Le combat du cœur

Chapitre 18

CHAPITRE 18

Une invitation

Qui pardonne aisément

invite à t'offenser.

Pierre Corneille

La préparation de l'exposition touchait à sa fin. Nalia et Sam avait réussi. Après avoir supplié Dan à réserver la salle pour sept jours. En réalité, cela arrangeait Dan qui pouvait alors profiter de sa famille pendant plusieurs jours. La jeune femme lui avait promis de commencer les compétitions après cela. Chose qui lui faisait grandement plaisir.

Cela faisait des heures que les deux amants essayaient tant bien que mal d'accorder les photographies de l'artiste. Elle se demandait sérieusement comment les galeries faisaient.

- Tu sais que je pense que l'on devrait appeler des renforts. Tu ne crois pas ?

- Tu as sans doute raison. Jack n'est peut-être pas occupé et j'ai une amie qui est dans mon cours, qui n'a son exposition que dans deux semaines.

- Comment ça se fait ? Ce n'est pas égal ?

- Se sont les joies des écoles d'arts mon cher ! Tu comprends bien que 40 personnes ne pourraient pas présenter une exposition le même jour ? Ce serait impossible. On a donc un vernissage par jour à partir de demain. Je suis la cinquième à passer.

- J'aurais exploser depuis longtemps. Moi mes études sont étrangement simples.

- Ca c'est parce que tu es très doué.

- Je sais.

Le sourire en coin, les deux jeunes gens s'embrassèrent. Après quelques baisers, Nalia décida d'appeler ses amis en renfort. Chose que Sam décida de faire de son côté lui aussi.

- Je sais mais je peine à lui pardonner... Le fait qu'elle se mêle de ma vie comme ça, m'a énervé. Elle m'a caché sa relation avec Milan et elle ose agir comme ça avec moi ?

- Vous devriez quand même en parler. Elle est ta meilleure amie.

- Ok tu m'agace ! et prends pas le melon d'accord ? Je l'appellerai ce soir.

- Et ?

- Elle sera invité au vernissage, si tout se passe bien. On peut continuer ?

Quelques désaccords concernant la mise en place de certaines photos plus tard, tous les amis se retrouvèrent autour d'une bière et d'un hamburger chez Molly. Nalia, qui avait demandé une semaine de congé avait malgré tout décidé d'aider ses collègues en sous effectifs. La jeune femme retrouva alors son ancien professeur, seul au comptoir.

- Bonsoir monsieur, comment allez-vous ?

- Nalia ! Cela faisait un moment ! vos citations m'ont manqué ! Comment allez-vous ?

- Oui je suis très occupée avec l'exposition en ce moment. J'ai un peu de stresse en plus mais ça va.

La jeune femme regarda ses amis, rire au loin et émis un sourire.

- Mais oui c'est exact vous avez ce projet ! Et le vernissage est quand ?

- Dans cinq jours. Je serais ravi de vous y voir. En fait je voulais vous envoyer une invitation seulement je n'avais pas votre adresse. Mais heureusement pour vous je les ai terminées il y a trois jours et j'en ai encore quelques-unes sur moi.