Kayla: entre deux continents

3. Le vol

Riccardo

- Señorita t'aurais pas un numéro. Lança l'homme qui venait d'avancer

Je me doutais qu'il n'avait pas avancer pour rien, mais il venait littéralement de me manquer de respect, il avait adressé la parole à la femme qui m'accompagnait en plus de cela il n'avait aucun moyen de savoir que je l'avais juste kidnapper. Je n'eus pas le temps de lui répondre que l'américaine se retourna face à lui. Elle prit une seconde puis ouvris sa bouche.

- Je suppose que vous ne vous adressez pas à lui en disant cela. Somma la jeune femme en me pointant de son index

- Non effectivement, c'est à toi. Répliqua le vieux avec un regard joueur.

- Alors vous ne m'en voudrez pas pour cela. S'enquit brusquement ma captive

A peine eus-je le temps de comprendre, qu'elle se relâcha de mon emprise puis courus vers lui, elle lui asséna un coup de pied au niveau de l'entre jambe ce qui entraîna un cri profond de la part de mon employé. Ensuite elle enchaîna avec une droite dans le nez, j'entendis l'os se briser. Elle finis par un coup de poing dans la tempe ce qui le fit tomber dans les pommes. Elle se retourna pour revenir mais fut visiblement surprise de voir une dizaine d'homme la pointer de leurs armes.

- Baisser vos armes. Ordonnai-je

Des regards interrogateurs se tournèrent vers moi mais je ne réagis pas. Je n'avais aucune explication à leur rendre, j'étais leur jefe et eux mes simples soldats.

- Ramène toi on va être en retard. Continuai-je puisque personne n'avait rien dit.

L'américaine revint vers moi comme si rien ne c'était produit. Mais au lieu de s'arrêter à mon niveau, elle continua tout droit pour monter dans l'engin.

Je ne fis aucune remarque même si cela m'avait légèrement agacé. Et je montai à mon tour à bord de l'avion.

Kayla

J'étais sur les nerfs, un putain de vieux, quand même, il a d'autre chose à faire que de demander le numéro à une femme qui pourrait avoir l'âge de sa fille.

J'entrai dans le jet privé en trombes, mais je fus stoppé par 5 paires d'yeux qui me regardaient avec une expression choquée, certainement parce qu'ils venaient de me voir assommer un homme avec facilité. Les mafieux on toujours de la peine avec les démonstrations de pouvoir des femmes.

Je m'attendais à être seule pendant le voyage mais visiblement j'allais devoir me mettre à côté de quelqu'un vu la disposition des siège. Je scrutai la pièce à la recherche d'une place et je tombai sur le regard de l'homme que j'avais mis ko ce matin. Il s'en était remis, putain j'aurais dû y aller plus fort. Ça en aurais fait un de moins à éliminer lorsque Alia viendrait me chercher.

- tu t'en est remis. Lui lançai-je en déclenchant l'hilarité de tout le monde.

Je m'attendais à ce qu'il réplique mais il n'eut pas le temps d'émettre un son que tout le monde se tut, l'amusement sur le visage des hommes se transforma en expression neutre et mon léger sourire avait dû s'en aller lui aussi mais par réflexe. Le jefe venait certainement d'entrer étant donné le silence et tous les regards tournés vers l'entrée derrière moi. Je ne pris pas la peine de le regarder et allai m'installer sur un siège libre en face d'un homme à la carrure imposante mais pas autant que les autres, il paraissait plus jeune. Il avait une moustache bien taillée qui lui donnait un air sérieux mais aussi plutôt accueillant. Il avait des yeux noisettes, des traits typiquement espagnole et une longue chevelure attachée proprement en chignon. Je le détaillai encore pendant 1 minute avant qu'il ne rompe le silence.