- Ce chapitre à été un peu long à venir, j'en suis désolée mais j'espère qu'il vous plaira quand même 🫶-
« Les douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes. » -Sénèque.
Il est neuf heures du matin quand j'ouvre les yeux. Je ne suis pas seul, je remarque ses cheveux marrons posés sur mon épaule. Je ne peux m'empêcher de sourire de la savoir là. Qu'elle est vivante.
Nous n'avons pas reparlé de son silence radio de ces derniers jours. Je pense que ni elle ni moi ne voulions gâcher la soirée qu'on s'était improvisée. Pourtant, ça tourne encore en boucle dans ma tête. En même temps, je pense avoir le droit de me demander ce qu'il s'est passé.
On s'est endormis sur le canapé, la télévision est encore allumée. Je me décale délicatement pour ne pas la réveiller et range ce qui traîne pour métaphoriquement ranger ces pensées qui tournent en boucle depuis que j'ai ouvert les yeux.
- Salut, j'entends derrière moi.
Je me retourne et esquisse un sourire en la voyant s'étirer.
- Bien dormi ?
- J'ai connu plus confortable qu'un canapé à partager à deux.Je ris légèrement.
- Je noterais que la prochaine journée film ne se passera pas ailleurs que dans un lit, elle me dit.
« La prochaine ». Au moins, elle ne compte pas repartir. Enfin, j'espère. J'ai envie de prendre ce « la prochaine » comme une promesse du fait qu'elle restera là, qu'elle ne disparaîtra pas une nouvelle fois.
- Il faut que j'y aille, je dois être au taf dans.., elle attrape son téléphone, 20 minutes.
Elle se lève et file vers la salle de bain. Je me rends compte qu'en vrai, on ne se connaît pas tant que ça. Enfin, pas entièrement.
- Tu taffes dans quoi ?
- À l'hôpital.Sa réponse est brève, elle ne cache pas un mensonge, ça se sent mais elle ne sonne pas totalement vraie. Mais je ne dis rien. Ma parano a décidé de sortir ces derniers jours.
Elle m'embrasse rapidement avant de quitter l'appartement.
*
Elle ne m'avait pas totalement menti, mais j'aurais sincèrement préféré que cela se passe autrement.
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l'amour des morts - nekfeu
FanfictionElle était l'un de ces regards qu'on oublie pas, une sorte de fantôme du passé qui me permettait de combler et oublier. Et pourtant, je ne pourrais jamais l'oublier. « C'est précieux une vraie souffrance, on y tient comme à un trésor, on la protège...