Chapitre 3: Le secret

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15h20. Alix fut épuisée et a insisté pour que nous nous asseyions quelque part. Elle voulait me parler de quelque chose de soit disant important:
«Écoute Simon, tu es vraiment très sympa. Mais, honnêtement, on ne peut pas être amis.
- Pourquoi ça ?
- C'est compliqué.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Je ne suis pas celle que tu crois.
- Tu veux bien développer un peu plus s'il te plait ?
- Tu veux vraiment que j'aille droit au but ?
- Oui, vas-y !
- Très bien. Ce n'était pas un animal.
- Quoi ?
- Ce n'était pas un animal qui hurlait soir. Tu avais raison depuis le début, c'était effectivement une sorcière.
- Alix...
- Il y a 300 ans, une sorcière est morte pendu a cette arbre après s'être arraché la main.
- Arraché la main ?
- Elle s'était coupé avec un couteau et la blessure s'est infecté de partout. Elle a dut se couper la main pour éviter que ça s'infecte encore plus. Le cri que tu as entendu cette nuit, c'était celle de la sorcière lorsqu'elle s'est coupé la main. Il résonne de temps à autre.
- D'accord, mais, quel est le rapport avec le fait qu'on ne peut pas être amis ?
- C'est une de mes ancêtres.
- Quoi ?
- Je suis une sorcière Simon. »

Je fut surpris par cette annonce. Une sorcière ? Vraiment ? Une tonne de question résonnait en moi. Était-elle dangereuse ?

«Rassure toi, je n'ai aucune intention de te faire du mal, vraiment. À vrai dire je ne supporte pas l'idée d'être une sorcière. Tout les jours je me dit que j'aurai mieux fait d'être une mortelle.
- Je n'ai pas peur de toi Alix. Je suis juste surpris. Malheureusement on ne choisit ce qu'on est. Sorcière ou non, ce qui compte vraiment, c'est toi. Ce que tu es réellement au fond.
- Avoir des pouvoirs c'est cool, mais le reste ça l'est pas du tout. Ces sacrifices, ces meurtres... ça me rend malade.
- On se connait que depuis quelques heures et je trouve que tu es une fille incroyable. Certes, tu es issus d'une famille de sorciers, mais tu n'es pas comme eux.
- Tu trouves ?
- Honnêtement, si tu ne m'avais rien dit, à mes yeux tu serais toujours une mortelle. D'ailleurs, ton annonce ne changera pas ma façon de te voir. Quoi qu'il arrive, tu reste qui tu es. »

Je l'ai prise dans mes bras, c'était plus fort que moi. J'étais bien. Son corps était recouvert d'énergie positive. Une odeur envoutante et florale s'échappait de son cou. Sa main se posa délicatement sur ma nuque. On aurait presque dit qu'elle allait s'endormir. Elle est restée un moment comme ça. Dix bonne minutes je dirais.

AlixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant