Aime-moi

chapitre 14

Ça fait déjà une demie heure que Soraha attend le concierge ,
Après mainte réflexion , elle a fini par louer un appartement qui se situe au centre de la ville.

Malgré le fait que Sandra l'a dissuadé de rester quelques mois chez elle , cette dernière voulait à tout prix vivre seule et indépendante.

Elle en avait marre de priver Sandra de son intimité avec son fiancé.

Elle est passé signer quelque papier pour ensuite récupérer les clés de la maison .

Carlos et Sandra viendra l'aider plus tard avec l'aménagement , elle compte repeindre les murs car elle n'aime pas la peinture actuelle ,
elle remplacera le gris par du vert olive
Les anciens locataires avaient des goûts impairs pensa Soraha.

Après avoir entretenu avec le concierge , elle se rend à l'entreprise à la hâte , un peu en retard à cause de ce dernier qui l'a fait trop attendre.

Elle commence par prendre son café pour démarrer la journée , ensuite elle appel Smith pour se  fixer rendez-vous , elle veut vraiment en finir avec cette histoire.

- Madame Monsignac à l'appareil , Bonjour Emilie , est-ce que je peux avoir les dossiers de l'affaire Smith dans mon bureau s'il vous plaît ? Demanda Soraha à la secrétaire de Ernest à l'autre bout du fil .

- Bonjour Madame , désolée c'est M. Monsignac qui a ces dossiers . Répond cette dernière navrée.

- je sais Emilie, soupira-t-elle nerveuse , dit à M. Monsignac que je besoin de ce dossier immédiatement. Ordonna Soraha.

- c'est d'accord Madame.
- Merci , ne tarde pas trop. Dit-t-elle en racrochant .

Deux minutes à attendre avec impatience, Emilie frappe enfin
à la porte , celle-ci s'ouvre avant même qu'elle donne accès.

Il pénètre dans la pièce en refermant la porte derrière lui .

Marchant jusqu'au bureau , il déposa le cartable sur la table avant de murmurer un bonjour presque inaudible.

Surprise que Ernest soit déplacer en personne , elle lui remercie.
Alors qu'il s'installe en face d'elle.

Troublée par son silence , elle prend le cartable et commence à rediger sa lecture , elle le fixe pendant un instant.

- je croyais que c'était pour une période de cinq ans. Dit-t-elle en espérant avoir une bonne réponse.

- on n'aura pas que ce projet, alors le plus tôt qu' on en finisse . Lui répond ce dernier presque absent.

- Tu imagines se qu'on pourrait faire en cinq ans ,
tu sous-estime trop cet affaire Ernest. Fit-elle agacé.

Il ne répond pas et observe pensif , d'une part Soraha s'en veut de l'avoir convaincu d'accepter cette association.

- Tu me fait confiance Ernest ? Puisqu'on ne peut plus faire marche arrière , je veillerai à ce que tout se passe bien . Jura la pauvre Soraha avec confiance.
- Ouais c'est ça.

Trop froid pour être sûre qu'il espère grand chose, on dirait quelqu'un qui n'a rien à foutre. Depuis quand il prenait son travail à la légère.