée. Cela le mit hors de lui.
De retour au présent, tu repartais actuellement du funérarium, après avoir passé un autre repas là-bas. Ce soir-là, Zhongli te suivis discrètement. Il faisait nuit, et vu qu'il était tard, plus aucune lumière n'était allumée. On ne voyais presque rien.
L'ancien Archon t'avais perdu de vue, et commença à partir.
C'est alors que quelqu'un te saisis par le col alors que tu passais à côté d'une ruelle. Tu reconnus très vite cette personne malgré l'obscurité.
Ton cher patron.
Ce personnage vil et perfide.
Il t'embrassa, te plaquant au mur et te regardant comme une proie. Il avait une lueur folle dans les yeux et cela te fis peur, terriblement peur.
Il écrasais tes poignets entre eux avec une seule main, et passais son autre main sous ta chemise. Alors qu'il passais sa langue dans ta bouche, tu lui mordis celle-ci, le faisant se retirer. Tu essayas alors de partir, mais tu avais oublié qu'il te tenait les poignets fermement.Patron : Mon petit T/p...si tu savais...je veux que tu sois tout à moi.
Les larmes ne pouvaient s'empêcher de couler et de s'écouler sur tes joues. Et alors qu'il te regardais, une main se posa sur son épaule. Tu regardas la personne qui venait de stopper ton patron, et tu vis deux yeux jaunes se démarquer de la nuit noire. La lune éclaira alors la scène et tu vis ton sauveur.
Zhongli se tenait là, debout.
Cependant, tu remarquas que ses yeux n'étaient pas comme d'habitude. Normalement, ils étaient marrons, tout ce qu'il y a de plus normal, mais là, ils étaient jaunes, comme des pierre de lapis en train de fondre.
Tu pouvais presque sentir la terre trembler. On aurait dit qu'un Zhongli en colère, mettait la roche en colère.
C'est alors là que tu compris.
Zhongli ne s'appelait pas vraiment Zhongli.
Mais plutôt...Patron : Morax...
Morax.
Le dieu de la roche et des contrats, seigneur de Liyue.
Ton patron prit peur, et s'enfuit la queue entre les jambes. On aurait pu croire que, dans les yeux de Zhongli, il avait vu son pire cauchemar.
Les yeux de ce dernier retrouvèrent leur éclat marron et il se précipita alors vers toi qui étais toujours par terre.Zhongli : Tout va bien ?
Il t'aidas à te relever, mais tu ne parlas pas. À la place, tu te jetas dans ses bras. Tu pleuras beaucoup cette nuit-là. Mais tu étais avec celui que tu aimais. N'était-ce pas là ce qui comptait le plus ?