The Race

Chapitre 2

Amy

Le week-end de la première course est enfin arrivé. Il est l'heure de voir si durant cette période hivernale les efforts de toute l'équipe va payer et donner de bon résultat. Chaque écurie à d'énormes pressions sur les épaules. D'un côté, on a tout le staff qui a bossé corps et âme sur ces voitures et a tenté de l'améliorer du mieux que possible. Et puis de l'autre côté, on a les pilotes qui doivent tout faire pour montrer que leur écurie est le meilleur et de ce fait, doivent se dépasser sur le circuit.

Riley est, sans grande surprise, en pole position. Colton Greyson, le deuxième pilote de HM Clark, quant- a lui démarre cette course à la troisième place. En effet, si durant les essais qualificatifs Riley a obtenue le meilleur temps de courses, Colton s'est fait devancé par notre plus grand concurrent : William Fisher de l'écurie Stein Team. Ces deux écuries sont en guerre depuis toujours. Ce sont les deux écuries qui ont le plus d'argent et qui donc forcement peuvent se permettre d'avoir les meilleures voitures.

C'est alors à ce moment là que : les feux s'éteignent, les moteurs rugissent et c'est le début de la course. Sans grande surprise, Riley est en tête de la course. La voiture est encore plus puissante et plus rapide que la saison dernière. Je suis au côté de mon père qui regarde la course dans le stand sur les grands écrans mis à disposition. Cela me permet d'entendre l'un des gars de l'équipe parler à Riley à travers son casque-micro.

- Très bien, Riley tu as 2.1 secondes d'avance sur Fisher. Fait attention au prochain virage et accélère dès que tu peux, annonce t-il.

D'un coup, on assiste à ce que les écuries ainsi que les pilotes redoute le plus : les accidents sur le circuit. Greyson vient tout juste de faire une sortie de virage et se retrouve propulser dans le mur. La voiture à fait de nombreux tonneaux et a de sacrer dommage. Dans le stand, tout le monde retient son souffle. Les accidents en Formule 1 sont fréquent on le sait. Mais lorsque cela arrive à votre pilote, de un vous pensez à lui en espérant qu'il n'ait rien de grave et de deux vous n'avez désormais plus qu'un pilote sur qui compter pour pouvoir prétendre à gagner des points et être dans le podium.

- Ok, Riley, écoute moi bien, Greyson n'est plus dans la course, alors concentre toi et ne lâche rien.

Très rapidement on voit Greyson sortir de la voiture indemne. En revanche, le bolide quant-à lui est dans un sale état et est ramené sur le stand avec une grue. Je sais d'avance que mon père va passer des journées voir des nuits avec son équipe pour remettre la voiture en état pour la prochaine course qui est dans deux semaines.

Il ne reste alors plus que Landerson en course pour représenter notre écurie. Heureusement pour lui, il est toujours en tête de la course et se débrouille très bien pour le moment. Fisher n'arrive toujours pas à le dépasser et on peut voir que cela l'énerve face à sa conduite. En effet, à chaque virage il tente de le dépasser en vain.

On arrive désormais sur le dernier tour, et sans grande surprise Riley Landerson finit premier du grand prix de Melbourne. Il finit donc sur le podium et nous rapporte des points au classement. Je dois avouer qu'il est vraiment doué, l'imbécile de servie est doué merde. Je ne peux m'empêcher de sourire lorsque je le vois sur le podium avec son trophée. Je le vois alors me regarder il me sourit et me lance un clin d'oeil. Très bien, en plus d'être un imbécile il est arrogant et je ne peux m'empêcher de le regarder en levant les yeux au ciel. Et d'un coup, je le vois descendre du podium et s'approcher de moi tout fière.

- Alors ma belle, tu m'as trouvé comment ? Demande t-il.

- Ma belle ? On en est déjà au stade ou on se donne des petits surnoms ? Tu perds pas de temps mon gars. Et concernant ta course, c'était pas mal, annoncé-je.

- Pas mal ? Non mais je rêve, elle a osé dire que c'était que pas mal. Dit-il mort de rire. Je crois que tu voulais plutôt dire que je suis le meilleur oui !

- Calme toi mon pote, ce n'est que la première course alors te donne pas trop d'éloge.

- Je pense qu'au fond de toi, tu sais que je suis le meilleur mais tu veux pas te l'avouer. C'est pas grave tu me le diras un jour ou l'autre j'en suis persuadé. Allez blondinette, je dois te laisser, les journalistes et les photographes m'attendent ! Dit-il en me faisant un clin d'oeil.

Non mais quel culot c'est pas possible. Il se prend pour qui. Cela fait à peine trois jours que je le côtoie qu'il m'agace déjà au plus au point. Le pire dans tout ça c'est de me dire que je vais devoir le supporter pendant toute la saison. Dans quoi je me suis embarquée. Et puis c'est quoi ces surnoms débile la, « ma belle » puis maintenant « blondinette », il est pas sérieux quand même.

Une fois Riley parti, je me retrouve avec mon père devant moi, rouge de colère et les yeux qui sortent de ces orbites. Et merde, ça sent pas bon. Forcément, il m'avait prévenu de ne pas m'approcher de lui et là il me voit discuter avec lui.

- Je pensais avoir été claire Amy, tu ne t'approches pas de Riley Landerson !

- Stop ! Je t'arrête tout de suite papa. Ce n'est pas de ma faute si monsieur est venu me voir. Et puis, je ne suis plus une petite fille, j'ai vingt-deux-ans, j'ai le droit de parler avec qui je veux.

- Très bien, tu as raison, tu as le droit de côtoyer qui tu veux. Mais n'oublie pas que je t'aurais prévenu.

- Ne t'en fais pas pour moi papa, je suis une grande fille, je sais me débrouiller toute seule. Et rassure toi, Riley ne m'intéresse pas du tout, ce n'est qu'un con arrogant.

- La je reconnais ma petite fille, lance mon père tout fière de lui avant de me prendre dans ces bras pour m'enlacer. Bon, je dois te laisser, avec l'équipe on a une réunion et on doit faire un bilan de cette première course. Je te rejoins à l'hôtel plus tard.

Sur ces dernières paroles, je quitte le circuit et pars en direction de ma voiture. Le trajet ce fait rapidement et en arrivant à l'hôtel j'en profite pour appeler ma mère rapidement qui est restée en Californie avec mon petit frère.

- Bonjour ma chérie ! Je suis contente de t'avoir au téléphone, comment tu vas ? Comment s'est passé cette première course alors ? Demande ma mère tout excité à l'autre bout du téléphone.

- Je vais bien maman ne t'inquiète pas. Et pour la course on a fini sur le podium, donc c'est plutôt un bon début. Comment va Sam ?

- Oh mais c'est super ça ! Ton père doit être content et fière de lui. Quant-à Sam, son état est le même qu'à ton départ, rien à changer.

- Au moindre changement tu m'appelles n'est ce pas maman ? Promets le moi. Je me sens déjà assez mal de pas être des de lui.

- Amy, ça suffit. On en a déjà discuté. Tu dois penser à toi et vivre ta vie. Tu sais très bien qu'au moindre changement je t'appellerai. Bon je dois te laisser, prend soit de toi et embrasse ton père pour moi !

- Je le ferai, promit.

- Ah ! Et pense à m'envoyer des cartes postales de chaque villes et pays que vous faites avec ton père. Je pourrais les mettre en décoration dans la chambre d'hôpital de Sam, qu'en penses tu ? Ce sera comme un moyen pou lui de vous suivre à travers le monde.

- Je trouve que c'est une superbe idée, maman, j'y penserai ne t'inquiète pas, bisous je t'aime.

- Je t'aime aussi ma chérie.

Ce sont sur ces derniers mot que je raccroche les larmes aux yeux. Mais ce n'est pas le moment de craquer, Sam est fort, il va s'en sortir. On s'en sort toujours dans la famille.