Elle se réveilla en même temps que le soleil se levait. Elle s'étira et remarqua que les boutons de sa chemise étaient ouverts, laissant une partie de sa poitrine à nue. Elle rougit, et se couvrit maladroitement.
Mais... Qui a pu faire ça? Je n'ai rien senti cette nuit. Sauf cette présence... Et même, les présences ne sont pas sensées pouvoir toucher les vivants!
Elle regarda le haut de sa poitrine, et vit un suçon. Là, sa tête toute entière prit la couleur d'une tomate. Le démon qui l'observait sourit à sa réaction. Il était sûr à présent qu'il avait vu la marque sur sa hanche gauche. Il ne se gênerait pas pour délicieusement la tourmenter. Enfin il l'avait retrouvée après des millénaires de recherches ardues.
La jeune fille se leva, tenant fébrilement sa chemise contre elle et alla dans la salle de bains. Elle se brossa les dents, puis entra dans la cabine de douche après s'être déshabillée. Elle ouvrit le robinet de la colonne d'eau mais rien n'en sortit. Elle le ferma et le réouvrit, mais toujours rien. Alors qu'elle s'apprêtait à sortir de la cabine, l'eau coula. Elle regarda la colonne d'eau d'un air désespéré.
«–pourquoi tu me détestes aujourd'hui? »
Elle alla se placer à nouveau en dessous de la colonne, mais lorsqu'elle le fut, l'eau s'arrêta subitement.
«–mais... Mais c'est une blague! Tu te moques de moi! »
Elle soupira et voulut sortir de la cabine de douche, sauf que quelque chose la repoussa à l'intérieur. Lorsqu'elle se laissa tomber au sol, elle mit ses bras autour de sa poitrine comme pour la protéger.
C'était... C'était quoi ça?!
Elle rougit violemment. Quelque chose lui avait directement touché la poitrine.
«–maman! »
Le démon avec elle la scrutait sous tous les angles possibles depuis tout à l'heure. Il sourit encore plus, content de la voir dans cette état de gêne. Ça lui rappelait une époque lointaine.
Nami monta après l'appel de la blanche et se dirigea vers la cabine. Elle vit sa fille, nue, assise au sol et les bras autour d'elle. Elle prit une serviette et la lui donna, puis s'éloigna pour lui laisser de l'intimité. Et lorsque celle-ci voulut sortir, l'eau coula à nouveau comme si de rien n'était.
«–maman, est-ce qu'il y a un problème avec la tuyauterie? Demanda-t-elle en sortant, un peu trempée.
–non, pourquoi?
–je voulais prendre une douche et lorsque j'ai ouvert le robinet de la colonne d'eau, rien n'en sortait. Après, j'ai réessayé, mais rien. Et quand j'ai voulu sortir de la cabine... »
Elle avala sa salive de travers et dit, gênée et le rouge aux joues :
«–j'ai senti des mains sur ma poitrine puis me suis retrouvée contre le mur! »
Elle avait carrément crié vers la fin. Sa mère la regarda, stupéfaite.
«–hier, avant de me coucher, j'ai senti une présence non hostile dans ma chambre. Alors, je ne me suis pas inquiétée. Puis, peu après m'être couchée, j'ai senti quelqu'un me toucher la cuisse. Je me suis réveillée avec ma chemise déboutonnée du haut jusqu'au bas, j'ai vu un suçon sur ma poitrine et enfin, ça! »
Elle montra le suçon à sa mère. Celle-ci écarquilla les yeux.
«–ma chérie, attends. Je sais que tu ressens des présences parfois. Celle là pouvait être un membre décédé de la famille qui venait te voir et pour ta cuisse, ça peut être juste une hallucination exodermique due à la fatigue. La chemise, peut-être que tu l'as déboutonnée pendant la nuit sans t'en rendre en ayant eu chaud, et pour l'eau, ça peut très bien arriver. Pour la suçon, je ne sais pas, mais ça peut-être Mitsuru qui te l'a fait mais tu ne l'as pas senti sur le moment à cause de la nervosité. »
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Ouija : la convoitise d'un démon.
RomantizmElle était spéciale, ressentant des choses dont les autres ignoraient l'existence. Ses amis avaient décidé de faire une partie de ouija, malgré son désaccord avec cela. Et alors qu'elle ne les avait pas suivis dans cette idée folle, elle se retrouve...
