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Ma mère s'est endormie après sa douche, sans même manger à vrai dire je n'ai pas très faim non plus.

Je me lève discrètement pour aller à l'extérieur et fumer, j'allume donc un joint et le fume tranquillement pour me détendre même si la petite voix de Lexie apparaît dans ma tête.

Elle m'en a pas trop voulu que je lui raccroche au nez comprenant que cet événement avec ma mère si soudain m'a fait perdre toute ma politesse.

Cette femme est incroyable, c'est vrai bordel qu'est-ce qu'elle ferait avec un homme comme moi ? Pas stable et juste con.

« Ce briquet est super mignon, je peux le garder ? Je veux quand même te voir quand tout ira mieux avec ta mère bien sûr. » a-t-elle dit tout gentiment.

J'ai accepté qu'elle le garde, c'est pas mon dernier briquet non plus et si ça lui fait plaisir alors tant mieux.

Nous avons parlé une bonne vingtaine de minutes ensemble, comme si nous avions pas passé une superbe aprem ensemble. Mais l'appel était cool alors ça ne m'a pas trop dérangé à vrai dire.

Quand je finis de fumer, je rentre dans la chambre et retire mon teeshirt pour rester qu'en jogging. Je regarde rapidement mon téléphone avant de m'endormir dans les bras de Morphée après avoir mis à charger mon téléphone.

Je me réveille le lendemain avec une magnifique odeur de viennoiseries, ma mère est assise sur son lit entrain de regarder les images sur la télé, elle a désactivé le son pour ne pas me réveiller. Elle mérite vraiment tout le bonheur du monde.

– La plus belle femme que je connaisse à bien dormi ?

– T'es bête mais merci j'ai bien dormi et toi chéri ?

– Bien aussi.

Elle me tend ensuite une viennoiserie que je prends avec plaisir la mangeant devant la télé qui a retrouvé son son.

– Alors cette fille, comment est-elle ?

– C'est une fille.

– Mais encore ?

– C'est juste un amusement maman.

Elle me frappe assez fort l'épaule, me faisant à peine mal mais je lâche quand même un « Ooh » assez choqué par son geste.

– Je n'ai pas éduqué un connard.

– Ça va je rigolais, c'est une intello elle lit Shakespeare avant de dormir.

– Oh et qu'est-ce qu'elle fait avec toi ?

– Merci c'est super gentil dit donc.

– Ce que je veux dire c'est que tu ne connais aucune œuvre de ce monsieur alors de quoi est-ce qu'elle va te parler alors ?

Je roule mes yeux en me levant et allant dans le petit frigo pour me servir d'une bouteille d'eau.

Je la bois d'un trait avant d'aller la remplir au lavabo et la remettre au frais.

– C'est une intello cool et j'aime bien la façon dont elle ne me dévalorise pas malgré le fait que je sois un con pas fini.

– T'es pas con chéri, tu dévalorises tout seul personne ne te voit comme ça.

Parce que tout le monde est gentil et que les garçons comme moi ne doivent pas être dévalorisés encore plus alors on leur fait croire le contraire pendant plusieurs et longues années.

Alors que je sais pertinemment que je ne suis pas fait pour l'école et qu'après avoir mon diplôme, enfin si je l'ai, je n'irais pas à l'université et travaillerais dans un truc à la con je pense.

You became the drug that I needOù les histoires vivent. Découvrez maintenant