CHAPITRE 50.

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TARIK

Alors que je venais de déposer le petit chez son grand-père, je me suis empressé de rouler vers l'hôtel ou travail Anaya. Ce foutu collège à des comptes à me rendre.

Lorsque j'arrive dans le hall de l'hôtel, un petit sourire en coin se dessine doucement sur mes lèvres, il est devant moi adosser contre le comptoir ou travail Ana', le nez sur son téléphone.

Je l'attrape par le col avant de le faire entrer dans la salle de repos derrière lui, je le plaque sur la porte une fois fermé.

- Eh, mais qu'est-ce que tu me veux toi ? S'écrit-il en essayant de se sortir de ma poigne

- Toi et moi, on a un problème. Tu fais chier ma femme.

- Mais qu'est-ce que tu me racontes ! Je sais même pas, c'est qui ta meuf. Alors mec, juste lâche moi et on parle normal.

- Oh, tu me reconnais pas ? Pourtant, c'est avec moi qu'Anaya est parti alors que c'est toi qui l'as emmenée.

- Ah, Anaya... C'est ta femme, tu dis ?

- Ouais, donc ton comportement de fils de pute, tu vas vite l'arrêter, par ce que sinon c'est moi que t'aura sur les côtes.

- Tu devrais faire attention à elle mec. Si elle t'aimait réellement, tu crois vraiment qu'elle serait en train de se frotter à moi pour que je la prenne sur mon bureau ?

Je sers les poings avant de lui mettre un coup dans la mâchoire qui le fait tomber au sol. Je l'empoigne par le col de son teeshirt avant de lui assener plusieurs coups d'affiler. C'est complètement enrager que je me lève de sur lui en sentant la chaire de mes poings me faire mal.

- Je te préviens. Si j'ai un seul écho de toi qui la fait chier, je donnerai pas cher de ta peau. Dis-je méchamment avant de l'enjamber pour sortir en trombe de l'hôtel.

En rentrant dans ma voiture, je serre les mains contre le volant, voulant me calmer au maximum avant d'aller chercher Naël après mettre changer. Je démarre rapidement avant de jeter un dernier coup d'œil à la façade de l'hôtel, en espérant que cela n'est aucunes répercutions sur Anaya.

Lorsque j'arrive devant mon immeuble, je m'empresse de rentrer avant de monter rapidement les escaliers. Je fronce les sourcils en tombant sur trois sacs remplis de fringues.

- Anaya ? Qu'est-ce que tu fous là ? Pourquoi tu pleures ?

Elle se tourne vivement avant de se jeter dans mes bras en pleurant vivement.

- Tarik... Souffle-t-elle

- Eh Bé', qu'est-ce que t'as ? Demandé-je en lui prenant le menton pour qu'elle me regarde

- Je... Est-ce qu'on peut rentrer ? Il faut que je te parle.

Je hoche la tête avant de lui ouvrir la porte, elle entre directement avant que j'attrape ses sacs pour les rentrer.
Après avoir retiré mes baskets, je la retrouve assise, recroquevillée sur elle-même.

- Qu'est-ce que t'as Anaya ? Tu m'fais peur.

- Je... Je t'ai déjà dit que cette semaine, je ne me sente pas vraiment bien. Et hier, j'ai été au médecin, et au départ, il m'a dit que c'était normal, que c'était juste le cumule du stress, du manque de sommeil et du manque de nutrition...

- Anaya, merde, je t'ai déjà dit de pas te mettre mal à cause de moi.

- Je sais, mais laisse-moi finir s'il te plait... Donc du coup, il m'a quand même dit de faire une prise de sang pour être sûr que je ne couvais rien de plus grave. Du coup, j'y suis allé ce matin, et il vient tout juste de m'appeler pour m'annoncer les résultats. M'énonce-t-elle

- Et du coup ? Qu'est-ce que t'as ? C'est grave ?

- Je... Je ne sais pas comment te dire ça.

- Dis-le-moi, cache Ana'.

- Je suis enceinte Tarik.

Je la regarde, la bouche entre ouverte, les yeux qui sortent de leurs orbites, le teint blafard.

- Je sais qu'on en a jamais réellement parlé, je ne sais même pas si tu veux de ce bébé. Et je ne veux pas t'en mettre un dans les pattes, mais je veux que tu prennes le temps d'y réfléchir, d'accord ?

- Je... On n'a pas besoin d'y réfléchir Anaya, on va avoir ce bébé et basta. Il n'y a pas à converser. Tu veux de ce bébé pas vrai ?

Elle hoche la tête, les yeux brillant de larme.

- Alors Naël va être grand frère. Dis-je en lui souriant tendrement

Elle éclate en sanglots en posant ses mains sur son visage.
Je me lève pour m'assoir à côté d'elle pour la prendre dans mes bras.

- Je t'aime Anaya. Chuchoté-je en lui embrassant la tempe

- Moi aussi, je t'aime Tarik.

grâce à toi mon cœur ne sera pas toujours vide. - ademoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant