Monde Cruel // Pierre Gasly - Tome 2

XXV - L'appartement

Mardi 4 mars

Felipe avait prévu d'arriver dans quelques heures. J'avais pris une chambre d'hôtel a Paris pour cette nuit et je m'étais reposée chez Georgia la veille. J'avais juste le temps de visiter un appartement ce matin avant de le retrouver pour déjeuner. Je me levai et me préparai pour retrouver l'agent immobilier dans le 8ème arrondissement. Je voulais trouver un logement non loin de Georgia qui habitait dans le 15eme mais je ne voulais pas retourner dans ce dernier qui me rappelait trop de souvenirs de mes 7 ans passés à Paris.

« Mademoiselle Rivoli ? Me demanda un homme en bas d'un grand immeuble.
- Bonjour.
- Bonjour. Commençons cette visite. Vous connaissez Paris ?
- J'y ai habité 7 ans dans le 15ème arrondissement.
- Je vois alors, vous n'êtes pas nouvelle. Cet immeuble est assez récent en ce qui concerne l'intérieur. L'appartement est au 3ème étage et nous avons un ascenseur. Je vous en prie, me dit il en me laissant entrer. Qu'est ce qui vous a motivé à changer d'arrondissement ? Continua-t-il alors que nous étions dans l'ascenseur.
- Je suis partie il y a 2 ans sur Berlin après avoir trouvé un nouveau travail mais Paris me manquait trop.
- Et vous travaillez toujours à Berlin ?
- Non à Londres, rigolai-je.
- Une vraie européenne à ce que je vois. Nous sommes arrivés, dit-il en sortant de l'ascenseur et en ouvrant la porte de l'appartement 006. 45 mètres carrés, une chambre au fond du couloir, une cuisine et son salon. La salle de bain est accordée à la chambre et il y a un petit balcon à côté. Je vous laisse visiter un peu ?
- Oui, merci beaucoup.

J'entrai dans une grande pièce de vie avec une cuisine très moderne et un canapé de l'autre coté. Puis j'allais dans le couloir au fond de la pièce pour découvrir la chambre et la salle de bain. J'ouvris la porte fenêtre qui menait sur un petit balcon d'où on voyait les rues animées de Paris. J'adorais cet appartement. À vrai dire, sur les sites immobiliers, c'était mon coup de coeur.

- Mademoiselle, je viens de recevoir un coup de téléphone. D'autres visites ont lieu cet après midi mais il peut être à vous dès aujourd'hui si vous me donnez une réponse maintenant.
- Je vois, laissez moi appeler quelqu'un, je reviens dans 5 minutes, répondis-je.

J'appuyai sur le numéro de ma meilleure amie et sa tête s'afficha sur mon téléphone.

« Georgia, j'ai besoin de toi. Je viens de visiter un appartement dans le 8ème. Il est super, vraiment, rien que sur les annonces, je l'aimais déjà. Je te montre un peu la chambre, tu me dis ce que tu en penses.
- Wow, c'est super. Tu t'y vois déjà non ?
- Oui. Je me vois bien m'épanouir ici.
- Avec un certain homme ? Sourit-elle en coin.
- Je suis une femme indépendante Georgia, rigolai-je.
- Je sais ma biche. Tu le prends ?
- Franchement ? Je pense que oui.
- Parfait. J'ai hâte de te savoir de retour.
- Moi aussi. A nous le retour des soirées parisiennes. Je te laisse! Bisous.

Je raccrochai et conclus le contrat pour l'appartement. Je filai à l'aéroport chercher Felipe. En l'attendant, je fis une liste des affaires à emmener pour le 1er Grand Prix de la saison. Je partais dans une semaine pour l'Australie. Enfin le retour du paddock, des fonds, de cette ambiance. Les essais hivernaux, ce n'était pas pareil. J'étais excitée du challenge d'un weekend de course et n'avais qu'une hâte, y être.

