Le voyage est long, mais nous arrivons finalement dans la fameuse ville de Marseille. Les voitures roulent dans tous les sens, et nous sommes perdus dans toute cette folie. Instinctivement nous nous dirigeons vers les bateaux de croisières ; ils sont énormément impressionnants. Je distingue pour finir le notre, situé au fond du port.
Nous cherchons le parking ; il n'est indiqué nul part, et les hommes qui s'occupent de la sécurité ne sont même pas capables de nous l'indiqué. Après une recherche interminables, parsemée de klaxons, nous le trouvons, et nous garons. Sortis du véhicule, et bagages à la main, les vacances sont proches.
Arrivées dans l'entrée principale pour l'embarcation, nous sommes directement redirigés dans la file d'attente prioritaire ; les joies du handicap. Je vous passe les détails de ce moment ; problèmes d'autorisations, une queue interminable bien que prioritaire, et des contrôles par centaine.
Finalement au bateau, nous devons patienter environ deux heures avant de pouvoir accéder à nos chambres ; le temps idéal pour découvrir notre maison provisoire. Nous arrivons dans un bar tapissé de carreaux méditerranéen ; on pourrait se croire sur une terrasse dans le sud de la France. Dans les environs, un fumoir. Cette pièce peut laisser penser que nous sommes là pour des affaires. Les canapés verts sont très confortables, et les hublots sont plus grands que moi, laissant la mer à notre vision. Une galerie photo nous ramène proche des ascenseurs.
Certains ascenseurs d'ailleurs sont en verres, et montent au dessus d'un bar-piano très classe, de la réception, puis des magasins de luxe. Ces trois étages sont reliés par des escaliers différents des classiques dans les autres étages. Non, ceux-ci inspirent la richesse ; ils sont couleur or, et les marches ont une impression diamant. Ils reflètent à merveille les espaces qu'ils traversent, d'autant plus que le casino, tout autant doré, se situe au commencement de ces machines.
Mais ce n'est pas ma partie préférée. J'ai découvert un lounge, qui me parait particulièrement classe. Au même étage, le Purple Bar, un bar rétro entièrement violet. Celui-ci me plait déjà beaucoup, bien qu'il n'y ait personne pour l'instant. Juste à coté se trouve un bar sportif, qui est bien trop beauf à mon goût. Dedans, il y a un babyfoot, des t-shirts de foot et d'autres accessoires typiques d'un mauvais bar.
Sur les derniers ponts, on trouve des piscines, intérieures comme extérieures, une scène avec des animations, un toboggan, le buffet principal, et des petits bars «de plage». Lorsque le bateau démarre, le vent nous emporte presque depuis les derniers ponts. L'heure est enfin venue de nous rendre en cabines.
Je partage la mienne avec ma belle-mère et ma soeur. Le grand lit deux places est pour moi, et les deux petits lits suspendus sont pour les autres. Il y a plusieurs miroirs, et la salle de bain est suffisante, bien que petite. C'est peut-être pas très grand, mais chaleureux. Nous nous installons avant de continuer nos découvertes, et de se relaxer pour ce début de vacances. Je commence mon livre, Amandine étudie, mon père dort et les deux autres sont à la piscine.
Il est à présent 19h30, et nous attendons tous que El Daron se réveille. Je suis sur la terrasse de leur chambre, que nous n'avons pas dans la notre. Leur chambre est simplement composée d'un grand miroir, un grand lit, et un balcon. Nous arrivons donc en retard au souper qui était prévu à 19h.
Nous sommes bien accueilli dans le restaurant. Nous allons avoir la même table durant tout notre séjour, et les deux mêmes serveurs. Je décide de manger des spaghetti à la courgette, et c'est un délice. A la fin du service, on nous apporte les desserts, bien que j'ai demandé à ne pas en avoir. Le serveur me répond ne pas vouloir dénigrer qui que ce soit, et que tout le monde soit égal. Le restaurant est très plaisant de manière générale.