POÈME N°9

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Ne te plains pas, toi, la soi-disante choquée.

Ferme ta gueule, toi, la soi-disante persécutée.

Tu dis avoir vécu,

Avoir vu.

Mais à tu seulement eu un aperçu ?

Un putain d'aperçu, aperçu de ce foutu monde ?

Oui, oui, notre monde.

Ce monde-ci, où la noirceur se cache à chaque recoin,

Où chacun et pour soi, retranché dans son coin.

Et toi, tu oses gémir ?

Tu oses même parfois rire ?!


Recueil de poèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant