CHAPITRE 14

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La veille du combat

Pdv de Kei:

Le ciel est si fade aujourd'hui, annonçai-je entre deux soupirs, demain s'annonce problématique.

Conscience: Moi je dis qu'on va bien s'amuser.

Et comment ? Il nous reste que deux heures avant le couvre-feu et franchement je n'ai pas envie de voir des gens.

Conscience: Mais quel antisocial ! Allez quoi, Kibo n'est pas encore rentrée, elle rentre tard ce soir. Tu pars vite fait faire un tour !

Mouais.

Conscience: Ok d'accord tu as gagné ! Il y a rien à manger, va au moins faire des courses juste pour prendre de l'air au lieu de rester enfermé dans ta chambre !

Flemme.

Conscience: Peut-être que tu pourrais croiser Takemichi.

Pour que je me rappelle à quel point on n'est plus aussi proche ? Non merci. Il ne manquerai plus qu'il me remplace par quelqu'un d'autre.

L'ambiance devenait de plus en plus maussade. J'aurai voulu qu'on reste comme avant mais avec cette histoire de voyage dans le temps, le fait que je serai le grand méchant de l'Asie et qu'on ne sera plus amis, me jette carrément un froid. 

Et si finalement je partais faire un tour ? Continuai-je en me levant d'un bond.

Conscience: Yeah ! Let's go !

Je me lève et enfile un simple pull sur mon t-shirt, des baskets, prends une serviette propre, une trousse de soins puis je descends dans la cuisine et y prends une gourde que je remplis avec soin. Je repars vers le salon, débranche ma console, renfourgue le tout dans mon sac et je sors direction le terrain de basket le plus proche. Sur le chemin, je remarque pour la première fois que Tokyo ne dors jamais, malgré l'heure assez tardive les rues sont encore pleines en personne de sexe et d'âge différents. Des collégiens, des lycéens, des étudiants et même des personnes âgées, mais j'ai toujours l'impression d'être aussi seul. 

???: Euh excuse-moi ? Dit une voix féminine dans mon dos.

Oui ? Répondis-je en me retournant pour voir à qui je m'adressais. C'était une fille assez petite, brune et entièrement habillée en noir, non elle n'est pas gothique, elle doit juste aimée le noir.

???: Je te trouvais un peu perdu dans tes pensées, parce que ça fait cinq minutes que tu nous fixes, mon amie et moi.

Euh ouais, désolé je réfléchissais et je n'avais pas remarqué que je m'étais arrêté ni même que je vous fixais.

Une seconde fille se ramène mais je suis surpris de voir qu'elle est aussi grande que Miko ou même plus.

Sérieux avec cette taille, elle pourrait faire des contres de malade !

Conscience: Regardes bien, le bail est timide. Elle tripote les cordes de son sac, elle regarde par terre et le final, elle se courbe pour marcher à croire elle veut devenir invisible.

Déjà ce n'est pas un bail mais une charmante jeune fille ensuite il ne faut pas juger un livre à sa couverture, peut-être qu'elle est juste gênée-

Conscience: Timide !

Orh tu me fatigues, je ne sais même pas avec quoi je parle comme ça.

???2: Je-je suis désolée !

???: Arrêtes de t'excuser pour rien, tu es bête ou quoi ?

Bombe à retardementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant