DabiHawks

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Bonsoir tout le monde !
J'espère que vous allez bien. Perso ça va, je suis contente d'être enfin en vacances et je suis désolée si certains d'entre vous travaillent actuellement, courage à vous.
Par rapport à cet OS, c'est un univers alternatif sans alters et il y a un petit TW violence mais rien de comparable à ce que j'ai déjà écrit dans d'autres chapitres.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !

PDV Keigo

-Aaah !

-J'aime t'entendre crier, vas-y, continue.

Un autre coup me fait lâcher un énième cri avant que je m'écroule, le souffle court. J'entends la personne derrière moi se rapprocher pour me tirer les cheveux en arrière et relever ma tête. Elle se déplace ensuite en face de moi en déplaçant sa main du dessus de ma tête à ma joue avant de finir sur mon menton qu'elle attrape entre deux doigts, un sourire malsain aux lèvres.

-Tu es à moi, tu m'appartiens totalement, est-ce que c'est clair ?

-Oui.

L'homme lève sa main avant de l'abattre violemment sur ma joue droite.

-Oui Papa, dis-je en retenant deux larmes de couler.

-Je préfère ça. Je fais ça pour ton bien Keigo, tu le sais ? C'est pour que tu deviennes fort et courageux que je fais tout ça.

-Oui Papa.

Il hoche la tête et sort de ma chambre en fermant la porte à clé, me laissant au sol, seul, le dos lacéré par les coups de ceintures et le torse recouvert d'hématomes de couleurs différentes, allant du bleu au violet en passant par le vert et le jaune. Je me recroqueville sur moi-même, m'installant en position fœtale, puis pleure en silence, souffrant de toutes parts. Après de longues minutes, mes sanglots s'arrêtent et je réussis tant bien que mal à me lever pour me diriger vers un placard de ma chambre où se trouve tout le matériel nécessaire à mes soins. Avec beaucoup de mal, je désinfecte quelques plaies sur mon dos et mes côtes puis applique une crème sur mes bleus. Dans un dernier effort, je me hisse sur mon lit pour enfin plonger dans les bras de Morphée.
Le lendemain, le son de mon alarme me réveille en me rappelant par la même occasion que je dois aller au lycée. Je me lève avec difficulté pour me diriger vers la salle de bain en faisant le moins de bruit possible, ne voulant pas réveiller mon père. Une fois dans la salle d'eau, je fais couler un bain dans lequel je plonge rapidement en fermant les yeux pour me détendre. Mais je n'y arrive pas, la douleur est trop présente et trop intense alors, encore une fois, je laisse mes larmes couler le long de mes joues. Après m'être lavé, je sors, m'essuie et remets comme je peux des pansements sur mes blessures puis de la crème sur mes hématomes. Comme tous les jours, je mets un t-shirt à manches longues avec un pantalon malgré les températures encore assez chaudes. Après avoir pris un petit truc à manger, je sors dans la rue, mes écouteurs enfoncés dans les oreilles et marche lentement jusqu'au lycée, absorbé par mes pensées.

-Eh blondie, je te cause !

Je sursaute en entendant la voix de mon amie juste à côté de mon oreille.

-Rumi, soufflai-je. Tu m'as fait peur. (NDA : Rumi est le nom de Mirko pour ceux qui savent pas)

-Pas ma faute, c'est toi qui étais trop ailleurs. Tu pensais à quoi au fait ?

-Rien, rien du tout.

-Alleeeeeez, t'as pas besoin de me mentir, tu peux tout dire à ta meilleure amie.

-Lâche moi la grappe Rumi.

-Pff, t'es pas drôle.

Elle me laisse tout de même tranquille et change de sujet en commençant à raconter son mercredi après-midi. Je l'écoute d'une oreille distraite jusqu'au moment où elle dit :

Recueil d'OS mhaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant