ᴀᴍᴏᴜʀ sɪɴɢᴜʟɪᴇʀ ⇢ 𝘫𝘪𝘬𝘰𝘰𝘬 𝘰𝘴

𝘳𝘰𝘮𝘢𝘯𝘵𝘪𝘤 𝘩𝘰𝘮𝘪𝘤𝘪𝘥𝘦

ᴺᴼᵂ ᴾᴸᴬᵞᴵᴺᴳ romantic homicide - d4vd

✧ ೃ༄*ੈ✩

❝ 𝗨𝗡 𝗕𝗘𝗔𝗨 𝗝𝗢𝗨𝗥 de juin, tu m'as dis que je pourrais toujours compter sur toi. 

Mais en réalité, tu n'es jamais là quand j'ai besoin de toi.

Peu importe où, peu importe quand. Tu n'es pas là. Tu ne l'es plus. 

Je passe mon temps à patienter pour quelqu'un qui s'en fiche complètement de moi et de comment je vais.

Le soir du 2 septembre 2022 j'ai eu besoin de toi. Et encore une fois, sans surprise, tu n'étais pas là.

J'ai toujours été présent à tes côtés à te soutenir alors dis moi, où es-tu quand j'ai le plus besoin de toi ? Où es-tu quand les larmes me brulent les yeux ? Où es-tu quand je suis tellement malheureux que j'ai envie de tout finir ? Où es-tu putain ?

Tu m'avais promis d'être là.

Mais encore une fois, tu me déçois.

Oui je suis déçus. Car malgré ton absence, dès que je souffre, c'est ironiquement de toi dont j'ai besoin. C'est à toi que je veux me confier. Et à chaque fois, tu n'es pas là.

J'ai tellement besoin de me confier, mais c'est toi, mon seul confident. Alors la solitude me fais sombrer.

À chaque fois, la déception me ronge alors que je chercher une excuse à te trouver.

Peut-être ne suis-je pas assez intéressant ?

Peut-être que tu es occupé à autre chose. Avec quelqu'un d'autre.

Le réconfortes-tu, comme tu le faisais avec moi autrefois ? Possiblement.

Cela ne m'a pas empêché de continuer d'espérer ton message. Mais tu ne l'enverras jamais, n'est-ce pas ?

« Comment vas-tu ? »

Rien que ça. Ce n'est que trois simples petits mots de rien du tout. Mais cela signifierais déjà tellement. Cela changerais des quelques mots futiles que tu m'échanges de temps en temps. 

De quand date notre dernière conversation, déjà ? 

Enfin, si l'on peut appeler cela une conversation. 

« Sinon ça va toi ? »

T'avais-je demandé, heureux de te parler après un petit moment. 

« Ça va. » Tu avais répondu avec un simple sourire, sans rien ajouter. 

Rien. Pas même un petit " et toi" pour la politesse. 

« Cool.. » Avais-je finis par murmurer, ayant attendu que tu prononces les deux petits mots, qui ne vinrent évidemment jamais. 

« C'était sympa de parler avec toi, mais je dois y aller, quelqu'un m'attend. À plus Jimin. »

Et tu étais partis le rejoindre, sans même attendre une réponse de ma part. Parce que tu t'en moques, de mes réponses, de mes paroles. 

Comment cela avait put finir ainsi ? Nous qui étions si proches. 

Je pleure. Je pleure mes maux, je pleure ton absence. Je te pleure.

Où es-tu ? Que fais-tu ? T'amuses-tu ?

Une partie de moi espère que non, tandis que l'autre essaye de me raisonner.

Tu ne te rends pas compte du mal que tu me fais, tu ne l'as jamais remarqué. Alors ce n'est pas vraiment de ta faute.

Mais je ne peux pas m'empêcher de te haïr.

Oui, je te hais.

Du plus profond de mon coeur. Je te déteste.

Mais si tu savais à quel point je te déteste, tu saurais à quel point je t'aime.

J'ai longtemps tenté d'enfouir ce que je ressentais. De me mentir à moi-même ainsi qu'à toi. 

Mais je ne peux pas me voiler la face. Toi tu n'as jamais deviné, mais c'est sans doute car tu n'as jamais essayé de le faire. 

Tu ne le sauras jamais, mais je t'aime.

Tellement fort. Tellement intensément.

Je t'aime tellement que cet amour me brûle, me ronge. C'en est même douloureux.

Une douce douleur qui me consume de jour en jour.

Quand je te vois avec d'autres. Comme si je n'existais pas.

Non, en fait, j'existe. Mais mon existence n'est pas plus importante que celle d'un chien, ou d'un ami quelconque.

Pourtant, tu es tellement pour moi.

Tellement plus qu'un ami de longue date. Tellement plus qu'un ami. Tellement, tellement plus.

Penses-tu à moi parfois ? Ne serait-ce qu'un petit peu. 

Je l'espère. 

Je l'espérais, du moins. 

Aujourd'hui, en ce 2 septembre 2022, toute trace d'espoir m'a définitivement quitté. Ne laissant à mon corps que la solitude et le malheur. 

Sois heureux avec lui. 

J'espère qu'il te fera tout ce que je n'ai jamais pus te faire. Je l'espère sincèrement. 

Quand tu liras cette lettre, je ne serais plus là. 

Ne t'en veux pas, j'étais déjà malheureux avant ton entrée chamboulante dans ma vie. Tu devrais même te féliciter de m'avoir rendu heureux quelques années. 

Même si moi, je ne te rendais pas heureux. Pas comme lui le fais. 

Passe le bonjour à Taehyung de ma part. 

Adieu, Jungkook.

Avec amour, Park Jimin. ❞