Chapitre 1

343 29 18
                                    


«Control» par Zoe Wees 🎵^

<< Tôt le matin, je suis encore un peu nerveuse.
Combattant constamment mon anxiété, j'essaye de la contrôler.>>

Partie 1.

✴✴✴✴✴✴✴✴

Je suis celle qui reste en retrait, préférant observer plutôt que d'être au centre de l'attention.

Une personne discrète parmi la foule, qui se sent parfois mal à l'aise dans les situations sociales. Ce qui peut parfois rendre les interactions un peu difficiles pour moi.

Et certaine fois.....

Je suis aussi celle qui se retrouve au milieu de tout le monde, sans vraiment le vouloir.

Et oui, une cause perdue parmi les causes perdues !

Je suis encore plus ce genre de personne à qui on réplique ces phrases merdiques du style :

<<laisse tomber, tu ne comprendras pas !>>

ou...

<<si tu voulais savoir, fallait suivre.>>

Marcher tête baissée, a toujours été ma manière de faire. D'autant plus que ça évite bien des soucis.

Oui, c'est tout moi !

DREA WESS.

Une dépressive, antisociale qui a tout et en même temps rien du tout.

Physiquement, j'ai les yeux azur, d'un bleu profond et intense, qui donne un contraste des plus ahurissants.

Enfin, d'après ce que ma mère dit.

J'ai les longs cheveux, d'un noir foncé, enfin ébènes, que je coiffe en une simple tresse ou que je laisses souvent lâchés.

Je ne suis pas la copie d'une intello ou de celle qui vit pour la beauté ou la popularité.

C'est peut-être bête ou insensé...

Mais, en vrai je ne sais même pas qui je suis.

Cependant, si je devais me décrire en une phrase, je dirais que je suis dans le juste milieu.

Ni trop coincée, ni trop vulgaire.

J'aime porté des vêtements simple et confortable, comme des jeans et des t-shirts, dont je les remplaces le plus souvent par des pulls ou Swifts.

Un look glauque, je sais.

Je ne suis pas le style maquillage, faux cils, ongles et tout !

Même si à vrai dire j'en ai strictement pas le moins besoin.

Je ne veux pas me vanter mais, je n'ai pas d'acné ou point noir pour en camouflés avec cette peinture, qui d'ailleurs pour ma part, rendent les personnes superficielles.

Et c'est triste, oui, car nombreuses, s'en servent pour paraitre belle.

Je ne dis pas çà pour juger, bien sûr, je respecte les choix des autres.

Mais je trouve que de nos jours, il manque cruellement d'authenticité.

C'est vraiment dommage, car rien ne vaut l'authenticité !

Rien ne saurait égaler la beauté de la simplicité et de la sincérité.

Pour ma part, j'ai toujours préféré ces deux choses. Comme un monde où chaque mot résonne comme une mélodie enchanteresse, où chaque détail est comme une étoile brillante dans un ciel sombre.

Je trouve que c'est là que réside la magie de l'authenticité, dans ces petits instants qui marquent nos vies de manière indélébile.

Ça se peut que ça n'ait rien à voir avec ce que j'ai dit, mais c'est ma manière de voir les choses.

Et aujourd'hui, encore plus maintenant que j'ai atteint mes 18 ans !

La complexité et moi, ça fait deux personnalités différentes.

Je déteste les attachements et les départs.

Ça peut sembler bien au début, mais ça laisse toujours un goût amer de désespoir.

Je préfère alors me retirer et m'éloigner autant que possible des sujets fâcheux.

C'est beaucoup plus simple ainsi.

Cette paranoïa je l'ai depuis longtemps. Ma mère dit que c'est quelque chose de psychologique.

Après le décès de mon grand-père, j'ai presque sombré dans la déprime et j'ai beaucoup eu du mal à accepter sa disparition.

Il était un pilier pour moi.

Enfin,

Depuis l'abandon de mon père.

Ce qui est difficile à accepter dans cette histoire, c'est....

Comment on peut simplement disparaître sans laisser de trace, laissant juste une explication écrite sur une feuille.

Oui !

Ce dernier n'a laissé qu'un pauvre petit bout de papier avec quelques mots, dont le sens m'a toujours échappé.

Je me suis toujours torturée pour en comprendre le sens.

Toujours !

Et c'est vraiment déchirant quand quelqu'un prétend t'aimer, mais te laisse pour ton bien.

Le pire, c'est qu'on se sent abandonné, comme une vieille éponge jetée. Même en essayant de recoller les morceaux, même en essayant d'avancer, on ne ramasse que l'ombre de son existence.

Et maintenant, c'est à mon tour de partir, d'infliger ce qu'on m'a imposée et de tout laisser derrière moi.

Ça me perce le cœur.

Je me demande ce qui arrivera à ma mère et à mon petit frère.

J'ai toujours aimé être près d'eux, sentir leur présence à mes côtés. Et partir à des centaines de kilomètres d'eux est une décision difficile, cela me donne juste l'impression de les trahir et de n'être si différente pas des autres.

Et même si c'est pour mes études et la réalisation de mes rêves, comme l'exprime si bien ma mère avec une telle fierté que je n'en saurais en déduire mot, mais....

Pour moi,

Un départ reste un départ !

La douleur est constante et l'absence est juste invivable.

Oui, juste difficile à supporter.

__________________________________________

J'espère que ce premier chapitre vous a plu ! N'hésitez pas à liker et à me donner vos avis en commentaire. Abonnez-vous en grand, ça me fera plaisir ! En espérant que les autres chapitres vous plairont. Et désolée à l'avance pour les fautes d'orthographe si vous en voyez.

Bisous !

Soso...

DEUX CŒURS DE L'AMITIÉ À L'AMOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant