True Love

Chapitre 1: Première rencontre

Bienvenue dans mon petit monde. Ce roman est tiré d'une histoire vraie, la mienne. Je vous dévoile donc une partie de mon intimité et je dois l'avouer, ça me fait un pincement au cœur.

C'est avec plaisir que je vous souhaite une bonne lecture.

Maé-

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(Ecouter Hozier-Someone New): Musique en média

Clara:

J'entasse les derniers cartons dans la chambre universitaire, je suis officiellement étudiante en faculté. Je reconnais que je suis nerveuse à l'idée de reprendre mes cours de médecine dans un tout autre environnement. Il y a quelques semaines de ça, j'étais encore en vacances sous les tropiques en Arizona. Et maintenant, me voici dans cette chambre minuscule avec pour seuls compagnons mes boxes. Ma coloc' n'avait pas encore ramener sa fraise ni déballer ses affaires. J'étais plus qu'impatiente de la rencontrer, me demandant si je m'entendrais bien avec elle. Voyant les minutes s'écouler je décidais de quitter la pièce pour m'aventurer dans les couloirs. Des élèves se pointaient en masse dans les chambres des uns et des autres. Certains enchaînaient les clopes tandis que d'autres portaient à leur lèvres une tasse de café fumante. Soudain, une porte s'ouvrit sur un mec sapé en jogging. Il semblait complètement défoncé, ses yeux étaient injectés de sang et ses cheveux en pétard.

- T'es nouvelle ma belle ? il puait le chite et sa voix sonnait grave.

- Euh... ouais... bafouillais-je à peine.

Une voix retentit derrière moi, une voix féminine.

-Laisse-la tranquille Ricky.

-Je lui posais juste une question Élo, pas besoin de faire un drame non plus.

Sur ces mots, la fille s'appelant Élodie je présume, s'approcha de moi à grands pas et m'emmena dans ma chambre en me tirant par mon veston.

-Tu dois sûrement être Clara, ma nouvelle colocataire. Du coup, je me présente aussi hein, je m'appelle Élodie mais ici tout le monde m'appelle Élo.

-Ah c'est toi, je te cherchais justement. Merci d'être venue à ma rescousse tout à l'heure. Ce mec a l'air d'être un gros boulet, rétorquai-je d'une voix forte.

-Ricky ? Non, il est sympa mais très souvent foncedé. Tu sais jamais s'il est en état de parler ou pas. Perso, je ne lui adresse la parole qu'en cas d'extrême urgence.

Je me mis à cogiter aux derniers mots d'Élodie "en cas d'extrême urgence". Je pense que de temps en temps, elle passe une livraison chez Drogue Express.

-Tu comptes venir ce soir ? continua-t-elle.

-Où ? demandai-je.

-Les étudiants de dernière année organisent une fête chaque année pour les nouveaux élèves, grossomodo nous.

-Ah... je sais pas, j'ai encore beaucoup de choses à faire: je dois finir de plier tous mes vêtements et puis je n'ai rien a me mettre.

Élodie me regarda de haute en bas, sa tête baissée jusqu'au bas de mes pieds.

-C'est vrai que les gens n'aiment pas les vêtements de bourges, alors je vais te prêter une de mes robes, dit-elle en employant un ton superficiel.