C'est par une nuit radieuse...

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C'est par une nuit radieuse que j'ai pris la départ pour ce voyage. Je ne savais ni où, ni quand je me rendais mais j'aurais remué ciel et terre pour m'y rendre. Assise sur mon albatros, j'ai levé les yeux et ai contemplé le monde, car oui, le monde était au-dessus de ma tête. J'entendais les pas pressés des bateaux, les respirations des maisons et le tumulte des forets. Puis, j'ai baissé la tête et, sous les roues de mon tracteur volant, nageant et sans roue mais qui roule malgré tout parce que pour lui comme pour moi tout roule toujours comme dirais l'autre, attends je reprends mon souffle...

Bref, il sait tout faire ce tracteur et j'ai oublié ce que je disais ça me reviendra.

Le ciel était vert. Hein ? Non pas de verre voyons... Les femmes et les hommes ont le même salaire ici. Mais il n'y a pas soit des femmes soit des hommes il y a des Trans des non-binaire et les autres parce que je ne m'y retrouve plus. Il y en a qui aiment les hommes d'autres les femmes d'autre les deux et d'autre autre chose. Bref il y a les LGBTQIAA+. C'est très long, trop long... Donc oui, le ciel était vert. Ah et ensuite il était orange. Cela vous pose-t-il un problème ?

Ah ! sous les roues de mon tracteur volant, nageant et sans roue mais qui roule malgré tout parce que pour lui comme pour moi tout roule toujours comme dirais l'autre, attends je reprends mon souffle...

Se trouvait un grand gobelet de thé vert au milieu duquel battait mon cœur d'épines et de soie. Le tracteur s'arrête, je commence ma chute. N'étant pas capable de regarder la mort en face je ferme les yeux mais rien ; Aucune douleur. Je les ouvre. Je suis encore au-dessus du gobelet, entourée de vide. Puis d'immenses vague annoncent Poséidon. Je ne sais pas nager. Je me noie. La violences de ces vagues sentimentales me démembre. Je cris. Je lutte. Puis le vide. Mon corps nourrira les poissons, eux qui, au final, gagnent toujours. Mes yeux, ou ce qu'il en reste, nageront vers toi, qui était aussi dans ces vagues dévastatrices. Ainsi je n'aurai, à tout jamais, d'yeux que pour toi. Mon cœur ne bat plus mais si tu veux il est à toi.
Je me lève. Fin de scène. Les gens applaudissent. Je suis perdue, confuse. J'y était mais je n'y suis plus. Suis-je vraiment partie ? Pourquoi suis-je revenue ? J'y suis morte mais j'y ai eu la paix. Mon âme se reposait à tes côtés. Ici, maintenant, tu n'es pas là ou tu ne m'aimes pas. Ce texte, initialement écrit par moi et lu par d'autres est devenu bien plus ; J'ai écrit ça, pour toi, car je ne songe qu'à toi. Dépêche-toi ! Attrape-moi !
Mon amour est éternel, posé sur du papier, mais mon corps et mon cœur, tout comme la rose qui ce matin avait éclose, se fanent. Viendra le jour où je ne serai plus et seul le papier me survivra. Tu me regretteras peut-être. 

Déclaration ; Le voyageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant