Prologue

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16 janvier 2045

L'annonce vient de tomber. Les derniers rapports du G.I.E.C signalent une fin du monde imminente...

Les températures atteignent des records en été comme en hiver. Les canicules s'enchaînent, l'année précédente quatre ont été enregistrées en trois mois, tandis que le froid glacial de décembre s'étale à présent sur six mois. Des conséquences effroyables d'un réchauffement climatique catastrophique.
Sans parler de la montée des eaux, dues à la fonte des glaciers pratiquement disparus, qui ont condamné de nombreuses îles. Ou les multiples feux de forêt, comme celui de la forêt amazonienne qui, vue de haut, ressemble à deux poumons dévorés par un cancer.
Les médias commencent déjà à appeler les plus jeunes d' « Adolescents éternels », ceux qui ne vivront jamais la vie adulte et ses responsabilités.

Et, évidemment, à annonce apocalyptique, émeutes et montée des manifestations, décrivant la colère des peuples face à l'inaction des autorités. Le monde entier connaît une flambée de meurtres autant que de suicides. Chaque jour, les réseaux sociaux sont jonchés d'avertissement, de témoignages et de mises en garde de femmes et d'hommes ayant été violentés, agressés ou violés.
Chaque jour, la sécurité policière est renforcée près des falaises et des côtes, tandis que les forces des armées contrent les violences criminelles et contiennent les émeutes presque enragées. Les syndics des résidences investissent dans des gardes-fous toujours plus haut sur les terrasses et les toits des immeubles.
Les supermarchés se font dévaliser, des rayons de papiers toilette et de féculents dépouillés, des magasins de vêtements volés et vidés.

Ajouté à cela, des blocus empêchent le bon fonctionnement des gares, aéroports et ports maritimes ; les moyens de communications dont devenus plus difficiles à cause de la surcharge d'utilisation, ce qui ne fait qu'accentuer la panique des familles qui ne souhaitent que revoir leurs proches vivants dans des contrées lointaines.

Un mot décrit parfaitement cette situation autant nationale que mondiale : pagaille.
Une semaine d'économie stagnante, les établissements scolaires et les universités déserts, et un tourisme au point mort.

C'est avec une semaine de retard que certains gouvernements se réveillent et prennent des mesures drastiques pour rétablir l'ordre : Mise en place d'un couvre-feu à partir de vingt heures. Policiers partout dans la rue à toute heure de la journée. Instauration de surveillance dans les établissements scolaires avec des punitions sévères pour les absences. Pointage au travail obligatoire.

Impossible de sortir sans que chacun de ses faits et gestes ne soient surveillés. Toutefois, après quelques jours, la criminalité connaît une importante diminution. Le secteur de l'économie regagne une croissance progressive, et la présence dans les établissements d'étude et de travail retrouvent la régularité des étudiants et des employés.

Néanmoins, cette annonce ne marquait que le début de la fin.

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Note d'Autrice :

En avant-première, voilà devant vous le prologue de ma chère histoire...

J'en profite pour le dédicacer à une femme des plus importantes pour moi, et qui fête son anniversaire aujourd'hui. Ma chère et tendre mère.

Mama, toi qui es toujours à mes côtés... Toi qui m'as soutenu dans toutes les étapes de ma vie...
Je t'offre le prologue de mon histoire, je t'offre le début de l'aventure de Dihya. Tu le verras, le personnage de sa mère, Labiba Lyoubi, est grandement inspiré de toi.
Joyeux anniversaire à toi maman... joyeux anniversaire étoile de mon cœur...

Le livre aura donc deux dates clés. La publication du prologue, aujourd'hui, et celle du premier chapitre, dans quelques jours.

Beginning of the endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant