Writting To Survive [l.s]

two

24 Mars 2015, Jakarta, Indonesia

Je me réveillais tout engourdi. Mon journal de bord était posé ouvert sur mon torse. Je me levais et marchais vers le miroir afin de constater le désastre qu'était mon visage. Mes yeux étaient injectés de sang, et mes paupières étaient enflées alors que des cernes violacées soulignaient mon regard. Des traces de larmes étaient clairement visibles sur mes joues et mes lèvres étaient gercées.

Il a tout foutu en l'air, comme ça, en un claquement de doigts. Qui aurait cru qu'il était comme ça. Comme quoi je ne le connaissais pas autant que je prétendais le connaître. Mais ce qui m'a le plus blessé, c'est la manière dont il nous l'a annoncé.

« Les gars ! Je dégage enfin ! Vous pourrez vous partager ma fortune dès à présent. »

Puis il avait raccroché.

Il avait l'air heureux.

Moments later

Je sors enfin de ma chambre et je trouvais Louis qui bavardait avec Liam dans le couloir. Il écarquilla les yeux en me voyant et vint à ma rencontre.

« Mon Dieu Haz ! T'es affreux ! »
« Merci. »

La froideur perçue dans ma voix me surprit, et à Louis aussi.

« Désol- »
« Nan, c'est bon... c'est moi qui suis con et qui ne sais rien dire d'autre que ça en ce dur moment qu'on passe. »
« Lou... »
« Ne t'inquiètes pas... » il me sourit. « Bien dormi ? »
« Pas vraiment. »
« Cette nuit on dort ensemble si tu veux, ça fait longtemps. »

Je déglutissais.

« Euh... je ne crois pas que ça soit une bonne idée... »
« Mais pourquoi ?! Tu me manques, tu sais... »

Il posa ses lèvres sur ma joue ce qui m'arracha un frisson, puis me regardait avant d'ajouter.

« Ce soir, après le concert, on dort dans ma chambre. » j'allais répliquer mais. « Et pas de discutions ! »

_____
« Ce soir je dors avec Louis. Cela faisait presque un an que nous nous étions pas retrouvés dans le même lit afin de dormir ! Je suis ravi que Lou m'ai avoué que je lui manquais, mais je sais que ce n'est pas de la même manière dont lui il me manque... mais dormir avec lui ce soir c'est déjà un miracle alors... je m'en fous. »