Je reçu un message de Felipe et levai les yeux au ciel pour le voir à une dizaine de mètres de moi, sourire aux lèvres. Je lui souris en retour et écartai les bras pour qu'il vienne m'enlacer. J'étais bien avec lui.

« Salut ma belle!
- J'avais hâte que tu arrives, j'ai quelque chose à te montrer.

Je lui fis un léger bisou sur la bouche et lui pris la main. On prit le métro et on arriva au pied d'un immeuble.

- Je croyais qu'on dormait à l'hôtel, s'interrogea Felipe.
- C'est le cas. Mais je voulais te présenter mon futur chez moi.
- Mais non ? T'as trouvé rapidement!
- J'ai eu le coup de coeur et c'est avec la validation de ma meilleure amie que j'ai signé pour cet appartement, tu vois avec les volets fermés au 3ème étage.
- Mais je suis hyper conte pour toi! Me dit-il en me prenant dans ses bras.
- Tu veux monter ?
- Quelle question.

On monta au 3ème étage et je lui fis visiter mon appartement. Ses yeux ébahis montraient qu'il était impressionné. J'étais heureuse. J'avais un boulot stable, j'avais trouvé un appartement, j'étais avec un homme que j'aimais bien et avec qui je m'amusais.

Après la visite, on alla manger au restaurant et je lui fis visiter Paris. J'étais de retour dans ma ville et je me sentais moi-même. Je me baladais comme une parisienne. Je fis découvrir à Felipe certains coins que les touristes ne connaissaient pas. On se posa quelques heures au Jardin du Luxembourg et on déposa nos quelques affaires à l'hôtel. Il était 18h00 et je filai à la douche pour me préparer pour ce soir. Je ne faisais que des allers retours entre Londres et Paris alors je n'avais pas pris beaucoup d'affaires de soirées.

L'eau chaude ruissela sur mon corps et je me mis à apprécier chaque goutte. J'avais besoin de quelques minutes de repos. Mais Felipe n'avait pas la même idée en tête quand je le vis entrer dans la salle de bain complètement nu. Je souris et l'invitai à me rejoindre. La tension sexuelle qu'on avait ressenti à notre première rencontre était toujours aussi présente. Et malgré nos allures de couple, je ne voulais que m'amuser. Felipe le savait. Il le savait même très bien lorsqu'il m'agrippa le visage pour m'embrasser langoureusement. Il me plaqua à la paroi froide de la douche et glissa ses mains au creux de mon dos. Je profitai de chaque instant de chaleur avec lui. Je lui pris le visage et l'embrassai. Je descendis petit à petit sur son corps. Mes mains caressaient sa peau nue. Puis, à genou, je pris le contrôle de la situation et commençais à faire ce qu'il aimait par dessus tout. Concentrée, je le sentis décontracter. Il plaqua ses mains sur la paroi pour tenir debout et gémissait lourdement. J'étais fière de moi. J'aimais prendre le contrôle, de temps en temps. Lui préférait le garder. Et il me le fit vite savoir quand il m'attrapa les cheveux pour me faire remonter à son niveau et me retourna ventre contre la paroi. Je me cambrai et il m'attrapa les hanches pour que mon corps s'emboite au sien. Il me fit crier de plaisir. Je n'avais qu'un mot en bouche : Felipe. Et il aimait ça. J'avais appris qu'il aimait particulièrement qu'on crie son prénom pendant l'acte. Il me chuchota des mots en espagnol que je ne comprenais pas mais que je devinais. C'était chaud, c'était si bon.

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Bonsoir à tous! Comme certains ont pu le voir je ralentis la cadence avec 1 chapitre par semaine. Avec les cours j'ai du mal à suivre et surtout à écrire (ça me manque mais je n'ai pas de temps). Je suis désolée. Et puis je ne veux pas non plus me mettre la pression. J'espère que vous comprenez. Et j'espère que vous serez toujours fidèle à ma fanfiction.

Maria.