Au fil du temps, elle s'étiola de plus en plus,
Comme une bougie sous la pluie
Elle ne luit plus, elle ne rit plus.Plus tard elle s'éteindra mais pour le moment elle se contente d'être là.
Ce sentiment de vide qui l'engouffre petit à petit.
Chaque passage creuse un peu plus ce trou
Plus profond, il emporte avec lui ses émotions,
De vide elle n'est maintenant que composée.S'accrocher, elle a essayé,
Des larmes, des lames ont coulées
Emportant dans leur descente son âme
Désormais vidée, elle cesse d'exister.Rien ni perssone ne peut la réanimer,
Rien sauf ce qui l'a tué.
Addiction à ce qui peut lui nuire,
Elle a laissé couler son cœur cette nuit là.Sous ses sourires était caché
De nombreuses souffrances
De nombreux souvenirs
De ces doux étés.
Ces étés où le soleil tapait
Où le vent effleurait sa peau.Sa peau.
Sa peau abîmée.
Sa peau usée.
Les traces de la vie, c'est ce qu'elle aimait dire.