• 𝙴𝚒𝚐𝚑𝚝𝚒𝚎𝚝𝚑 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

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Pdv Ariana
Après sa fête d'hier, Chuck m'a quand même obligé à venir au boulot.
Fait intéressant : il se serait apparemment "réconcilié" avec son père.

On peut pas vraiment dire réconcilié... Tout ce qu'il m'a dit, c'est que son père lui a dit qu'il avait besoin de lui pour gérer l'entreprise car il part à Paris avec Lily. En seconde lune de miel je suppose...

Je m'en fiche de toute façon ! Je suis rentrée de sa fête à 1h30 du matin, j'ai insisté pour regarder une série avec Ali, du coup je n'ai dormi que vers 4h du mat.

Me voilà donc à 8h, devant le building de la société, énervée et fatiguée comme jamais.

Même une augmentation ne changera pas mon humeur.

J'entre au ralenti dans le hall. Tout mon corps est endolori, j'ai un mal de tête pas possible et en plus mes règles me bousillent.

La réceptionniste me regarde avec dédain, comme d'habitude, et roule des yeux dès que je prends l'ascenseur.

- Oh t'es toujours réceptionniste toi ? Me moquais-je. À croire que les promotions sont pas faites pour tout le monde, lui lançais-je avec un faux sourire, juste au moment où les portes de l'ascenseur se referment.

Je sais, c'est immature de ma part. Mais si elle m'aime pas, elle a qu'à m'ignorer au lieu de me provoquer... Elle rira moins quand je lui aurai cassé tous les os...

Les couloirs de mon étage sont plutôt calmes en ce matin d'hiver. Il n'y presque personne et ceux qui sont présents mangent ou discutent entre eux. Personne ne travaille quoi.

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Bref quand y a pas Bart, tout le monde se tourne les pouces... Mon patron y compris...

Quand j'entre dans le bureau, il tourne, comme à son habitude, sur son siège de bureau, semblable à un enfant sur un manège.

- J'vous dérange patron ? Dis-je en claquant la porte derrière moi

- Oh salut Ari, dit-il en s'arrêtant. Tu es en retard. Comme d'habitude. Mais comme je suis de bonne humeur, et que je suis le patron le plus adorable qu'il soit, je vais passer l'éponge, dit-il avec un sourire taquin.

- Ça t'aurait tué de me laisser rester chez moi aujourd'hui ? Me plaignis-je en m'affalant sur le canapé.

- Hum... Oui, possiblement. Je serai mort d'ennui, dit-il en m'adressant un clin d'œil.

- Tu trouves ça drôle en plus, dis-je en roulant des yeux. Tout le monde se tourne les pouces apparemment, dis-je en me redressant.

- Tout le monde sauf moi, dit-il avec un air faussement sérieux.

- Ok, dixit le gars qui tournait comme un gamin sur sa chaise, me moquais-je.

- Je tournais pas comme un gamin idiote. Je réfléchissais. Je stimulais mon cerveau. Tu peux pas comprendre, dit-il en souriant.

- N'importe quoi, dis-je en roulant des yeux. Mais vraiment, quand Pépé Bass est pas là, personne ne travaille ?

- Je suis un gentil patron, qu'est-ce que tu veux ? Dit-il avec un sourire satisfait.

Je roule simplement des yeux en soupirant.

- Vous vous êtes vraiment réconciliés ? Demandais-je en le regardant.

The Upper East SideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant