La gynécologue !

La cliente particulière...

Je suis Aurélie REIMOYE et je travaille comme secrétaire médicale dans un cabinet de gynécologie ; j'étais donc employée depuis un peu plus d'un an, lorsque cette histoire débuta...

J'ai 26 ans, je suis brune aux cheveux mi-longs, assez plantureuse et un peu rondelette, mais des formes assez bien placées.

En fait je suis dans un critère de nanisme : oui, je ne mesure qu'un petit 1m46 et je chausse du 33/34; mais en bref, sans trop me vanter, il paraîtrait que je plais...

Je préciserai cependant que mes attirances sexuelles sont plutôt saphiques...

Pourtant, de par ma condition, je me suis un peu renfermée, pour me protéger, cultivant plutôt mon plaisir solitaire au travers de mes fantasmes dans mon jardin secret : quelques pulsions fétichistes, encore mal définies au moment où démarrait cette aventure...

Ma patronne, le Dr Monique MIMANG, était de ces femmes qui inspirent le respect : toujours élégante, cheveux longs noir parfaitement tirés en un chignon, tailleur de haute couture, escarpins de marque, une eurasienne de taille plutôt modeste, elle aussi, 1m53, de petite lunettes sur le bout du nez, lunettes en demi-lune, sur ses yeux vert émeraude, semblables à des scanners (il m'était presque impossible de soutenir son regard)...

Elle compensait sa taille par des "échasses", de superbes escarpins, aux talons alternant entre 8 et 10 cm de hauteur, parfois 12 et elle les portait merveilleusement bien...

Alors que le cliquetis de ses talons me faisait tourner la tête sur son dos et ses jambes dès que je pouvais, moi, je me contentais de sabots relativement basique quand j'étais au cabinet.

Pour commencer à vous ouvrir mon petit jardin secret, je dirais que j'aimais énormément porter des collants ou des bas, le plus souvent des bas auto-fixants, couleur bronzage, pour compenser ma peau un peu palote et j'aimais cette sensation un peu dangereuse de sentir mes sabots glisser sur le nylon lorsque je jouais à me déchausser, ce que je faisais très souvent...

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Je venais de prendre mon poste, lorsque le téléphone sonna :

-"Secrétariat du Docteur MIMANG, bonjour ! Aurélie à votre écoute, que puis-je pour vous ?"

(Ma patronne tenait énormément à ce décroché protocolaire et je ne voulais nullement la contrarier : j'y mettais toute ma conscience professionnelle...)

-"Madame DE HOTBERG, je voudrais un rendez-vous... c'est urgent !"

La voix de cette femme était tout à la fois fascinante et désagréable, comme hautaine et envoûtante en même temps ; mais surtout cette voix ne m'était pas totalement étrangère...

-"Un petit instant, je vous prie, je vais voir ce que je peux vous proposer de mieux..."

Dis-je aussi courtoisement que possible en compulsant mon ordinateur...

Dans cet intervalle de temps, je n'avais pas remarqué que ma patronne se tenait dans l'embrasure de la porte...

-"Madame DE HOTBERG ?"

-"Oui je vous écoute..."

-"Je peux donc vous proposer au mieux un rendez-v...."

Je fus brutalement interrompu par le Dr MIMANG, qui m'arracha presque le téléphone des mains en disant d'un ton légèrement affolé :

-"AAHHH !!! Attendez Aurélie... Madame DE HOTBERG ? Docteur MIMANG... Je... Excusez-moi... Aurélie ne sait pas que... que vous avez un suivi particulier... Oui... Je peux vous proposer un rendez-vous demain soir à..."