Chapitre 1

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Il existe plusieurs portes et chacun aussi contraint puisse-t-il paraître est libre de choisir son chemin !

Ma vie à moi j'ai choisi de la mener ainsi, je ne réclame pas le pardon de l'homme
Je sens qu'il est trop tard néanmoins j'espère qu'il existe vraiment une puissance là haut qui pourra m'aider

Je me sens si sale  que votre pitié ne fera que me détruire...

Je vais à présent vous raconter mon histoire aussi farfelue soit - elle , c'est mon histoire ! Gardez vos larmes pour vous elles ne méritent pas d'être versées pour moi. Car cette vie fût mon choix !

Dans l'espoir de sauver d'autres âmes avant qu'il ne soit trop tard comme c'est le cas pour moi .

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Je m'appelle Éliane, je suis issu d'une famille plutôt modeste d'un père vigile dans une grosse entreprise de la ville et d'une mère femme de chambre dans cette même entreprise , c'est d' ailleurs  là qu'ils se sont rencontrés il y à déjà plus de 17 ans . Je suis la troisième d'une fratrie de quatres enfants.
Je n'ai jamais compris cette habitude qu'avait les pauvres de faire plusieurs enfants, si à la fin ils seraient incapables de prendre soins d'eux ! Bref comme je l'ai dit je suis issue d'une famille à revenus modestes , le confort n'était donc pas toujours aux rendez-vous . Malgré tout,  mes parents se battaient toujours corps et âme pour nous fournir une éducation de qualité.
Quand j'avais 10 ans je ressentais déjà cette envie folle en moi de m'échapper de cette misère , j'avais des rêves de grandeurs  et  j'avais envie de maîtriser tout le monde . Une fois quand j'avais 11 ans  une camarade c'était moquer de moi car je n'avais pas encore de tenue scolaire je suis allé sur  le bureau du maître j'ai pris des ciseaux et  j'ai découpé chacun de ses cahiers , j'ai attendu la fin de la journée et je l'ai coincé quelques part et j'ai coupé ses cheveux  , une vraie tirant et depuis j'enchaînai les victimes .  Je ne laissait personnes se moquer de moi  . Mais plus tard je compris qu'avec une certaine fortune on pouvait contraindre les gens à faire ce que l'on voulait qu'ils fassent plus facilement !  Je ressentis alors le besoin d'avoir de l'argent pour me faire respecter. À 13 ans je volait l'argent de mes parents pour m'acheter toutes sortes de babioles qui pouvait me faire passer pour riche . Ainsi j'avais à ma botte tous mes petits camarades.

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  Notre aîné Kévin venait d'avoir 18 ans il  faisait son entrée à la fac . Mes parents ce sont alors retrouvés dans l'incapacité de gérer toutes nos scolarités .
Ne voulant gâcher l'avenir de leurs enfants  nos parents se sont entendus pour supplier une de nos tantes du côté de ma mère afin qu'elle prenne soin de moi et ma sœur aînée Rita  qui était la deuxième née qui avait 16 ans

Ils avaient choisi celle qui n'a aucun enfant. Tante Hilda  , elle était stable financièrement et se plaignait chaque jour à ma mère qu'elle se sentait seule. Elle  vivait dans une grande villa avec son époux Tonton  Charlie, il était très sympa et nous apportais toujours des sucreries quand il venait nous rendre visite à la maison. Celle-ci fût excitée par la demande de mes parents, elle ne se fit pas prier longtemps et demanda l'autorisation à son mari. Une fois l'accord conclu ma tante devenait notre nouvelle mère .

Je me souviens encore de mon départ de la maison
J'étais dans la chambre entrain de faire ma valise avec ma sœur  Rita quand ma mère est entré dans notre chambre pour nous aider et nous donner quelques conseils

Maman : Mes chéries ( dit elle en retenant ses larmes ) vous quittez vos parents.  je vous en prie soyez sages, ne faites rien de stupide, surtout toi Éliane, je te connais très bien. J'espère que ce nouveau monde ne va pas te perdre , Rita veille bien sur ta sœur, et n'oubliez pas de confier chaque matin et chaque soir vos lendemains à Dieu mes filles !
Elle ne pu s'empêcher de verser quelques larmes et de nous prendre dans ses bras

Rita : on a compris ma'a veille également bien sûr papa , Kévin et Steve ici .

Puis ma mère se mit à genoux et nous fit signe de faire pareil

Maman : venez on prie

Ha je soupirait en moi , je me disais intérieurement Une belle attitude de pauvre ça ! Toujours entrain de croire en l'invisible ! Facile à manipuler. Cette pratique m'irritait , j'étais plus qu'impatiente de quitter enfin cette maison , ce quartier , ce monde de misère . C'était là l'occasion tant rêvé pour me sortir de là et avoir la vie dont j'ai toujours rêvé.

Après la prière, l'heure des au-revoir était venu . Je n'avais pas le temps pour ça , une fois que tante Hilda à garé sa voiture devant la maison de mes parents je suis montée dans regarder derrière
Je disais au-revoir à ceux quartier à travers la vitre teintée de la voiture de ma tante .
Je ressentais en moi de l'espoir, j'étais tellement contente

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C'est donc devant une grande villa que tante Hilda gara sa voiture . J'étais ébahie  devant une si belle bâtisse  . Je n'en croyais pas mes yeux .

Tant dis que le gardien referma le grand portail derrière nous , un des  domestiques vint jusqu'à nous pour nous débarrasser de nos affaires. J'entrais alors dans cette immense maison . Un peu intimidé. Mais je me sentis immédiatement à ma place

Tante Hilda : Bon les filles voici le salon principal . J'ai un peu de boulot qui m'attend je vais dans mon bureau le domestique va vous montrer vos chambres, j'espère qu'elle vous plairont  ( dit-elle en souriant comme elle en avait l'habitude ) . Bon a plus les filles je m'éclipse. ( Et elle disparue aussitôt comme un flèche )

Le domestique nous emmena chacune dans nos chambres respectives. Je n'en croyais pas les yeux , j'avais enfin ma propre chambre après 14 ans de vie je venais d'avoir ma propre chambre. Elle était si belle  , plus tard tante Hilda nous faisait comprendre qu'on pouvait changer la déco comme il nous plaisait . C'était vraiment ce genre de vie que je voulais. Tout ce luxe , on mangeait à notre faim , tous les programmes télévisés étaient là , on partait en voyage dans de belles villes du pays avec tante Hilda et quelques rares fois son mari qui était quasiment absent à la maison , mais bon je m'amusais tellement que j'avais à peine le temps de le remarquer .
C'était mon rêve qui se réalisait .
Depuis on ne revoyait rarement notre famille . Mais bon ! Je n'avais pas vraiment envie de retourner dans ce quartier miséreux.

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Tout allait bien en journée, mais chaque soir ma sœur le saoulait avec ses prières et son Dieu . Un jour j'en ai eu marre et je lui ai craché au visage

Moi :  Va te faire foutre avec ton Dieu  , tu vis dans le luxe mais tu garde toujours cette attitude de pauvre ''

Rita : ( blessée elle referma aussitôt la porte de ma chambre en lançant ) 
Que Dieu veille sur toi !

Je ne sais pas vraiment pourquoi mais rien que le fait d'évoquer ce fameux Dieu m'irritait au plus haut point !

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Je compris bien plus tard ou bien trop tard ce qu'il représentait vraiment !

   

ELIANE : La secte du Luxe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant