Les Élus du destin (TERMINÉ 1er JET)

Chapitre 25 : Révélations

Révélations

Je me réveille auprès de Michel en regardant la lueur du jour qui a commencé à s’élever dans le ciel et à éclairer la chambre. J’embrasse la joue de ce bel Archange, puis-je me lève et je sors de la pièce en faisant le moins de bruit possible. Je prends une feuille et une jolie plume grise ainsi que son encrier et je commence à écrire cette lettre que j’adresse à Michel. 

Cher Michel,

je t’en suis très reconnaissante depuis le début, le fait que tu aies pris soin de moi durant tout ce temps. Je n’ai pas vraiment le temps de t’expliquer le pourquoi de mon départ, car pour moi ce n’en est pas vraiment un. Tu as fait bien plus que n’importe qui dans ce monde et je t’en serais redevable. Sache que je ne l’oublierai jamais, mais maintenant, il est temps pour moi d’affronter ma fille, sa réaction quand je lui dirai toute la vérité… Il est temps pour moi d’accepter la mort de “tu sais qui” J’aimerais pouvoir te dire un jour, les choses que je me tue à garder en moi… Et ce jour-là, il sera probablement trop tard au vu des futurs évènements. 
Un grand merci pour tout ce que tu as fait pour moi ainsi que pour ma fille et notre monde.

 À bientôt.

Signée Athéna 

Après avoir fini d’écrire la lettre, je la pose sur le bureau, puis-je sort de la pièce tout en referment la porte derrière moi en douceur. Je longe le long couloir d’un pas rapide et j’appuie sur le bouton pour que l’ascenseur céleste vienne à moi. Celui-ci s’ouvre, et j’entre directement tout en appuyant sur le seul bouton qui y avait qui lui était blanc en une forme d’aile d’ange. Les portes se referment et l’ascenseur monte aussitôt jusqu’au dernier niveau. 

Arrivé en haut, je sors de l’ascenseur et je commence à marcher en longeant le couloir, soudain, je me fais interpeller par deux archanges que je ne connaissais pas. Ils me prennent et m’emmènent de force dans une pièce puis ils me jettent contre un mur et me ligote au passage en faisant apparaître des lianes autour de mes poignets et de mes chevilles. J’étais terrifié à l’idée de ce qu’ils me feraient. Un des anges s’approche vers moi et ne perdit pas une minute de plus pour m’enfoncer sa dague entre mes côtes. Je me mets à hurler de douleur et à cracher du sang pendant qu'eux, ils rigolaient. Puis-je les regardent en ayant les larmes aux yeux à cause de mes douleurs et je m’exclame sans plus attendre.

— Pour… Pourquoi vous me faites ça qui êtes… 

Je n’ai pas eut le temps de finir ma phrase que celui-ci m’enfonce un peu plus sa foutue dague en moi ce qui me fait pisser le sang encore plus. L’ange la retira et s’exclama à son tour :

— Dit à cette enflure d’archange d’arrêter de s’en prendre au Dieu ! Sinon, il pourra dire adieu à son monde et à tous ceux qu’il aime ! 

Les deux anges disparaissent aussitôt tout en me laissant enchaîner au mur et en me vidant de mon propre sang. Je ferme les yeux et me concentre aussi fort que je peux pour communiquer avec Michel. 

“Je t’en supplie Michel, j’ai besoin de toi, je suis remonté à l’étage supérieure pour essayer d’avoir une discussion avec Oréa, mais je me suis fait prendre par deux anges et après, ils m’ont emmené dans une pièce pour me torturer… Je suis en train de… De me vider de mon sang et…

Soudain, la communication se coupe à cause de ma perte de connaissance que je viens subitement d’avoir. 

Michel avait entendu les pensées d’Athéna, il savait très bien où aller et de quelle pièce il s’agissait. Il se téléporte jusqu’à la salle où se trouver Athéna. En voyant l’état de son amie, il eut aussitôt les larmes aux yeux puis il se reprend assez vite ses esprits et s’avance rapidement vers moi puis il me détache et me garde contre lui en douceur. Michel nous fait téléporter aussitôt jusqu’à la salle où se trouver ma fille, sa copine ainsi que les deux garçons. Michel regarde les autres tout en me posant sur le lit et en restant près de moi. Il commence à me soigner sans dire le moindre mot. Quant à moi, je reprends conscience en gémissant de douleurs, mais moins grâce aux soins que Michel me faisait. Je regarde ma fille et je m’exclame d’une voix assez faible.