D'Aussi longtemps que je m'en souvienne, je n'ai jamais connu d'autre sentiments que la frayeur, et cette désagréable sensation qui parcourait chaque partie de mon corps que la mort était omniprésente. Il existait nulle quiétude partout ailleurs, même pas dans le cœur des hommes. La cause ? l'humanité était livrée à elle-même, entourée de monstres aux apparences aussi effrayantes qu'inquiétante qui dépassait de loin toutes logique. Nous n'étions plus que des gibiers pensant, faible et fragile luttant sans relâche pour un peu de répit, pour allonger un peu notre espérance de vie. Souffle de vie, j'ai obtenue en sortant du ventre de ma mère, souffle je retenais à chaque bruissement de feuilles, à chaque branche qui se fracassait au loin perçant l'obscurité d'un bruit aigue qui faisait battre nos cœurs à une vitesse folle, rendant les bruits de nos propres respirations inaudibles, la mort était si présente qu'on aurait presque eu la sensation de pouvoir sentir son odeur puante, toucher sa chair glaciale et apercevoir son visage terrifiant. Les nuits étaient persistantes et glaciales, nous avons parcourues des terres arides, des villes détruites. Au fil des années le nombres de survivants ne cessait de diminuer tandis que le nombre de ces créatures ne faisaient que croitre. Cependant, depuis quelques années leurs nombres baissa mystérieusement et une rumeur ne cessa de prendre de l'ampleur dans les camps des réfugier que nous avons parcourue ici et là. « Par-delà les chaines de montages et des terres arides, existe un endroit où les hommes ont les capacités de manipuler les forces de la nature via une pierre magique. La nourriture et l'eau y sont abondante, aucun monstre ne s'aventure dans ce lieu. A son entrée un grand arbre porté par deux statues de pierres ayant la forme de nobles chevalier, épée en main bouclier à leur côté, protègent cette terre bénis des dieux. » sa localisation n'était guère précise voire énigmatique, malgré ce manque cruelle d'information mon père s'était entêter à poursuivre ce voyage suicidaire. Nous étions très peu à croire à de tels fantasmes tout droit sortie d'un conte. « Si le diable existe, alors aussi grotesque soit-il je veux bien croire aux fées, aux elfes et même aux légendes. » répétait-il souvent. Une pincée d'espoir dans un océan de désespoir auquel il s'était farouchement si accroché aussi avait-il au fil du temps montée un petit groupe qui partageait les mêmes ambitions que lui.
Quatre nuits de marche nous séparaient de Nobody Here l'un des derniers camps rassemblant les survivants de cette enfer. Ils existaient quelques zones de réfugier mais beaucoup disparaissait au fil des années. Nous étions arrivés à la plus vielle de toutes, Primidalar. Faire quelques provisions s'annonçait nécessaire, les rumeurs de la terre promise de fractions en fractions nous avaient emmenés plus au Nord, au-delà se trouvait des terres qu'aucun autre voyageur n'avaient parcourue, c'était l'un des derniers camps encore debout à apparaitre sur nos cartes et plus loin, des terres inconnues. A peine avions nous pénétrer dans l'enceinte que nous fûmes aussitôt accoster par un Viel homme barbus qui semblait par son charisme être le chef des réfugiés. Il paraissait être dans la cinquantaine, le visage marqué de griffe et un œil droit aussi blanc qu'un linge, une tête ovale sur laquelle tenait sa barbe blanche mal rasé et une boule chauve, il était vêtu de vêtement lourd pour tenir contre le froid, de bottes trempés de sang et de boues, d'une canne en bois pour le soutenir dans sa marche.
- Bonjour, j'imagine à votre allure imposante que vous êtes le chef de ce beau camp.
Lança mon père d'un léger sourire au coin. Bien évidement c'était sarcastique cette endroit n'avait rien d'un camp charmant, le camp était entouré de quelques cadavres de monstres en décomposition au milieu d'une marée d'excrément recouvrent les murs, cela étant pour dissimuler l'odeur des réfugiés abritant les lieux. Cela avait ses avantages mais causait des maladies dont certaines pouvait vous être fatales. Des tentes mal équipées à pertes de vue, des gens malades souffrant, pleurant des proches disparues laissant coulées leurs larmes mais retenant leur crie de peur d'attirer le malheur sur eux. Des adultes avec la peau sur les os, des handicapées et d'autres ayant perdu la tête, allongez répétant sans cesse les mêmes mots « c'est juste un cauchemar ! c'est juste un cauchemar ! »
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Owari no Hajimari
FantasyDans une époque très lointaine, l'humanité vivait un terrible âge sombre. Des créatures infâmes sortie de nulle part ont commencée à éradiquer l'espèce humaine, l'homme n'était qu'une proie et n'avais aucunement sa place dans cette ère de Chaos et d...