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Eddie est réveillé par une sonnerie de téléphone. Près de lui, Auguste dors. Il se leva, enfila un bas et se dirigea vers le salon où son téléphone sonne encore. En voyant le nom affiché sur son écran, il hésita à décrocher, mais le fit finalement.
- Allô ?
- Salut Eddie. Dit Richie d'une voix hésitante.
- Tu m'as appelé 3 fois hier ? Est-ce qu'il y a un problème ? Demanda Eddie en chuchotant.
- Non je voulais juste parler. Est-ce qu'on peut se voir avant le début des cours ?
- J'ai pas cours aujourd'hui, mais je peux m'arranger pour passer en vitesse si c'est urgent. Répondit Eddie en chuchotant toujours.
- Pourquoi est-ce que tu chuchote comme ça ? S'étonna Richie.
- Et bah... Eddie regarda en direction de la chambre. Auguste dors à côté. Finit-il par dire.
- Oh, je vois.
Il y eu un court moment de silence.
- Du coup est-ce que tu peux passer pour qu'on discute ? Redemanda Richie.
- Si tu veux, dans une demie heure ?
- Dans une demie heure okay.
Eddie raccrocha rapidement. Debout dans le salon d'Auguste il ne savait pas quoi faire. Il retourna finalement vers la chambre. Auguste dormait encore. Eddie rougit en repensant à la veille. Décidé, il se rhabilla sans faire de bruit et déposa un mot dans la cuisine pour expliquer à Auguste qu'il repasserait dans la soirée.
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Richie attend derrière la Fac, cigarette en bouche. Le temps est maussade et il fait de plus en plus froid en cette fin Septembre. Remarquant Eddie qui arrive, il écrase sa cigarette.
- Salut. Dit simplement le plus petit en arrivant près de lui.
- Salut, ça va ?
- Oui.
Un silence s'installa.
- De quoi tu voulais me parler ?
- De rien en particulier. J'avais surtout envie de te voir.
- Écoute Richie... Commença Eddie, gêné. Ce genre de chose, ça va pas être possible.
- De quoi est-ce que tu parles ? S'étonna le plus grand.
- Tu ne peux pas m'appeller juste pour qu'on se voit pour discuter.
- Et pourquoi ça ?
- Parce que c'est pas possible c'est tout.
- Je croyais que tu étais d'accord pour qu'on redevienne ami ?
- J'ai dis que j'essayerai. Mais on ne pourra jamais retrouver la relation qu'on avait avant.
- Parce que tu ne m'aimes plus c'est ça ?
Un froid s'installa instantanément entre les deux garçons.
- J'ai pas envie de parler de ça avec toi.
- C'était pas délicat, désolé. S'excusa Richie en se grattant l'arrière de la tête.
- Écoute, je suis content d'avoir pu t'aider à te rappeller de certaines choses, mais moi je m'en serais bien passer. Je pense que maintenant on peut prendre nos distances.
- Eddie, s'il te plaît...
- Edward. Le reprit le plus petit, le cœur serré.
Les deux se regardèrent sans rien dire.
- Si tu n'as rien d'autres à me dire, je vais rentré. Reprit Eddie qui ne rêvait que de prendre la fuite, sentant les larmes lui monter aux yeux.
- Edward, s'il te plaît ne fait pas ça. Tu peux pas effacer autant d'années d'amitié comme ça.
- Pourtant tu l'as bien fait.
- Tu ne ressens plus rien pour moi ? Osa Richie.
Eddie le regarda et tourna les talons.
- Au revoir Richard.
Eddie s'éloigna, les larmes coulant désormais sur ses joues.
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Eddie a passé la journée enfermé chez lui. Il a beaucoup pleuré. Des sentiments contradictoires se bousculent dans son coeur et il ne sait plus du tout quoi faire. Il fut arraché de ses pensées par la sonnerie de son téléphone.
- Allô ? Dit-il.
- Salut p'tit cœur.
- Salut. Sourit Eddie.
- Alors, tu m'as oublié ?
- Merde, je devais passer, je suis désolé, j'étais perdu dans mes pensées ça m'est sorti de la tête...
- Je m'attendais pas à ce que tu fuis, ça ta déplu tant que ça ? Rit Auguste.
- Mais non, arrête. Rougit Eddie. Est-ce que tu veux passer ?
À peine la phrase prononcée qu'on sonna à la porte. Eddie se leva et lui ouvrit.
- Tu lis dans mes pensées p'tit cœur. Sourit Auguste en raccrochant.
Eddie le laissa entrer en riant.
- Tu ne sors pas ce soir ?
- Non pas envie.
- C'est pas dans tes habitudes.
- Je préférai venir passer la soirée avec toi. J'ai adoré la soirée d'hier. Dit-il dans un clin d'oeil.
Eddie sentit ses joues s'empourprer.
- Alors si je comprend bien tu restes manger. Sourit-il.
- Je reste toute la nuit. Renchérit-il.
Eddie se dirigea vers la cuisine, voulant dissimuler ses joues.
- Qu'est ce que tu veux manger ?
- Je goûterai bien à tes lèvres. Continua à le taquiner Auguste.
- Mais tu vas arrêter oui ? Depuis quand tu dis ce genre de choses ? Finit par dire Eddie, plus rouge que jamais.
- Depuis que j'ai réalisé combien j'aimais te voir rougir. Rit Auguste.
Eddie se surprit à penser que ce serait le genre de chose que Richie pourrait dire. Il secoua la tête pour chasser ces pensés bien décidé à dédier cette soirée à Auguste.

Je sais [Reddie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant