Métérise - Tome 1 - L'éveil De La médium

Chapitre 7 : Le Début Du Combat

Je vous préviens sur ce chapitre je n'ai pas tout suivi, et même des fois rien capté à ce qui se passait. Il sera un récit des différentes personnes qui ont vécu les événements, un peu comme la bible, genre la fille comme elle se la raconte.

A ce moment-là, je n'étais pas consciente de tout ce qui se passait, j'étais au pays des songes des contes de la crypte, je revivais tous les moments joyeux de ma vie mais cela finissait toujours par une catastrophe ou un accident qui transformaient ce souvenir heureux en une tragédie gore à souhait, du sang, des mutilations et autres joyeusetés, ah ! Je kiffais ma Life !

Pendant ce temps-là, dans le monde réel beaucoup de choses se produisaient, voici le récit de ces événements.

Donc où en étions-nous... salle de bain, démon, ah oui ! la possession.

Mes parents étaient sous le choc, comme réveil-matin il y avait mieux : les hurlements de mon frère, la découverte macabre de Kyubi et ma crise d'hystérie contre le miroir suivi par ma perte de connaissance. Ils m'apportaient les premiers soins et me changeaient puis me remirent au lit. Mon frère pleurait toutes les larmes de son corps pour la perte de son lapin.

Une cérémonie d'enterrement digne d'un compagnon, que dis-je, d'un frère d'arme fût organisée dans le jardin, les prières et les hommages furent prononcés et mon frère jura solennellement à son lapin qu'il serait bientôt vengé.

Mes parents étaient perdus ne sachant plus quoi faire pour me venir en aide. Mon père demanda à ma mère :

"Il faut qu'on appelle le médecin ce n'est pas normal."

Ma mère les larmes aux yeux lui répondit :

"Non, on va appeler le prêtre de notre paroisse."

Il l'a regarda avec des grands yeux et s'écria :

"C'est un peu tôt pour les derniers sacrements, comment tu peux déjà baisser les bras."

Elle le saisit par les épaules et lui dit en le regardant droit dans les yeux :

"Non, je n'abandonne pas bien au contraire et ce n'est pas pour les derniers sacrement."

Sur ces mots elle se dirigea dans le salon et de nouveau passa plusieurs appels.

Ma mère se doutait de quelque chose, elle aussi avait remis en doute le traumatisme.

Le lendemain matin, mes parents avaient été réveillés par des bruits qu'ils ne connaissaient pas, des murmures accompagnés de bruits sourds comme un corps qui tombait sans cesse et rampait au sol, oui pas évidente la retranscription là je vous l'accorde, et tous les robinets de la maison s'étaient mis en route, ils firent alors le tour de la maison pour fermer ces derniers mais ne trouvaient rien pour l'origine du bruit qui persistait.

Ils leur restaient un dernier endroit à voir et pas des moindres, le plus glauque de la maison, ma chambre. Ils étaient devant la porte de mon antre et là il n'y avait plus de doute possible le bruit était beaucoup plus fort comme-ci quelqu'un traînait un cadavre et les murmures étaient plus distincts.

Ils prirent leur courage à deux mains et ouvrirent la porte tout s'était brusquement arrêté, la maison avait retrouvé sa sérénité. La veille j'étais restée inconsciente toute la journée, mais ce matin-là ils m'avaient retrouvé recroquevillé dans un coin de ma chambre en train de gratter le mur.

J'avais les doigts en sang et mes ongles étaient limés et cassés, certains étaient même arrachés. J'émettais un grognement, avec en prime pour la classe, je vous laisse deviner et oui je bavais abondamment et je gesticulais légèrement d'avant en arrière, je n'étais pas vraiment consciente je somnolais plus.