Les cicatrices sont les témoins silencieux de notre résilience
Et les ténèbres sont les terreaux fertile où fleurissent les plus belles lueurs d'espoir
Le sang.Il était partout. Sur mes mains, mes vêtements, et même sur mon visage. Un rouge si vif qu'il semblait presque irréel.
Je respirais difficilement, chaque souffle étant une lutte contre l'air chargé d'une odeur métallique.
Il était là, à mes pieds, son petit corps inerte, les yeux ouverts, fixant un plafond qu'il ne verrait plus jamais. Une partie de moi voulait hurler, pleurer, me précipiter pour effacer cette vision. Mais l'autre... l'autre partie restait immobile, comme paralysée ou peut être même soulagée...
Je me sentais vide. Pas de peur. Pas de tristesse. Juste un étrange soulagement qui me serrait la poitrine.
Enfin. Il va arrêter d'aboyer pour rien .
Un rire nerveux monta en moi, incontrôlable, presque hystérique. Je portai une main à ma bouche, comme si cela pouvait le contenir, mais c'était inutile. Il s'échappa, résonnant dans la pièce comme une chanson macabre.
Puis j'entendis des pas rapides s'approcher dans ma direction
- Rhéa !
La voix était forte, autoritaire. Elle semblait sortir de très loin, comme si elle appartenait à un autre monde. Je me sentais loin , loin de tout.
J'ai l'impression de m'être déconnectée du monde pendant un court instant.Je tournai lentement la tête, croisant le regard horrifié de mon géniteur , j'aurais aimée que ce soit lui à la place du chien .
- Qu'est-ce que tu as fait ? murmura-t-il, sa voix brisée.
Je voulus répondre, expliquer, justifier ce qui venait de se passer. Mais aucun mot ne sortit. Comment pouvais-je expliquer quelque chose que je ne comprenais pas moi-même ?
Il s'approcha de moi, ses yeux passant du corps sans vie du chien à mes mains tremblantes. Puis, brusquement, il recula, comme s'il réalisait enfin ce que je représentais.
- Tu... tu es folle. Complètement folle. T'es un monstre.
Je restai immobile, figée dans cette scène comme une poupée brisée.
Folle.
C'était peut-être vrai. Peut-être que je l'étais. Je voulais juste le calme mais au fond je crois que je voulais plus...
Mais je savais une chose ce n'était pas fini , j'allais recommencer
Ce n'était que le début , le début de toutDu haut de mes 7 ans j'avais compris que je n'étais pas comme les autres, j'avais compris qu'il y avait quelque chose de différent en moi et cela devenait de plus en plus incontrôlable chaque jour. Et je déteste ça mais honnêtement une partie de moi aime ça .

VOUS LISEZ
A pretty psychopath tome 1
RandomRhéa a toujours mené une vie difficile. Battue par son père depuis l'enfance, elle voit son destin basculer lorsque ce dernier décide de la marier de force pour éponger ses dettes. Mais ce qui semblait être une échappatoire s'avère être un nouveau c...