layer 35- tempory sadness

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Mon crâne s'écrase contre le bar, je me noie dans l'alcool jusqu'à ne plus sentir ma tête sur mes épaules. Le groupe de musique est parti, peu de gens sont encore là, enfin en forme, je veux dire. La musique diffusée par les grands haut-parleur encadrant la scène font bourdonner mes oreilles.

Je sens sa présence près de moi, je reprends conscience de mon corps, un bras ballant pendent entre le bar et mes genoux fléchit sur le tabouret, l'autre portant péniblement ma main fermement refermer autour de mon ver d'alcool, je ne perçois plus...

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Je sens sa présence près de moi, je reprends conscience de mon corps, un bras ballant pendent entre le bar et mes genoux fléchit sur le tabouret, l'autre portant péniblement ma main fermement refermer autour de mon ver d'alcool, je ne perçois plus grand-chose si ce n'est l'odeur de la fumée embaumant le bar.

Sa main se pose sur ma hanche, il se penche contre moi, me forçant à me redresser. Je reste assise sur le tabouret haut, face à lui, le regard planté dans la sienne. Ses pupilles dilatées cherchent les miennes, debout entre mes genoux qu'il tient fermement, je peux sentir son odeur emplir mes narines.

"Tu sais, si tu cherches à oublier la douleur que t'inflige ton esprit, l'alcool, c'est pas le top chéri..." murmure-t-il penchée vers moi, son regard brumeux posé sur mes lèvres.

"Mhm... depuis quand on écoute les conseils d'un dealer..." je grogne l'air fatigué.

"Haha un dealer ?, c'est ce que tu penses de moi ?", ricane-t-il un léger sourire aux lèvres en se redressant sans pour autant lâcher mes genoux.

Il porte finalement sa main droite à mon cou, frôlant ma peau avant de s'emmêler dans mes cheveux sombres désordonnés. J'en fais de même, passant à mon tour mes mains le long de son torse, remontant jusqu'à l'encolure de sa chemise noir, frôlant sa peau visible avant d'atteindre ses mèches roses, le jasmin de ses cheveux se déroulant entre mes doigts fébrilement.

Il s'incline vers moi jusqu'à effleurer la peau de ma jugulaire, il y dépose un chaste baiser, plantant son regard provocateur dans le mien. Ses lèvres s'approchent dangereusement des miennes.

Je m'apprête à l'embrasser, plaçant mes mains à l'arrière de sa nuque, mais Sanzu tourne sa tête vers mon oreille, humant mon odeur.

"Je suis le second de la plus grande organisation criminel du pays, Chérie..." sucure t-il son éternel sourire en coin aux lèvres.

Un frisson parcours mon corps, mais étonnement pas de peur, d'excitation, Sanzu, je veux te déchiffrer, te comprendre, t'analyser et te cerner du début à la fin, ou peut-être pas du tout... Peut-être que tout ce que je veux, c'est m'abandonner dans l'aura de mystère qui l'entoure...

"Je suis capable des pires atrocités pour l'accru de mes territoires... Tu n'as pas la moindre idée des choses que j'ai déjà infligées à un être humain, tu serais incapable de t'imaginer l'état dans lequel je laisse leurs corps inertes sur le sol froid qui les attend après leurs trahisons..."

Je saisis son menton entre mes doigts, le surplombant, mon regard se fiche dans le sien, je sens son souffle sur mes clavicules. Je sens un sourire tranchant se dessiner sur mon visage ce qui lui arrache un air d'étonnement.

"En effet imaginer leurs corps ne m'est d'aucune utilité puisque c'est sous mon scalpel que leurs peaux meurtri finit..."

Ses yeux s'écarquillent accompagné d'un large sourire ornant ses traits. Il se redresse entièrement me surplombant, décidément, ce nabot a grandi... Sanzu passe sa main le long de mon visage, observant impunément mes lèvres rougissent par la dureté de l'alcool que j'ai avalé.

"Et ben... Les requins comme toi son moins doux d'habitude..." Je murmure en mêlant mes lèvres aux siennes.

