7- Essaye de remonté

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Fitz

Mon père n'arrêter pas. Il ne voulais pas entendre parlé de moi. Il veut juste mon argent.

Des phrases revenaient sans cesse dans ma tête. Ce que mon père me dit. Que je suis une ordure, que je ne suis pas voulue. Ma mère ne dit plus rien. J'ai toujours eu ce genre de réflexion. On les accepte pas, on apprend juste à vivre avec.
J'ai appris à grandir toute seule faire ce que ma mère aurait du m'apprendre. Personne ne s'imagine vivre avec un parent malade. Les personnes aisé ne s'imaginent pas sans argent, les personnes aimés ne s'imaginent pas ne pas être aimé. Mais pourtant. Ça change du jour au lendemain. Rentré des cours, voir son père étaler sur le canapé, ma mère me disant de ne pas faire de bruit pour ne pas le réveiller. A table ne surtout pas parler au risque d'être la cible du repas ou être privé de repas.

Devoir lui obéir sans avoir demandé quoi que ce sois. Ce n'est pas un père ça. Ce n'est pas une vie. Personne ne vit dans ces conditions là. D'autres non pas le choix, mais devrais l'avoir. Vivre comme ça c'est inhumain. Juste exécrable.

C'est un père qui n'a pas pu rester sobre le temps d'élever son enfant.

Ce n'est bon. Rien n'est bon. Aucune personne ne devrait vivre ce que j'ai vécu, ou même vivre avec une personne alcoolique. C'est un enfer. Pas un mode de vie.

Alors pourquoi, je le déteste tant mais ça me rend assez triste d'entendre qu'il lui reste que six mois.

Après tout c'est qu'une mort de plus que ça change pour moi ? Dans une logique rien.

Je ne sais pas pourquoi j'ai un pincement au cœur. Après tout c'est mon père. Malgré tous ce qu'il m'a fait et que je le déteste j'ai une part d'humanité et ça me fais de la peine.

-Fitz, tu écoute ? Me demanda Muse.

-Non pardon vous disiez quoi ?

-Pas se soucis, je disais donc que nous allons essayer une dernière chimio mais que si celle-ci s'avère un échec il n'y aura plus d'espoir. Annonça le médecin.

-C'est mon dernière espoir ? Demanda mon père.

-Oui monsieur. Répondit-il.

-Dieu choisira ton destin.

-Vous pouvez y aller! Fitz tu peux rentré maintenant. Merci d'être passé, on se voit la semaine prochaine.

-Mais Louis ! Je suis pas venue pour rien !!

-Va t'en. S'il te plaît.

Je ne pris même pas la peine de lui dire au revoir que je parti. De toute façons à quoi bon ?

Il ne fais que ça me dire de me caser, je suis son chien. Oui j'obéis. Je ne peux que dire ça.

-Fitz, attends !

-Non, il veut que je parte, je me casse.

-Fitz, tu dis qu'en ta rien faire de lui mais la tu t'en va parce qu'il te l'a dit ?

-Tu crois que c'est facile, j'ai tout fais pour lui, je lui paye tout depuis qu'elle n'ai plus la, je le nourris, je paye absolument tout ce qu'il y a payé ! Et après les réflexions que je me tape, oui ça fais toujours mal mais qu'est-ce que je m'en branle c'est censé être mon père après tous non ? Pourtant on dirais juste un mec qui paye tout pour un inconnu. Il ne m'a jamais aimé oui, et ne m'aimera jamais. Tu ne peux pas comprendre. On a pas tous un père blindé et qui essaye de nous sauver de la putain de merde, toi ton addiction on essaye de la soigner là, ça fais une semaine donc ça va, ça fais treize ans. Treize ans, que je suis dans cette merde, et moi mon père comme tu peux le voir n'est pas là pour m'aider donc oui tu ne peux pas comprendre et laisse moi tranquille sur ce que fais, tu n'est personne pour moi. Sois dans la voiture dans six minutes.

Elle se figea à l'entente de mes paroles et me détailla.  Elle parti en direction de la chambre de « mon père » avant de m'adresser un dernier sourire et ne plus se retourner.

Je sortis de cette hôpital qui m'oppresse, parti en direction de la voiture. J'aurais bien aimé dormir mais elle ne doit sûrement pas avoir le permis et je ne laisse pas ma vie a une petite de ce genre. Surtout elle. Certes je peux mourrir à tous moments mais pas une mort avec elle.

Je commença à  m'endormir en arrivant dans la voiture. Je posa ma tête sur le siège, et ferma les yeux. J'ai environ dix minutes de sieste et je suis du côté conducteur donc on ne risque pas de bouger.

A peine quelques secondes que des toques se firent entendre

Je rouvris les yeux et tomba sans surprise sur Muse.

-Ouvre la voiture.

-Ok.

-Il s'en veut pas ça c'est sûr mais il te dis au revoir.

-Évidemment.

-Tu sais si tu me parle pas je peux pas t'aider.

-Tu es au courant quand même que j'en ai rien à foutre de ton aide ?

-Évidement ça ne me choque pas.

-Je suis là car je suis payé rien de plus, tu n'es pas là pour m'aider moi, c'est l'inverse oublie pas que tu es une putain d'addict qui sais pas se contrôler. Dis-je.

Elle tourna son regard plein de larme vers la vitre et ne disa plus rien du trajet.

ADDICTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant