La fille que j'ai rencontrée dans le bus

Chap 1

Hier je devais me rendre au boulot mais  vu que j'étais grave en retard alors j'ai raté notre bus personnel. Finalement j'étais obligé de prendre les transports en commun. Il devait être 13h et quelques quand je montais dans le bus. On était 4 à monter dans le bus.

Toutes les places étaient prises mais le bus était toujours spacieux car à cette heure de la journée il y'a peu de gens qui se déplacent. Et quand j'avançais dans le bus, l'odeur d'un parfum avait capté mon attention.

C'était sûrement « Paris secret ». Bah oui, en matière de parfum, je suis vraiment connaisseur. J'ai tourné ma tête pour voir d'où est-ce que ça venait et c'est là que je suis tombé sur une fille. Elle portait des chaussures noires avec une petite « sous-fesses » qui avait la même couleur que ses lèvres ; rose je veux dire.

Les parties visibles de son corps étaient exemptes de tâches. Mais les lunettes noires qu'elle portait m'empêche de vous dire comment était ses yeux. Je la fixais tellement du regard que les autres passagers ont fini par remarquer ça.
Pour dire vrai, je ne sais même pas à quel moment je me suis rapproché d'elle..

- Elles sont vraiment jolies tes chaussures.
- Lol....ça fait 20mn que tu me regardes de haut en bas. Et tu n'apprécies que mes chaussures. Est-ce que je dois en déduire que seules mes chaussures sont belles en moi ?

(Je sais ce que vous vous dites. Elle pouvait juste me dire merci, car ce que je venais de faire ça s'appelle faire un compliment. Mais j'ai préféré fermer mes yeux sur son narcissisme)

- Pourtant non. Je voulais commencer par les choses moins jolies pour finir aux plus jolies.
- A bon, bah vas-y continue alors.
- Les présentations d'abord, moi c'est Papa assane mais tu peux m'appeler Papa
- Moi c'est Clara.
- Je kiffe vraiment ton parfum : Paris secret.
- Tu es vendeur de cosmétiques ?
- Juste parce que je connais ton parfum ?
- Bah non, mais les hommes ne connaissent rien des parfums à moins que tu sois un coureur de jupon.
- Oui tu as raison, je suis vendeur de cosmétique.
- Bah si tu le dis. Sinon depuis que tu es monté je ne t'ai pas vu acheter de ticket.
- Normal, c'est parce que j'ai pas acheté de ticket.
- Et si les autres s'en rendent compte ?
- Bah si tu ne le cries pas dans le bus personne ne le saura.
- Espèce de voleur de ticket.
- Toi aussi espèce de complice de voleur de ticket.
- Répète ça encore, et je te dénonce au receveur.
- Donc tu ne me dénonceras pas, parce que je ne compte pas le répéter.
- Sage décision.
- Sinon tu vas où comme ça.
- Nulle part, je me suis réveillée avec une envie folle d'aller à la plage.
- Donc tu vas à la plage comme ça toute seule ?

- Bah oui.
- Attends il faut j'appelle quelqu'un.
- Tu appelles qui ?
- Mon patron.
- Pourquoi faire.
- Je commence à avoir des maux de tête et je ne suis plus en état d'aller travailler.
- Alors tu rentres chez toi ?
- Non, la brise de mer soigne les maux de tête.
- A bon quel médecin t'as dit ça ?
- J'ai oublié son nom.
- Très drôle.

Vous vous demandez si les autres nous regardaient. Et bah oui, mais je m'en foutais pas mal de ça. Que chacun gère son problème.

Arrivée à la plage, il y'avait partout des policiers et personne n'était dans l'eau.
Alors j'ai demandé à Clara de m'attendre pour que je vérifie ce qui ce passe. Et, à ce qu'il parait, L'Etat avait interdit les regroupements et les baignades dans les plages. Pour éviter la propagation du covid19.

- Et maintenant on fait comment ? Demandais-Je.
- Je ne sais pas, j'avais vraiment envie de me jeter dans l'eau.
- Oui mais si tu ne peux pas te jeter dans la mer rien ne t'empêche de le faire dans une piscine.
- Les piscines ne sont pas interdites ?
- Je ne sais pas allons voir
- D'accord.
- Mais, il faudra qu'on loue une chambre si on va à l'hôtel.

- On vient de se connaître et tu veux qu'on reste dans une chambre rien que toi et moi.
- Bah disons que c'est mon jour de chance.
- A une condition !
- Quoi ?
- Promets-moi qu'il ne va rien se passer.
- D'accord. Mais promets-moi de te contrôler toi aussi.