Ses doigts parcourent frénétiquement ma peau pâle, le vacarme du monde s'arrête, l'univers est silencieux, mes frissons appellent les siens qui parcourt ses membres au contact de mes mains.

Il se redresse brusquement, coupant court à son étreinte, il passe un bras sous l'articulation de mes genoux et derrière mon dos me portant contre lui en ricanant. Je ne me débats pas, trouvant la situation assez hilarante, je passe mon bras derrière sa nuque, observe un sourire sadique sur ses lèvres.

Il s'avance jusqu'à la porte arrière du bar, passant devant l'agent de sécurité qui baisse les yeux en croisant le regard d'Haruchiyo. Il ouvre la porte d'un violent coup de pieds, débouchant sur un cours intérieur ou quelques voitures luxueuses sont encore garées.

Il me laisse enfin descendre, fouillant frénétiquement dans ses poches avant d'en sortir trois clés voiture. J'étouffe un rire en découvrant les logos aussi onéreux les unes que les autres. Il observe le parking semblant oublier là quelles, il avait choisie avant de venir.

Je frôle sa nuque de mon index avant de me pencher vers lui, une main dans le dos.

"La rouge Sanzu..." je murmure un sourire amusé aux lèvres.

Il ricane avant de saisir la première clé, il s'avance vers la sportive rouge à la hâte, avalent je ne sais quoi dans son élan d'énergie. Je m'apprête à entrer à l'avent du coupé avant qu'il ne s'arrête brusquement, fixant l'absence de banquette arrière.

"Rah... Et merde..." grogne-t-il en installant derrière le volant.

Je ricane en observant son air abattu...

"Ben alors... L'arrière d'une bagnole ?, c'est tout ce que t'avais prévu pour moi ?" je murmure à moitié ironique.

Il esquisse un sourire, démarrant le moteur de la sportive. La voiture s'élance à toute vitesse de rues en rues, je ne peux détacher mon regard de ses doigts pâles qui effleurent le volant avec précision, il n'est pas bon pour moi, mais mon Dieu, ce que je le veux pour l'éternité...

Les reflets de lumière nocturne se reflètent sur sa peau immaculée, son regard est planté sur la route, anticipant chaque virage, ses cheveux roses sont parfaitement coiffés,son visage est soigné, peut-être même légèrement maquiller.

Il s'arrête brutalement devant un building qui semble terriblement luxueux. Je n'ai pas le temps de prendre conscience de l'ampleur de son pouvoir lorsqu'il ouvre ma portière, me tendent sa main pâle et frêle. Je la saisis, m'avançant à la hâte vers l'entrée, surveillé par deux hommes en costard.

Il observe tous deux Sanzu avant de s'écarter, nous laissant entré sans rien dire. L'aura que Sanzu dégage est absolument glaçante, j'arrive parfaitement à imaginer le genre de regard pénétrant et tranchant qu'il est capable de lancer mais je brûle d'envie de le voir, ce regard...

Sanzu me pousse dans l'ascenseur luxueux, plaquant mes mains au-dessus de ma tête, je sens son souffle le long de mon cou, il pose quelques baisers fougueux sur ma peau morne et froide. Les portes métalliques s'ouvrent silencieusement, sûre un sasse fermé et sécurisé par une grille de chiffre.

Je le regarde, intrigué de ne pas me retrouvé face à un couloir.

"Ben l'étage et à nous a belle... Tu me prends pour qui sérieux..." Ricane-t-il en tapant avec exaltation des chiffres sur la grille argentée.

Je remarque la présence d'une caméra à l'angle du sasse. Sanzu se retourne brusquement vers elle en adressant deux doigts d'honneur à quiconque se tiendrait derrière l'appareil.

"Ça c'est pour Koko qui a forcé avec ses putain de caméras..." râle-t-il en entrant dans l'appartement.

Je le suis avant de m'arrêter net. Je crois que jamais, je n'aurai imaginé tant de luxure et d'espace dans un appartement tokyoïte, si je peux encore appeler ça un appartement...

"Mhm... L'abus, ça me caractérise de temps en temps...", a-t-il soufflé...

A suivre...

Anger issues- sanzu Haruchiyo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant