Chapitre 2 - Sous une branche

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Je cours en passant par la forêt, ma capuche sur la tête. C'est dangereux, mais c'est le chemin le plus court. Il pleut, le tonnerre gronde et les éclairs tombent sur Londres. L'automne est là.

– Miaou... Miaou...

Je m'arrête en entendant ces miaulements. Je tourne la tête à droite, à gauche.

– Miaou... Miaou...

Je suis, à pas lents, les miaulements qui se font plus proches. Tout à coup, je comprends. Je m'élance à terre et lève une branche qui est tombée sur un magnifique chat noir. Il me regarde avec ses yeux de jade, me suppliant presque de ne pas le laisser ici. Bien sûr que je vais l'aider.

– Ne t'en fais pas petit chat, souris-je en reculant doucement la branche, pour ne pas l'effrayer.

Le tonnerre gronde de nouveau. Je jette la branche au loin. Elle était lourde. Le chat se lève, sûrement pour partir, mais j'ai l'impression qu'il boite.

Je tends ma main, pour lui faire comprendre qu'il peut rester à mes côtés, que je ne lui ferais rien, mais il me fixe simplement.

– Je ne te ferai aucun mal. Tu... Tu viens ? J'ai du lait à la maison.

Il semble réfléchir, ou il a peut-être juste peur. Je ne pense pas avoir une tête de sorcière. Si ? Il finit par faire un pas vers moi, puis deux et enfin, il est à mes pieds. Je caresse son pelage qui est mouillé.

– Tu viens à la maison ? Il fait froid et le tonnerre ne va pas s'arrêter maintenant. Je te laisserai partir après, si tu veux.

Je tends mes bras et je crois qu'il me comprend. Il me regarde et hoche la tête. Je souris, glisse mes mains sous lui et le porte avec précaution.

– Allez, on rentre.

J'ouvre le haut de mon manteau en suédine et je le positionne contre ma poitrine pour essayer de le réchauffer. Il tente de reculer, mais je l'y plaque et recommence à courir, mon sac à main sur l'épaule.

Après une dizaine de minutes, je pénètre dans une immense propriété. Je ferme le portail derrière moi, sans faire de bruit et j'emprunte un chemin en pierres qui me conduit derrière la maison principale. Je sors un trousseau de clés de ma poche et face à une cabane en bois, j'ouvre la porte et pénètre à l'intérieur.

– C'est petit, mais tu seras au chaud, murmuré-je au chat noir avant de le poser à terre.

Je ferme la porte derrière moi et retire mes bottes ainsi que mon manteau tout trempé.

– L'automne, c'est sympa, mais que lorsqu'on est à la maison, souris-je en accrochant mon manteau sur la porte d'entrée.

J'ouvre mon petit frigo une personne et cherche une brique de lait des yeux. Je la prends et me relève pour prendre un bol sur l'égouttoir, près de l'évier sur le plan de travail. Je le remplis et le mets à terre.

– Tiens, ça te fera du bien, dis-je en souriant au chat qui n'a pas bougé d'un pouce.

Il me fixe, sans rien dire.

– Tu sais, tu peux faire comme chez toi.

Je prends une télécommande sur le plan de travail en face et je mets le chauffage sur la clim.

– Je te laisse te réchauffer. Moi, je vais me doucher.

J'enlève mon pull et défais la braguette de mon pantalon. Mes vêtements sont humides, c'est horrible ! Je vais dans la salle de bain qui est à l'opposé parfait de la porte d'entrée.

Je dégrafe mon soutien-gorge dans un soupir de satisfaction, ainsi que ma culotte et je vais dans la douche. Rien de mieux qu'une douche chaude après une dure journée de travail !

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On continue cette histoire d'Halloween ! 🎃🍂

À bientôt pour la suite !

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